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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 00:00

Comme je l'ai déjà dit, Facebook c'est à la fois super pratique pour draguer et pour espionner les gens (particulièrement les ex). Comme je l'ai déjà dit aussi, là où ça devient compliqué, c'est quand on a son ex dans sa liste d'amis. Pas seulement parce que la tentation de l'espionner est trop grande (ce qui n'est pas bien, mais pas bien du tout) mais aussi parce que la question est : faut-il l'en virer ou pas, de la dite liste. Vous me direz, facile, la réponse est oui. Facile, facile, moi je répondrais, c'est vite dit. Parce que oui, ok, si on réagit très vite, qu'on a les neurones qui connectent dans les temps, et qu'on sévit dans les deux jours qui suivent la rupture, pas de doute, mieux vaut le virer. Ça évite d'avoir la tentation de l'espionner. Ça fait passer le message « on n'est plus copains ». Et, si jamais il a envie de reprendre contact par la suite, il pourra toujours se dire que son expulsion de Facebook était dû à l'énervement, la tristesse, la colère, tous ces sentiments bien légitimes après une rupture. Donc virer son ex de ses amis Facebook dans les jours qui suivent la fin d'une relation, c'est définitivement et sans aucun doute la chose à faire.

En fait, tout est une question de timing. Moi, à ce niveau là, j'ai foiré. Je n'ai pas viré Special K de mes amis tout de suite. D'abord j'avoue que je n'y ai même pas pensé. Ensuite, je n'y croyais pas vraiment, au fait qu'il me plaque (oui, je sais...). Et enfin, j'avais vraiment trop envie de l'espionner même si je luttais contre. Tout ça pour dire que je ne l'ai pas viré. Et que, plus on attend, plus c'est signifiant.

Là, par exemple, ça fait quatre mois qu'on ne s'est pas vus et qu'on n'a plus aucun contact (sauf à considérer que le texto de Noël est un contact...). Je ne vais même plus espionner sur sa page Facebook, d'ailleurs pour régler le problème, je ne vais même plus sur ma propre page Facebook. Ça m'évite d'avoir envie d'espionner, et mieux encore, ça m'évite d'avoir de ses nouvelles alors que je n'en veux pas. Parce qu'en ce moment, j'ai surtout envie de passer à autre chose, je le rappelle, au cas où ce ne serait pas clair.

Alors, pourquoi ne pas le virer maintenant ? Parce que le virer maintenant, c'est le virer en ayant eu le temps de la réflexion. C'est avoir réfléchi quatre mois avant d'agir. C'est donner du poids à cette action. C'est comme de dire « oui j'ai bien réfléchi, je ne te veux plus comme ami, allons même plus loin, je ne veux plus jamais que tu me contactes ». Or, et c'est bien là le problème, je ne suis pas prête à faire passer ce message là... Hum...

Cette histoire à plusieurs moralités :

1- Je ne suis pas encore guérie de Special K

2- Maintenant, je n'ai même plus accès à ma page Facebook, je pourrais me désinscrire, ce serait plus simple, et ça n'aurait pas la même signification

3- Facebook, ça peut sacrément vous bouffer la vie



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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 13:16

Après plusieurs échange de texto avec Le Che, rendez-vous est pris dans un bar la semaine suivante.

21h10 : J'arrive au bar avec dix minutes de retard. Des minutes calculées, je ne veux pas être la première. Je regarde partout, pas de Che. Flute. Il va falloir que j'attende maintenant, seule dans un bar comme une pauvresse...

21h20 : Toujours pas de Che. Il m'a posé un lapin ou quoi ?

21H25 : Je reçois un texto. C'est lui. Le texto dit simplement « Je vais te tuer »

21h25 : ...

21h25 : Je suis tombée sur un psychopathe ou quoi ? Pourquoi il dit qu'il va me tuer ? Je ne le connais pas ce type après tout, ça se trouve il est dangereux...

21h26 : Non, je vais le prendre comme une blague.

21h27 : Je vais répondre : « es tu un psychopathe ? » (s'il répond oui je pars en courant)

21h30 : Je suis péniblement en train de rédiger mon texto en anglais quand il arrive un grand sourire aux lèvres. Il est mignon quand même, et il n'a pas du tout l'air d'un méchant. Il m'explique que la France c'est nul, toutes les rues sont baptisées pareilles. Il y a la rue de Machin, le boulevard de Machin, et l'avenue de Machin, alors lui il a pris le boulevard au lieu de la rue, et il s'est paumé. Ça explique son retard et son texto. Je lui dis que quand même il est pas malin, une rue c'est une rue, un boulevard c'est un boulevard, c'est pas si compliqué il suffit de faire attention.

22h30 : On va diner chez moi. Femme qui rit à moitié dans ton lit, il me fait rire alors c'est parti ! Dans mes principes il faudra que je note de ne pas coucher avant le troisième rendez-vous... Au bout d'un moment j'arriverais sûrement à être une fille fréquentable...


00h00 : A poil !

00h01 : Il n'a pas tort si on n'enlève que le bas, ça va plus vite.

00h02 : En même temps, j'aime pas faire les choses à moitié. Il va me l'enlever, mon pull, mon sous-pull et mon Damart oui ?

00h05 : On n'est jamais mieux servi que par soi-même, décidément. Allez hop, j'enlève le haut !

00h06 : A poil, je ne croyais pas si bien dire... La vache, qu'est ce qu'il est poilu ! Je n'ai jamais vu ça. Le torse, le dos, les épaules... mais pas un poil sous le chapeau par contre. Bonjour le cliché...

00h10 : Euh... Je crois que cet homme a vu trop de films porno. Ok, on n'a jamais demandé de romantisme pour un one night stand mais bon, j'ai jamais voulu tourner dans un film non plus...

00h11 : En même temps, sur certains point il ne se débrouille pas trop mal. C'est déjà ça, j'aurai pas tout perdu de ma soirée...

00h20 : Je crois qu'il a l'habitude de faire ça tout seul...

00h21 : Je le laisse faire sans bouger ou j'y mets un peu du mien ?

00h22 : J'ai horreur de rester sans rien faire. Le sexe, c'est du partage quoi, mince, je suis pas là pour m'ennuyer non plus

00h23 : Bon, bouge tes fesses, ma grande, aide-le un peu

00h24 : Ah... Mauvaise idée. J'aurai pas du intervenir et me contenter de faire l'étoile de mer. Fin de partie.

00h25 : Je lui dis qu'il est l'homme le plus poilu avec qui je suis sortie. Apparemment ça lui fait plaisir. Il me demande comment on dit poilu en français. Il répète « pouailou » c'est mignon.

00h26 : Il est mignon quand il arrête de tourner dans un porno... Il est marrant aussi. Il est persuadé qu'il est une bête de sexe.

00h27 : Peut-être que ce serait faire oeuvre d'utilité publique que de le revoir pour lui apprendre comment faire l'amour « à la française » ?

00h28 : Mouof... Je vais laisser une autre s'y coller je crois. Ou peut-être un soir où j'ai rien de mieux à faire. C'est toujours utile de garder des contacts pour les jours de désoeuvrement sexuel, non ?

00h29 : En même temps, c'est mieux quand ils sont doués...

00h30 : La vache, y avait plein de mecs super à cette soirée, j'aurai pas dû miser sur l'exotisme !

Illustration :

white bed... by ~bluecitrusart on deviantART

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 12:00

Octobre 2008. On m'avait prévenue : c'est la soirée de l'année. Tous les ans, elle a lieu, tous les ans, c'est le top. Effectivement, quand j'arrive, je comprends que ça ne va pas être une soirée de base. Déjà, on a la cour intérieure pour nous tous seuls, avec des braséros pour se réchauffer. De l'alcool. Des trucs à grignoter. Et un appartement en rez de chaussée, un petit deux pièces, totalement réquisitionné et vidé pour nous permettre de danser. Avec dedans, un DJ, un vrai, derrière ses platines. La soirée de l'année donc, et j'y suis. Avec Chou et So'. Et je suis bien décidée à draguer.

23h : On retrouve une amie sur place. Elle est déjà bourrée. Elle saute partout en rigolant. « C'est la soirée de l'année », elle dit, « c'est trop de la balle. Y a que des mecs ! » C'est vrai que les hommes sont en grande majorité, et en plus ils ont l'air de ne pas être accompagnés. Je vais prendre une coupe de champagne pour fêter ça. Et une deuxième pour me mettre dans l'ambiance.

23h15 : Je regarde autour de moi et je fais le compte. Il y a au moins trois ou quatre mecs mignons. C'est plutôt positif. Champagne ! Bien-sûr, j'ai sorti l'attirail cheveux, robe, bottes...

23h25 : Tiens il est pas mal, lui, avec le chapeau sur la tête. Il me regarde en souriant.

23h26 : J'en parle à So', elle me dit que ça fait une heure qu'il nous tourne autour. Je ne l'avais même pas vu. C'est ça quand on n'a plus l'habitude...

00h00 : Ma copine bourrée est de plus en plus bourrée. Elle sautille, de groupes en groupes, de mecs en mecs. Elle me dit « J'ai trouvé un mec, il ressemble à Jalil Lesper, tu vois qui c'est Jalil Lesper ? L'acteur ? » Je réponds oui, elle me le montre et effectivement, c'est son portrait craché sauf qu'il ne s'appelle pas Jalil mais Edouard. En même temps, je me demande, si c'est pas un pseudo, Jalil, ça doit être un anagramme, non ? C'est trop bizarre comme prénom. Et le type lui ressemble vraiment beaucoup... Si ma copine bourrée sort avec Jalil Lesper, ce sera vraiment la soirée de l'année...

00h30 : Je vais au bar me prendre un verre. Le mec au chapeau (il est là, je ne l'avais pas vu) me passe le rhum. Il parle anglais. La vache, heureusement que je suis fluent. Il m'explique qu'il est argentin en vrai. Comme Le Che. Trop la classe, à moi l'exotisme !

01h : Ça fait une demi heure que le Che et moi on discute de plein de trucs, tout en anglais (je ne parle pas espagnol). Des livres qu'on aime, de pourquoi il est en France, qui il connait ici. Il me drague grave. Je ne me sens plus péter. Mais quand même, je vais aller danser un peu avec mes copines, histoire de le faire mariner. Il me semble que c'est ça qu'il faut faire quand on drague. Rester un peu inaccessible, non ?

01h30 : Je danse à fond. Je suis trop belle. Je suis bourrée aussi. On rigole avec So'. J'aperçois le Che qui rentre dans la pièce. Je fais genre je l'ignore. Un peu pétasse. Je continue à danser.

01h35 : Le Che se rapproche. So' est morte de rire. Elle me dit « Wah, la tentative d'approche, pas discrète ! Il ne te quitte pas des yeux ! » Moi je lui tourne le dos, alors je ne me rends pas compte, mais je suis super fière en même temps. Quand So' s'absente aux toilettes, le Che me prend dans ses bras pour danser.

03h : Je suis saoule, saoule, saoule. Je ne vois plus So', je crois qu'elle est partie. Mince ! Ma copine est partie. Le Che me sert toujours dans ses bras mais je lui dis que ma copine est partie et que c'est très embêtant. Je sors pour la chercher (c'est mon côté chien fidèle qui prend le dessus, et peut-être l'alcool qui fait moins d'effet).

03h10 : Pas de So' à l'horizon, je crois qu'elle s'est fait la malle. Par contre, ma copine bourrée est toujours là. Elle me présente Jalil et un autre type, son exact opposé (petit, maigre et pas terrible) et elle me glisse à l'oreille « ces deux mecs, ce sont exactement mon genre de types, pourtant ils n'ont rien en commun ». Je me dis qu'effectivement, il n'ont rien en commun. Comme ça, elle a plus de possibilité en même temps, c'est pratique.

3h30 : Le Che sort de la pièce à danser. Il vient me voir. Je lui dit que je vais partir. De toute façon, je ne vais pas coucher avec lui le premier soir, il faut respecter certains principes. Il a l'air embêté. En même temps on a déjà échangé nos numéros de téléphone, soit disant pour se donner des cours de français et d'espagnol (ouais, on est trop malins). Il m'embrasse avant que je m'en aille. Pas d'orgasme à l'horizon, ni d'oiseaux...

3h40 : Sortir avec un Argentin c'est trop la classe, pourvu qu'il me rappelle. Je vais pouvoir frimer devant les copines. D'autant plus que si j'ai bien compris, il est aussi à moitié Polonais. Sans blague. A moi l'exotisme, l'Europe et l'Amérique latine en même temps !

To be continued...

llustration :

The Party Was Over. by *ElifKarakoc on deviantART

 

 

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 19:00

Pas de panique, je ne compte pas vous exposer par le menu mes résolutions pour 2009, de toutes façons, je n'en ai pas pris (si il y a un truc que m'a appris 2008, c'est qu'on ne peut pas prévoir grand chose (paf, Gwendoline enfonce des portes ouvertes #3)). En revanche, je vais vous parler de mon horoscope. Parce que, même si on ne peut rien prévoir, ça ne coûte rien de se renseigner quand même. Et, bizarrement, ils disent vaguement la même chose, d'un magazine féminin à l'autre. Bon, dans Biba, on voit que c'est pour les femmes déjà bien installée dans la vie parce qu'on n'a pas trop le droit d'être célibataire. Biba, ça parle famille, boulot, heureux événement tout ça. Et c'est pas trop la joie parce que déjà ça commence par « jusqu'au 29 octobre pas de quoi grimper aux rideaux, le climat est... neutre ». Jusqu'au 29 octobre 2009 ! C'est dans un an ! Donc pendant un an, il ne se passe rien. Et ça empire après, rassurez-vous, puisqu'à partir du 30, je suis handicapée par Saturne, « la Rigueur, la Lenteur, la sale planète des blocages ». Ils sont pas malins chez Biba, faut jamais dire ça. L'horoscope, on le lit en se disant que, forcément, ils vous nous prédire une année trop terrible, vachement mieux que l'année précédente. Bon après, ils disent que ma période « up, up, up ! » c'est pendant l'été (je trouve ça un peu facile personnellement, vu que pendant l'été, tout le monde va bien).

Heureusement, les autres magazines sont vachement plus sympa avec moi. Chez Glamour par exemple, ils disent que « du passé amoureux [je] fais table rase » et que je prends « définitivement acte de la fin d'une histoire ou de l'impossibilité d'une histoire », ce qui me permet d'écrire « le prochain chapitre de mes aventures amoureuses ». Alors au départ, quand je l'ai lu, je n'étais pas très contente. Moi, j'aurais voulu qu'ils me disent que l'histoire que je ressasse depuis des mois allait enfin trouver une fin heureuse, que mon amour perdu allait revenir tout ça. Au début je me suis dit, pfff, c'est n'importe quoi ces horoscopes. Aujourd'hui, je suis entrée dans une autre phase (c'est bien connu, il y a plusieurs étapes après une rupture), où ça me ferait franchement des vacances d'arrêter de penser à Special K. Donc j'espère qu'ils ont à fond raison chez Glamour.

Mais les mieux, ce sont Cosmo et ELLE. Dans Cosmo, ils disent que je vais avoir une grande histoire sérieuse avec un homme plus vieux que moi. Et même que « Saturne évoque un mariage » (elle est pas tant que ça dans la lenteur cette planète moi je dis, parce que là quand même, c'est du rapide...). Et en même temps, ils disent que mon cadeau de l'année c'est le libertinage, mais qu'il faut que je fasse gaffe si je veux garder mon histoire sérieuse. En gros, je vais avoir tellement de succès en 2009 que j'aurais un mec et plein d'autres possibilités. Il faudra que je résiste à l'appel de la luxure. ELLE dit exactement la même chose d'ailleurs (l'histoire sérieuse en moins). Selon ELLE, je ne freine pas mes ardeurs et je multiplie les rencontres, cette année ma « libido s'enflamme » le « sexe est une valeur ajoutée » . Ils précisent quand même qu'il faut que je fasse gaffe aux relations extra-conjugales, mais comme je ne suis pas mariée ça devrait aller.

Mais l'horoscope que je préfère et que je choisis, c'est celui de mon ascendant. Alors attention, je ne prends pas l'ascendant juste parce que ça me fait plaisir, mais parce que c'est scientifiquement prouvé qu'après trente ans, c'est l'ascendant qui prend le pas sur l'autre signe. Parfaitement. Du coup, moi, je veux l'horoscope de mon ascendant version Cosmo qui dit : « Coup de foudre en vue (en avril), vous l'aimerez de façon entière absolue (...) l'année qui vient vous donnera raison car l'amour sera réciproque ». Et en plus, ça se rejoint avec ce que dit Elle puisque Cosmo ajoute que « au chapitre érotique, [je] n'aurais pas besoin d'aphrodisiaques pour tenir le haut de l'affiche ». Youhou ! 2009, année de moi. Prends-en de la graine, Biba !

Illustration :

Glance into the Future by ~cowluva on deviantART

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 03:37

Une fois n'est pas coutume, je vais parler de sexe (vous pouvez vous reporter à la dernière phrase de mon précédent post pour en savoir plus)... Il y a quelques années de cela, je discutais avec un de mes amis, DomJ, qui avait énormément de succès avec les filles et qui me disait qu'il ne comprenait pas comment elles fonctionnaient au lit. Enfin, il savait très bien comment ça marchait, hein, ça pas de soucis, il avait même une sacrée réputation de bon coup, mais il nous trouvait illogiques. Il me disait : « Quand je couche avec une fille et qu'on sait tous les deux que ça ne durera qu'une nuit, la fille se lâche et c'est génial. Mais dès que je couche avec une fille et que c'est un peu sérieux, qu'on a envie que commencer une vraie relation, la fille est timide. Réservée. Je sens qu'elle se retient. Alors que c'est idiot. Pourquoi tout donner quand on s'en fout, et ne pas oser se lâcher quand on aimerait que ça débouche sur une vraie histoire ? ». Moi, super prosaïque, je lui avais répondu qu'elles avaient sûrement peur de passer pour des Marie couche-toi là (je reste super polie, j'aime pas les gros mots), et de le perdre si elles se donnaient à fond. Il trouvait ça idiot et il était vraiment sincère.

Le problème, c'est que la plupart des hommes disent rêver avoir une femme qui soit à la fois une bonne maman et une putain dans leur lit. Enfin... quand je dis problème, ça n'en serait pas un si c'était vrai. En réalité, la plupart des hommes ont du mal à admettre qu'on puisse être les deux à la fois. Du coup ils choisissent plutôt l'option une maman (ou une bonne épouse, une fille bien, un peu de retenue bon dieu, on n'est pas des bêtes) ET une super bonne au pieu comme maîtresse.

A ce stade, vous vous dites que je suis en train de tourner franchement anti-mecs, qu'en fait je n'aime pas les hommes et que je suis une grosse frustrée. Mais pas du tout (je ferais un post très bientôt sur mon amour des hommes parce que je sens que ça va s'avérer nécessaire...). Juste, je constate, que ces messieurs sont très paradoxaux en matière de désirs sexuels. A part DomJ, et sûrement quelques autres ne leur jetons pas la pierre, qui sont vraiment très honnêtes avec eux-mêmes et avec ce qu'ils recherchent (d'ailleurs, ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu DomJ, il faudrait que je le rappelle...).

J'en ai fait l'expérience (oui, je suis auto-centrée et oui, je ne suis peut-être pas un bon exemple), et mes copines aussi (ah ! Et toc!). Avec un type que je ne nommerais pas (mais qui cela peut-il être franchement je me demande... ouh là là c'est difficile), qui était très à l'aise avec son corps, très cool avec la sexualité, du genre je ne me prends pas la tête, faisons nous plaisir, on est tellement heureux ensemble. J'étais assez d'accord avec le principe et avec toutes ces affirmations, j'étais super bien avec lui, youpi yai, lâchons nous. Sauf que j'ai peut-être été trop à l'aise. Non pas que j'ai fait des trucs hallucinants, non, j'ai juste été comme j'avais envie d'être. Je ne me suis pas pris la tête. Et à un moment donné, j'ai perçu un changement dans son attitude. Pas radical, le changement, mais quand même, un changement imperceptible. Quand il a rompu il m'a dit « sexuellement c'est génial entre nous, intellectuellement aussi, j'adore discuter avec toi, mais je crois que je ne pourrais pas tomber amoureux ». Bam. Alors, je ne remets pas en cause cette affirmation non plus. L'amour c'est irrationnel, tout le monde sait cela. Il y a des gens avec qui tout se passe bien mais il n'y a pas le petit truc en plus, et d'autres qui sont de fieffés abrutis dont on tombe raides dingues. On est d'accord, ça ne s'explique pas. N'empêche cette histoire de sexe m'a quand même interpelée. Et je suis persuadée qu'inconsciemment, l'idée qu'il se fait de la femme de sa vie est, entre autre, coincée dans une certaine idée des choses à faire ou pas au lit... Ou qu'en tout cas, il y a des trucs qui vous font perdre le respect de l'autre. Et sans estime, point d'amour ma bonne dame...

C'est là que j'en reviens à ma copine So', qui a vécu peu ou prou la même chose. Très à l'aise bla bla bla, mais parce que c'est avec lui qu'elle se sent bien. Sans complexes. Et puis quand on aime, on a envie de se donner à fond. Et un jour, elle s'entend dire qu'elle est un peu « fofolle », super à l'aise avec son corps, trop sûre d'elle au lit, que lui cherche une fille plus stable, plus coincée en somme.

Bon. Alors, d'un côté on a les magazines féminins qui nous disent qu'on doit s'éclater avec les sex-toys, la crème chantilly, le SM, les plans à trois*, et tutti quanti, de l'autre on a les mecs qui se disent qu'on ne peut pas être à la fois une fille fréquentable et une fille qui s'éclate au lit. Si on ne devient pas schizo avec ça, on aura de la chance... Ajoutez à cela une culture fortement ancrée dans des principes judéo-chrétiens, et on obtient une armée de gens perturbés niveau sexe.

La moralité dans tout ça ? Pour garder un mec le plus longtemps possible, mieux vaut suivre les préceptes dont se plaignait mon pote DomJ : rester bien sage. Et c'est quand même un constat qui n'a pas de quoi faire sauter au plafond, si vous me pardonnez l'expression.


*Lu dans je ne sais plus quel magazine féminin récemment un article sur les filles sexuellement incorrectes, c'est-à-dire les filles qui aiment faire l'amour avec un seul homme, le leur (oh, my god !), dans un lit (nan, ça existe ?), ou qui n'aiment pas parler de leurs aventures à leurs copines (j'hallucine sur comment elles sont trop incorrectes, sexuellement... j'ai du mal à y croire).

Illustration :


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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 00:00

On dit toujours que le premier baiser, c'est un truc super important. Je ne parle pas du tout premier baiser de notre vie, je parle du premier baiser avec une nouvelle conquête. Moi, on m'a toujours dit que le premier baiser devait être vraiment bien, qu'il fallait entendre les oiseaux tout ça. Qu'un premier baiser raté augurait une relation pourrie. En général, si le premier baiser n'est pas terrible, le sexe après n'est pas terrible non plus. Il faut vibrer, dès le baiser. Bon, j'y croyais moyen à tout ça. Je me disais « Sornettes ! Les oiseaux je les ai jamais entendus, c'est des trucs de midinette tout ça. Y a des baisers qui sont bien, on est d'accord, mais pas de quoi perdre totalement la tête non plus ni entendre les cloches, oh, soyons sérieux cinq minutes ». Genre, on ne me l'a fait pas, la vraie vie c'est pas comme dans les contes de fée.

J'avais jamais pensé à ce que ça ferait d'embrasser quelqu'un de nouveau après avoir vécu quatre ans avec le même homme. On n'y pense pas à ça. On est monogame, on ne connaît plus qu'un seul homme, une seule peau, une seule manière de toucher, de rouler des palots, de faire l'amour. Et puis un jour, ça s'arrête. Et il faut découvrir quelqu'un d'autre.

La première fois que j'ai embrassé un mec après Ex-ex, la question n'était donc pas de savoir si j'allais entendre les oiseaux. Je sortais tout juste de mon trou, j'avais passé deux mois à pleurer sur ma relation perdue, et j'avais accepté un rendez-vous avec Special K (qui n'était encore qu'une simple connaissance et que j'envisageais bien comme une petite transition assez cool, histoire de me remettre dans le circuit... J'ai dit que j'avais de l'intuition, moi ?) La soirée se passe à discuter sans se rendre compte du temps qui passe, à se dire que décidément on avait plein de trucs en commun, qu'on était vraiment faits pour s'entendre. Et, en rentrant, Special K s'approche de moi et m'embrasse. Et là, je ne me suis pas dit que c'était génial. Je ne me suis même pas demandé si c'était bien, je me suis juste dit que c'était bizarre. Bizarre d'embrasser quelqu'un de nouveau. Intéressant. Tiens, c'est c'est ça que ça fait d'embrasser un autre garçon... Un peu comme le tout premier baiser quand on se dit que c'est mouillé. Bon, là, je savais que c'était mouillé, faut pas pousser non plus, mais ça n'avait pas le même goût. Special K n'embrassait pas pareil. Il n'avait pas les mêmes lèvres. Pas la même odeur. Pas la même texture. Tout avait changé. Ça m'a perturbée. Ça m'a amusée. Ça m'a étonnée. Je n'ai pas su quoi en penser.

Déjà, j'étais contente d'avoir expérimenté le truc. D'être capable d'embrasser quelqu'un de nouveau. Parce que ça ne faisait pas très longtemps que je n'étais plus avec Ex-ex, alors je n'étais pas sûre d'être prête à me laisser approcher par quelqu'un d'autre. Là, je me prouvais que j'étais prête. Alors j'étais toute contente de moi. Mais de là à savoir si c'était bien, c'était pousser un peu trop loin la réflexion. Je n'avais pas trouvé ça mauvais, c'est sûr, mais c'est tout.

Ce n'est qu'après cette première fois que j'ai pu savoir vraiment ce que je ressentais en l'embrassant. Et je peux dire que c'est très étrange que je n'aie rien ressenti la première fois, parce que les oiseaux tout ça c'est pas de la gnognotte. Je dirais même plus : Special K, il suffisait qu'il m'embrasse, et j'avais un orgasme (ok, j'avoue, avec cette dernière phrase j'espère augmenter les stat' de mon blog. « Orgasme », ça va faire venir du monde ça, non ? Sans compter que dans le post on relève également les mots « sexe », « baiser », « mouillé » « lèvres » et « trou »... La vache, si j'atteins pas le millier de visiteurs avec ça, je ne sais plus quoi faire).

Illustration :

kiss by ~ifoexe on deviantART

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 00:22

Est-ce qu'on a toutes un Mister Big dans notre vie ?

J'explique : dans Sex and the City, Carrie est très amoureuse de Mister Big, qui, a priori, est aussi amoureux d'elle. Ils sont ensembles pendant de nombreux mois, et Big finit toujours par la quitter, ou Carrie finit toujours par quitter Big parce qu'il refuse de s'engager. Il peut éventuellement se marier avec quelqu'un d'autre mais pas avec Carrie. Et on ne sait jamais vraiment pourquoi, puisqu'il a l'air bien avec elle. Big n'a pas peur d'être seul, Big a peur d'être avec Carrie. Pourtant, quand il est avec elle, aucun doute, il l'aime. Ce n'est pas logique mais c'est comme ça. Carrie, quant à elle, replonge toujours quand elle le revoit. Elle a beau savoir qu'il finira par la quitter, elle espère toujours. C'est l'homme de sa vie. Cette histoire en dents de scie (entre deux ruptures, Carrie et Big ont d'autres amants) dure sept ans, jusqu'à ce que Big se décide à déclarer sa flamme à Carrie, par un miracle du scénario.

D'après mon expérience, de nombreuses femmes ont un Big dans leur vie. Un homme qu'elles aiment et qui paraît très amoureux aussi, mais qui finit par les quitter. Évidemment, elles passent à autre chose, elles ont d'autres histoires, mais le Big revient toujours. C'est bien le problème. Au bout de quatre, six ou huit mois, il finit par rappeler. Et les filles replongent. Forcément.

Alors, bien sûr, il y a des différences dans ces histoires, mais la trame est toujours à peu près la même.

Ma copine So' par exemple a eu une histoire d'amour de deux ans et demi avec un Big. Un an d'amour et le Big s'en va. Perturbé, ne sachant plus où il en est. Ouh là là, c'est trop compliqué, je serais pas en train de tomber amoureux là, vite sauvons nous avant que ça aille vraiment bien (j'extrapole, là, ok, je l'ai un peu mauvaise sur les mister Big moi...). Il revient des mois après, la reconquiert. Huit mois d'amour et il s'en va à nouveau. « Tombé amoureux d'une autre » dit-il. Ok, ça fait mal. So' accuse le coup. Finit par passer à autre chose. Again. Mais le Big revient. Il rappelle six mois plus tard, s'excuse, dit qu'il ne peut pas se passer d'elle. C'est repartit. Six mois de bonheur et le Big refait demi-tour. So' décide de ne plus jamais lui parler. Six mois plus tard, elle reçoit un mail de lui. Bon, y a un moment où il faut savoir dire stop. So' en est arrivé là. C'est bon, elle a donné, elle sait ce que ça donne, elle décide de ne pas répondre. L'amour a ses limites. La souffrance amoureuse aussi...

Ma copine Angel a eu une histoire avec un Big. C'était un peu différent. Ensemble pendant deux ans, je t'aime moi non plus, ni avec toi ni sans toi, je t'aime mais je te fais du mal, ils ont été séparés par les kilomètres car il devait aller faire des études en province. C'est elle qui, ne supportant pas cette relation à distance, a rompu. Durant les deux années d'études du Big, ils ont gardé contact. Elle a eu plein d'amants. Aucun n'arrivait à la cheville de son Big. Quand il est revenu sur Paris, ils se sont remis ensemble. En se disant qu'ils allaient faire les choses bien cette fois-ci, qu'ils avaient un peu foiré le truc au départ mais qu'ils avaient trop souffert d'être séparés. Après six mois de relation, le Big étant gravement fuyant, elle a rompu. Il rappellera...

Je résume, là, forcément. Il y avait des rebondissements dans tout ça, de la passion, des sentiments. Je mets deux ans en quatre lignes...

L'autre jour, ma copine Chou m'a dit : « Je n'ai jamais eu de nouvelles de mes ex, moi. Quand c'est fini, c'est fini ». Alors, elle n'a pas connu de Big...

Mais la vraie question dans tout ça est : qui peut expliquer pourquoi les Big agissent ainsi ? Pourquoi quittent-ils des femmes qu'ils ont l'air d'aimer ? Et pourquoi reviennent-ils ?

Et pourquoi nous, les filles, on se laisse avoir ? Est ce que c'est simplement un défaut de timing ou un défaut de casting ?

Contrairement à Sex and the City, dans la vraie vie, les Mister Big finissent rarement par déclarer leur flamme. Dans la vraie vie, les filles remisent leurs Big au placard, lassées de trop de ruptures, ne répondent plus quand ils les rappellent, et finissent par épouser un type qui les aime et qui ne s'enfuit pas. Bien entendu, elles continueront à penser à leurs Big de temps en temps... mais comme un vieux souvenir agréable, et sans regret. Parce qu'on ne peut décemment pas regretter un homme qui est incapable de vous choisir...

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 23:45

L'hiver, ça craint. Oui je sais j'enfonce des portes ouvertes et j'ai (encore) l'air de découvrir l'eau chaude. Mais mettez-vous à ma place un peu. Quatre ans que je n'avais pas expérimenté un hiver en célibataire. C'est comme les trucs de base de la séduction, l'hiver, je ne savais plus comment ça marchait. J'appréhendais en même temps, j'avais des copines célibataires qui me disaient « tu verras, l'hiver, c'est vraiment pas cool. Personne n'a envie de sortir, même toi tu n'as plus envie de sortir alors tu restes chez toi, il fait froid, il fait nuit, c'est la galère ». Un tableau bien noir, elles m'avaient fait. Psychologiquement, j'étais prête. Et puis octobre est arrivé et c'était toujours la fête, les rencontres, même pas peur octobre, paf, pas de problème. Et puis novembre est arrivé et, pareil, franchement, moi qui croyait que l'hiver allait être rude, trop facile, je me disais. J'en parlais avec mes copines So', Chou et Angel et on se disait que franchement, il n'y avait pas de quoi paniquer.

Et puis soudain, décembre. Déjà décembre, c'est Noël et ça fiche toujours un peu le bourdon. Mais en plus, d'un coup il s'est mis à faire froid, et gris, et de plus en plus nuit. Là, c'est devenu moins drôle déjà. Sortir ? Heu... Bof, pas envie, pourquoi faire ? Je préfèrerais rester au chaud sous la couette. En même temps, y a personne sous la couette avec moi, et c'est pas là que je vais rencontrer quelqu'un. C'est une certitude. C'est pas là non plus que je vais discuter à bâtons rompus avec un bel inconnu. Donc, c'est moyen niveau vie sociale.

Là où ça se complique, c'est que, quand on prend notre courage à deux mains et qu'on sort... c'est moyen niveau vie sociale aussi. D'abord parce qu'il y a moins de gens qui sortent, c'est un peu vide dans les rues. Ensuite parce qu'on peut moins engager la conversation avec des inconnus en fumant une clope dehors (encore que « ouh la la, il fait froid non ? Faut avoir du courage pour fumer, hé hé », « oui il fait froid, brrrr, on est vraiment drogués, ah, ah. Bon allez je rentre » ça peut marcher, on ne sait jamais, c'est un sujet de discussion comme un autre...). Enfin, parce qu'on a remisé les robes au placard. Il fait trop froid c'est pas possible, moi les collants je peux, mais uniquement sous le jean. Avec les chaussettes. Montantes. Dans les bottes. Et le gros pull, par dessus le sous-pull et le Damard Thermolactile. Super sexy. Dans ses conditions, même la superbe chevelure ondulée négligemment lâchée sur mes frêles épaules ne marche plus, limite ça rajoute au fait qu'on ne me voit plus du tout sous toutes les couches de vêtements.

Bref. Mes copines avaient raison : l'hiver ça craint. Alors, j'assume le fait de ne pas poster un article super original. Ça méritait d'être dit. Je suis sûre qu'il y a plein de célibataires dans Paris et ailleurs qui se font la même réflexion. Je me fais la voix de toutes ces magnifiques filles seules sous la couette. Avec des chaussettes (parce que l'hiver, on a froid aux pieds, même à l'intérieur). Je suis leur porte-parole. Il en faut. Quand on sait que ça va durer jusqu'en mars en plus...

Heureusement, il reste Internet pour draguer sans sortir de chez soi. J'avoue que je ne m'y suis pas encore mise, mais j'y pense sérieusement. Une conversation sur msn bien au chaud sous ma couette, ça peut résoudre le problème. Et puis il paraît que ça marche. Moi je connais plein de gens qui se sont rencontrés par Internet, qui se sont mariés et qui ont même eu des enfants. Bon, évidemment, il a bien fallu qu'ils sortent de chez eux à un moment donné. C'est le problème. On ne peut pas rester sous la couette éternellement non plus... Je vais tester. Bientôt. Demain. Un jour.

Ce qui est sûr, c'est que maintenant que j'ai expérimenté mon premier hiver en célibataire, l'année prochaine, on ne m'y reprendra plus. L'année prochaine, je ne passerais pas tout l'été à batifoler bêtement sans penser au lendemain, non. Je ne me trouverais pas dépourvue quand la bise sera venue. L'année prochaine, je batifolerais, oui, mais arrivée aux premiers jours d'automne, je commencerai à traquer mon mâle de l'hiver. Celui qui sera là pour me tenir chaud. Celui sur les mollets duquel je pourrais poser mes pieds glacés, hé, hé. Celui qui m'évitera de sortir dans le froid pour en chercher un. L'année prochaine, je prévois.

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 07:00

Une femme qui dit oui n'est pas toujours une femme qui dit oui (et je ne parle pas de sexe, là, encore que ça peut marcher dans à peu près toutes les situations). Il faut le savoir. C'est comme pour la lecture ou l'écriture des textos ou des mails, il faut savoir lire entre les lignes. Toujours. Et c'est ça qui peut être difficile. En même temps, quand on y met un peu du sien, ce n'est pas si compliqué. Prenons un exemple simple.

L'homme : « Y a Steph' qui nous invite à une pure soirée samedi. Ça te tente d'y aller ? »

La femme : « oui »

Là, l'homme se dit, cool, samedi on va chez mon pote Steph', ça va être trop de la balle. Mais a-t-il bien écouté la réponse ? Déjà, il peut se poser une question simple : est-ce que la femme aime bien Steph' ou pas ? Si elle ne l'aime pas c'est étonnant qu'elle dise oui sans broncher. C'est déjà un premier indice à prendre en compte.

Mais surtout, tout est dans l'intonation de son oui. Si elle dit oui avec un grand sourire, ok, rien à dire, c'est certainement un oui (si en plus elle frappe dans ses mains en disant que vraiment c'est une trop bonne idée la soirée de samedi, que ça fait longtemps qu'elle n'a pas vu Steph' et qu'elle est hyper contente de sortir, pas de doute, elle veut y aller, c'est un oui franc et massif). Mais elle peut aussi dire oui en faisant une grimace. Là, attention, il faut être attentif. Ça veut dire qu'elle n'a pas du tout envie d'y aller mais que « c'est vraiment pour te faire plaisir ». Ça veut surtout dire qu'elle ne veut pas dire non pour ne pas passer pour une rabat-joie mais qu'en fait ça la saoule. Enfin, ça veut dire qu'elle ne veut pas dire non, mais qu'elle pense non, et qu'elle aimerait bien que l'homme soit assez attentif et la connaisse assez bien pour comprendre que c'est non. Sans qu'elle ait besoin de le dire. Vous suivez ? Comme ça elle teste en même temps les capacités de l'homme à comprendre ses désirs sans qu'elle ait besoin de les formuler. Oui, y a des pièges partout, je sais, c'est dur à admettre. En même temps, s'il y arrive il devient un héros, faut le savoir aussi. Sinon, non seulement elle n'aura toujours pas envie d'aller à cette soirée, mais en plus elle ruminera le fait que l'homme ne comprend rien, qu'il n'écoute pas, et que, franchement, il n'en a rien à faire d'elle. Du coup, elle tirera une tête de trois mètres de long (alors, qu'au départ, rappelons-le, elle a dit oui et c'est ce que l'homme, bêtement, a entendu).

Les hommes eux, c'est généralement plus simple. Quand ils disent oui ça veut dire oui, quand ils disent non ça veut dire non. Faut pas chercher plus loin. Là où ça se complique, c'est quand ils n'ont pas envie de quelque chose mais qu'ils ne veulent pas le dire parce qu'ils sentent que ça va faire des histoire (l'homme n'aime pas les histoires en général, il aime bien quand c'est assez calme et qu'il n'y a pas trop de prise de tête). Du coup, il adopte la pire attitude à avoir avec une femme : il élude la question.

Prenons un exemple simple.

La femme: « Chéri, ça te dirais qu'on passe des vacances en Bretagne »

L'homme: « ... » ou, éventuellement « hm, hm... », et il part faire autre chose (un bricolage urgent dans la maison, une carte-mère à changer,...). Le problème, c'est que tant que la femme n'a pas de réponse, elle repose la question. Donc l'homme n'est pas débarrassé en faisant le mort. Il aura droit à la question plusieurs fois jusqu'à obtention d'une réponse. Même si la femme, elle n'est pas bête, elle a bien compris qu'il n'avait pas du tout envie d'aller en Bretagne, mais elle veut l'entendre.

C'est comme pour les ruptures, ça. Généralement, l'homme n'aime pas rompre (souvent, il s'arrange pour devenir désagréable et que ce soit la femme qui s'y colle). Quand il doit rompre, la plupart du temps, l'homme préfère s'éloigner petit à petit, plutôt que de dire les choses clairement. Il n'aime pas les histoires, j'ai déjà dit. Et il se dit que de prendre la décision de rompre, ça va faire des histoires, il va y avoir des larmes, des cris, et que ça va être hyper dur à gérer. Moi, je dis que c'est plutôt un mauvais moment à passer, et qu'il vaut mieux l'affronter plutôt que de fuir, parce que fuir, c'est pire. Pas parce que c'est lâche et honteux, ce qui est le cas, certes, mais parce que la femme, comme pour tout, si elle n'a pas de réponse, elle va tout faire pour en obtenir une. Non pas qu'elle soit bête, je le répète. Elle a bien compris que le type qui trouve des excuses chaque semaine depuis des mois pour ne pas la voir, c'est qu'il ne veut plus la voir. Mais tant qu'elle ne l'aura pas entendu clairement de sa bouche, elle ne le laissera pas en paix. C'est comme ça. Il faut mettre des mots sur les choses pour qu'elles deviennent tangibles et réelles. La femme ne croit que ce qu'elle entend... Il suffit d'être un peu attentif, quoi, zut.

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Cha de Sumico Preview by ~illustplosion on deviantART


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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 07:00

24 décembre, 18h : Youpi, youpi, c'est les vacances ! Je pars à la campagne, je vais décompresser. Je ne vais plus penser à rien pendant une semaine. Je ne vais rien faire, à part manger, dormir, manger, dormir, et me faire chouchouter par ma maman. Youpi !

18h15 : On est dans les embouteillages pour sortir de Paris. Youpi ! Je m'en fiche ! même si on met trois heures pour arriver, c'est les vacances, on va chanter des chansons dans la voiture, on va manger des bonbons, on va papotter. Youpi !

20h : Toujours dans la voiture, youpi ! J'ai faim...

21h : Youpi, youpi on est arrivé. Vite je sors le champagne pour commencer à décompresser. C'est Noël ! Décompressons ! Et que ça saute !

21h06 : Je prends mon portable pour prévenir la famille qu'on est arrivé, pour que tout le village soit content. 

21h06 : Un texto s'affiche sur l'écran de mon portable « Bon, Noël ! signé Special K »

21h06 : ...

21 h06 : baboum... baboum... baboum... c'est mon coeur qui bat si fort ?

21h07 : J'ai du mal lire, ça ne doit pas être Special K

21h07 : Je n'ai pas mal lu

21h08 : je relis le texto. Il y a juste écrit Bon Noël, rien d'autre. Pas bisous, pas tu me manques, pas à bientôt, juste bon Noël

21h09 : Ça veut dire quoi bon Noël ?

21h09 : ...

21h10 : Pourquoi il me souhaite un bon Noël alors que ça fait six mois qu'on ne s'est pas parlé ?

21h11: Ça veut dire qu'il pense à moi !

21h30 : J'ai bu deux coupes de champagnes, j'ai des bulles dans la tête, la vie est belle, c'est la fête ! Et Special K pense à moi ! Youpi !

21h31 : Il pense à moi quand il est en famille. En famille ! Peut-être qu'il m'associe à sa famille ? Peut-être qu'il a parlé de moi à ses parents ? Peut-être qu'il leur a expliqué qu'il avait laissé partir la femme de sa vie ? Youpi ! Encore du champagne pour fêter ça !

21h40 : Je pense qu'en 2009, on va se retrouver et on va se marier... Forcément. Maintenant qu'il a compris que j'étais la femme de sa vie. Ça va être chouette 2009 ! Peut-être qu'on fera un enfant dans la foulée...

21h42 : Peut-être que c'est juste parce que c'est la trêve de Noël. Peut-être qu'il ressent de la culpabilité alors il m'envoie un bon Noël pour se faire pardonner. Peut-être que c'est juste ça en fait...

21h43 : Ça veut dire qu'on ne va pas se marier

21h44 : C'est affreux ! Pourquoi il m'envoie ce texto alors que ça ne veut peut-être même pas dire qu'il veut m'épouser ? C'est cruel. Je le déteste

21h45 : De toute façon, même si on se revoit et qu'il me dit que je suis la femme de sa vie, je l'envoie paître. C'est trop facile, ça !

21h46 : En même temps, ça dépend comment il me fait sa déclaration d'amour. Il faut savoir être clémente parfois. S'il a l'air vraiment sincère et malheureux, j'étudierai la question.

21h47 : Je réponds ou pas ?

21h48 : Je réponds quoi ? « Toi aussi » ? « Bon Noël à toi aussi » ? « Merci, à toi aussi » ? « Merci » ?

21h49 : Vaut mieux que je ne réponde pas, vu que je ne sais pas pourquoi il a envoyé ce texto.

21h50 : Oui mais si je ne réponds pas il va croire que je fais la tête et que je ne veux plus le voir

21h51 : Bah, ça lui fera les pieds, tiens, je veux qu'il croit que je ne veux plus le voir. Et toc !

21h52 : Oui mais du coup il ne me rappellera jamais

21h53 : En même temps, c'est mieux comme ça il faut que je fasse mon deuil. Je ne réponds pas c'est décidé

22h : Champagne ! C'est Noël, à bas Special K ! Il va pas me gâcher la soirée lui quand même ! Je ne réponds pas parce que je m'en fiche totalement de lui... Hé, hé !

23h : J'ai eu des cadeaux, youpi ! La vie est belle ! Je n'ai même pas le quart d'une pensée pour Special K.

0h00 : Allez, hop, on sort la prune du grand-père ! A ta santé Special K ! Ma famille est plus sympa que la tienne de toute façon, c'est la fête, youpi !

2h : Je vais me coucher. J'ai pas reçu un autre texto depuis tout à l'heure ? Non, rien.

2h10 : Et si je répondais « moi aussi je pense à toi » ?

2h11 : Très mauvaise idée, j'ai trop bu

2h12 : Je lui enverrais un « bonne année » le 31

2h13 : Enfin... peut-être...

2h14 : On verra le 31

2h15 : Vivement le 31, comme ça ce sera fait et on n'en parlera plus

2h16 : Je ne décompresse pas du tout là...

2H17 : Mes vacances sont foutues...


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Présentation

  • : ChaBaDaBaDa
  • : Un homme et une femme... chabadabada... Ce blog a été créé par une célibataire qui en avait marre de ne rien comprendre aux relations hommes / femmes. Depuis la célibataire s'est mise en couple et a eu un enfant. C'est pas pour ça qu'elle comprend mieux ce qui se passe, alors elle continue à le raconter, à se poser des questions, et à rigoler parce que mince, c'est quand même assez poilant en général ces histoires de Mars et Venus.
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