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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 00:08

Le plus dur dans une relation, ce sont les débuts. C'est compliqué les débuts, on ne sait pas où on va, ce que veut l'autre, ce que l'on veut, si c'est une relation sérieuse qui commence ou juste un plan cul, si on est tombé sur quelqu'un qui est prêt à s'engager ou sur quelqu'un qui collectionne les petites amies... Bref. C'est le cafouillage. C'est le début de la fin si je peux me permettre. La fin de la tranquillité d'esprit en tout cas.

Je ne dis pas pour les hommes, je ne sais pas ce qui se passe dans leurs têtes (si seulement...), mais je ne connais pas une seule fille pour qui les débuts d'histoires sont... sans histoire. Et même quand ça commence bien, il y a toujours un moment où on se prend la tête. Alors, peut-être que les femmes ne savent pas faire autrement que de se poser des questions... C'est possible, c'est même fortement probable.

D'ailleurs, si on récapitule, on se pose déjà des questions avant même que ça commence, quand on a donné notre numéro de téléphone et qu'on attend d'être recontactée en vue d'un éventuel rendez-vous.

On se pose encore des questions quand on a passé la première nuit avec notre nouvel amoureux et qu'on ne sait pas quand est-ce qu'on va le revoir.

Mais, au delà de cette attente insupportable, qui implique le ralentissement du temps, ce qui est difficile à déterminer, c'est dans quoi on s'embarque. Parce que mine de rien, à notre époque, coucher avec quelqu'un ne veut pas forcément dire s'engager dans une relation. Et c'est là que ça se complique vraiment.

Parce que quand on vient de coucher avec un homme, on a quand même partagé quelque chose, on s'est donné, on a reçu, il y a eu un échange. Donc ça ne veut pas rien dire. Ce n'est pas totalement insignifiant. En même temps, ça ne veut pas non plus dire qu'on se doit quelque chose. Ni qu'on débute quelque chose. C'est subtil. C'est peut-être un coup d'une nuit, ou peut-être pas. Et c'est assez compliqué d'aborder le sujet, là, tout de suite, dès le début, sans passer pour une folle furieuse.

Alors bien sûr, il y a des gens qui savent être clairs. Il y a des gens qui disent tout de suite « tu sais, je n'ai pas envie de m'engager dans une relation maintenant, j'ai juste envie de m'amuser, donc je veux savoir si tu es dans le même état d'esprit » (il vaut mieux dire ça avant l'amour sinon ça fait un peu traquenard quand même). Il y en a d'autres qui disent aussi « Je te rappelle très vite, on se revoit dans la semaine » ou « j'ai très envie de te revoir » et ça a le mérite de donner une indication sur la suite du programme.

Mais la plupart du temps, les choses ne sont pas si claires. La plupart du temps, tout ça reste très flou et à l'appréciation de chacun. On passe un bon moment, c'est très bien, et quand l'homme s'en va, il dit « à bientôt » ou « on s'appelle » ce qui reste très vague.

Ça reste d'autant plus vague que la fille, quand on lui dit « on s'appelle » entend « je t'appelle » et donc se retrouve à attendre devant son téléphone. Parce qu'il faut le savoir, une fille estime toujours que c'est au mec de rappeler. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. Ce qui est très bizarre quand on y pense parce que c'est aussi elle qui gère le plus mal l'attente...

Alors, comme tout ceci reste à l'appréciation de chacun, la fille tente de lire les signes. En attendant le coup de fil. Pour tromper l'attente en quelque sorte. Nous les filles, on se base sur notre super intuition de la mort qui tue, notre fameux sixième sens, et on interprète les choses pour essayer de savoir à quel point on lui a plu, au type. Pour essayer de savoir si on peut claironner et dire enfin à toutes nos copines « J'ai un mec », « Je suis en couple »... ou pas.

Et, attention messieurs, on interprète tout.

Déjà on se met des limites. On se dit des trucs du genre : s'il rappelle dans les deux jours, il est super accro. S'il envoie un texto dans les 24h, itou. S'il rappelle au bout de trois jours, c'est normal. S'il rappelle au bout de quatre jours, ça commence à être une histoire sans lendemain. S'il dépasse les quatre jours, il n'en a pas grand chose à faire, il appelle juste parce qu'il a un minimum d'éducation et que ça ne se fait pas de ne pas rappeler du tout.

Ça c'est un premier point. C'est le minimum du fonctionnement féminin.

Mais on analyse aussi la soirée. Il a dit : « il faudrait que je t'emmène en Bourgogne, tu verras, c'est hyper beau », ça veut dire qu'il envisage un avenir commun. Plus subtil : il s'est endormi en me serrant dans ses bras, bon point. Il a dormi à l'autre bout du lit, mauvais point. Il m'a embrassé au réveil, bon point. Il était de super mauvaise humeur le matin, mauvais point. Il a été chercher les croissant, excellent point. Il a parlé de son ex, point tendancieux. Il a dit qu'il ne voyait pas le temps passer en ma compagnie, bon point. Il m'a empêché de dormir toute la nuit, bon point. Il s'est endormi comme un bébé après l'amour, moyen. Il a dit au revoir en m'embrassant, bon point (encore mieux si le baiser est accompagné d'un regard intense, d'un « hug » ou d'une caresse sur la joue). Il a dit au revoir en me touchant les fesses ou l'entre-jambes, mauvais point.

La liste n'est évidemment pas exhaustive.

Le point positif dans tout ça, c'est que ça nous fait un super sujet de conversation. On en discute, on décortique les faits et gestes du monsieur, on demande l'avis des copines, on en rigole, c'est assez sympa. Le point positif aussi, c'est que c'est quand même vachement plus drôle de se prendre la tête sur un type que de ne s'intéresser à personne. N'avoir personne en vue, sur qui fantasmer ou sur qui s'énerver, c'est ce qu'il y a de moins drôle, en fait. Et puis, on dit qu'on n'aime pas ça, mais en fait, je crois qu'on aime bien (et ça m'arrache un peu la bouche de l'avouer. Quand même.)

 

Pas de panique, je ferais aussi un post bientôt sur "pourquoi les débuts c'est bien"


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Deep in thought by ~final-testament on deviantART

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 00:25

Quelques statistiques reçues par mail :

« Ça prend 7 secondes pour que la nourriture se rende de votre bouche à l’estomac.
Un cheveu humain peut supporter le poids de 3 kg.
Le pénis de l’homme moyen est 3 fois la longueur de son pouce.
L'os de la hanche est plus solide que du ciment.
Le cœur d’une femme bat plus vite que celui d’un homme.
Il y a environ mille milliards de bactéries sur chacun de vos pieds.
Les femmes clignent des yeux 2 fois plus souvent que les hommes.
La peau d’un humain moyen pèse 2 fois plus que son cerveau.
Votre corps utilise 300 muscles, juste pour se tenir en équilibre lorsque vous êtes debout.

Les femmes qui lisent ceci, ont déjà fini de lire ce message.
Tandis que les hommes sont encore en train de mesurer leur pouce ! »

Bon, comme il y a beaucoup de lecteurs hommes sur ce blog, vous allez pouvoir réagir et me dire si ça se vérifie (la taille et le fait que vous avez arrêté de lire, tout m'intéresse...).

De mon côté, j'ai déjà mené ma petite enquête. J'ai fait passer cette blague à un ami et je l'ai vu immédiatement commencer à mesurer son pouce et à réfléchir intensément pour vérifier mentalement si ça correspondait à la longueur de son pénis. Ça avait l'air assez compliqué. Il fronçait les sourcils et tout. Il m'a d'ailleurs demandé « au repos ? », ce à quoi je n'ai pas su répondre, forcément ce n'est pas moi qui ait inventé la blague, je n'ai donc pas fait une enquête fouillée sur le sujet (ce qui n'est pas tout à fait vrai puisque, après ma révélation de taille, j'ai cherché à savoir combien d'hommes étaient pourvu d'un pénis king size, quelle était la taille moyenne en France, etc. Et je m'étais même dit que j'en ferais un article, histoire d'intéresser le peu de filles qui passent sur ce blog).

Bref. Cet ami m'a affirmé que ce n'était pas vraiment exact, cette histoire de pouces (ça m'a beaucoup déçue parce que je pensais avoir enfin trouvé un moyen de savoir ce que les hommes ont dans le pantalon tout en restant super discrète : « Fais voir tes mains ? Ooooh ! Tu as de très jolis pouces, dis moi ! »). Il a aussi confirmé qu'il n'avait pas lu la blague jusqu'au bout puisqu'il a rigolé de la fin à peu près une demi heure après l'avoir reçue (et s'être mesuré le pouce dans tous les sens).

Effectivement, quand on y réfléchit, ça paraît un peu louche, cette histoire de pouce. D'abord parce qu'il faudrait aussi faire une enquête pour savoir si le type a fait du piano par exemple. Parce que le piano, quand on en fait jeune, ça allonge les doigts. Parfaitement. Donc les hommes qui jouent du piano ont les pouces particulièrement longs. Mais pas naturellement. Donc, ils faussent la donne.

Ensuite, ça voudrait dire aussi que tous les hommes grands ont de grand pénis. Parce que généralement, les hommes grands ont de grandes mains. Souvent, ils sont assez proportionnés. Mais ça ne marche pas pour le sexe. Pas de ce que j'ai pu vérifier par moi-même en tout cas. Ce serait un peu facile, les mecs d'1m90 auraient un succès fou. Et les plus petits seraient complètement lésés (alors que, d'après mon expérience, les petits peuvent parfois être très surprenants dans le pantalon...).

Après, j'ai entendu d'autres trucs pour savoir ce que les hommes ont dans le slip sans même aller y jeter un œil (on n'est pas des bêtes). J'ai entendu dire que la taille du pénis était égale à la taille entre le pouce et l'index quand les doigts sont bien écartés l'un de l'autre. Il y a aussi des filles qui ont remarqué à la plage que les types qui portaient un caleçon ou un maillot de bain vert paraissaient généralement mieux lotis à ce niveau là. J'ai un peu des doutes sur ce point, ça ne me paraît pas super scientifique, mais je vais continuer à mener mon enquête. Il n'y a pas de raison que mes trois lectrices restent sur leur faim...

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 00:00

Je ne suis pas cool. C’est un truc qu’il faut savoir. Et je pense d’ailleurs (je m’avance peut-être un peu, là) que la plupart des filles sont comme moi : pas cool. On fait semblant d’être cool, on essaye d’être cool. On fait des efforts pour être cool, pour devenir cool et pour avoir l’air cool. Mais en fait non. Notre moi profond, notre instinct, notre nature c’est d’être pas cool. Inquiètes. Pas sûres de nous.


On lutte contre ça, hein, faut pas croire. Enfin, la plupart des filles luttent contre ça parce qu’elles sont persuadées que ça fait fuir les hommes.


Du coup, on fait genre : « Tu n’es pas pour le concept de fidélité ? Ouais ok, pourquoi pas, moi non plus de toute façon, ça ne me gêne pas que tu voies d’autres femmes » alors qu’on pense « Mince ! Si je lui dis que je veux l’exclusivité il va partir c’est sûr. Alors que si je fais semblant d’être d’accord, il va rester et après il va tomber amoureux de moi et du coup il n’aura pas envie d’aller voir ailleurs ». Sauf que le résultat, c’est que dès que le type ne donne pas de nouvelles pendant quatre jours (oui c’est précis), on se met à paniquer, on se dit qu’il est dans les bras d’une autre, et, en plus, on ne peut s’en prendre qu’à nous-même ce qui est quand même très énervant. On ne peux pas faire de scène, on ne peut pas se plaindre, on peut juste se blâmer. Ce qui est quand même très énervant (bis).


Ou alors, on dit aussi des trucs du genre : « Ouais, ok, tu m’appelles quand tu veux, y a pas de soucis, je m’en fiche de toute façon, ma vie est déjà tellement remplie tu sais », alors qu’on sait très bien qu’on va attendre bêtement en regardant notre téléphone d’un œil torve. Du moins, on devrait le savoir.


Parce que là où ça coince, c’est qu’à force de se dire qu’on est cool, on finit par oublier qu’on ne l’est pas. En tout cas, moi, c’est mon cas. Je pense sincèrement que je ne vais pas attendre son coup de fil, je pense sincèrement que je vais réussir à penser à autre chose, je pense sincèrement que je peux tenir le choc et que je m’en fiche. J’ai tendance à croire que je suis cool. Mais au bout de trois jours, je dois bien me rendre à l’évidence : je suis cool uniquement si l’homme en question me rappelle très vite, si je suis l’objet de toutes ses attentions, s’il me rassure et me fait comprendre qu’il est vraiment bien avec moi et qu’il a très envie que ça dure.

Sinon, je suis une boule de nerfs très rapidement. Une espèce de condensé d’insécurité. Qui, très vite, tourne à l’obsession. Ce qui est très très mauvais, parce qu’il y a alors un risque que quand le type se manifeste à nouveau, je sois très énervée. Et que ma couverture de « fille cool » tombe. Pas bon du tout.

Parce qu’au final, il vaut mieux avoir annoncé la couleur tout de suite, plutôt que de laisser le mec découvrir que je ne suis pas cool, en vrai. Je lui ai menti. Il a l’impression d’être lésé, de s’être fait avoir sur la marchandise. Il risque même de mal le prendre (ce qui est un comble quand on y pense, zut, c’est quand même lui qui n’est pas assez attentif à moi).


Bref. Je ne suis pas cool. Je le sais. Maintenant, j’ai abandonné tout espoir de devenir cool. C’est trop tard, je suis trop vieille, et mes expériences ont prouvées que, quelque soit le type et le degré d’amour que je lui porte, ou pas, je ne suis pas cool. Il faut juste que j’apprenne à le montrer. Dès le début. Ca permettra de gagner du temps.


Illustration :
It's Cool by *stefunny on deviantART 

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 13:34

Le bon coup existe, je l'ai rencontré. Ouais. Je sais. Dit comme ça, ça fait prétentieux et personne n'y croit. Tout le monde se dit que le bon coup de l'une peut être le mauvais coup de l'autre, qu'il n'y a pas de définition du bon coup, que c'est une question de langage des corps, justement. Qu'un homme avec qui on s'entend super bien sexuellement n'est pas forcément un homme avec qui toutes les femmes vont bien s'entendre sexuellement. Et bien non, j'insiste, je persiste, et je signe : le bon coup existe, je l'ai rencontré. Et je ne suis pas la seule en plus. J'en ai discuté avec mes copines et elles sont d'accord, ça doit forcément vouloir dire que c'est vrai.

Alors, je vous rassure, on n'a pas toute essayé le même type pour lui mettre des notes et décider que c'est un bon coup. On a chacune de notre côté expérimenté une relation avec un type qui, définitivement, était un bon coup. Pour tout le monde. Si, si. Pourtant, je n'y croyais pas moi même.

Pour commencer, il va falloir mettre un coup dans les clichés et les idées reçues concernant le bon coup.

Donc : un bon coup ce n'est pas un homme qui a eu plein d'expériences et qui est super bon niveau techniques du sexe. Je sais, c'est bizarre, mais c'est comme ça.

Ce n'est pas non plus un type qui réfléchit aux différentes manières de faire atteindre l'orgasme à sa partenaire. Paf ! Une autre idée reçue qui tombe en miette.

Ce n'est pas non plus quelqu'un qui tient super longtemps et qui peut faire l'amour pendant des heures. Non, non, non, je dirais même plus, au secours !

Ce n'est surtout pas quelqu'un qui fait du rock acrobatique au lit, en vous faisant changer de positions toutes les trois secondes. Au secours, bis.

Ce n'est pas forcément quelqu'un qui a un pénis king size, même si ça peut aider (oui, je sais, je m'apprête à aller à l'encontre de mes précédentes convictions et à dire que « ce n'est pas la taille qui compte »... et à le penser en plus).

Enfin, et peut-être avant tout, ce n'est pas un homme qui pense. Parfaitement. Ça ne veut pas dire que c'est un idiot non plus, attention, je n'ai pas dit ça.

Après de multiples brainstormings et de multiples expériences (comment ça je me la pète ?), je suis en mesure de dire qu'un bon coup, c'est un homme qui ne pense pas. Plus exactement, c'est un homme qui ne réfléchit pas pendant l'amour. Et c'est très rare.

C'est un homme qui ne se dit pas « il faut que j'assure », ni même « comment lui faire atteindre l'orgasme », encore moins « il faut que je tienne longtemps, il faut que je tienne longtemps, il faut que je... ».

C'est un homme qui n'est pas dans la performance. C'est un homme qui ne pense à rien, un homme qui « débranche » pendant l'amour. Qui est juste là, maintenant, à l'instant T et au moment M. Qui est absolument présent. Avec son corps. Qui laisse son corps être à l'écoute de celui de sa partenaire, mais qui ne se pose pas de questions. Qui désactive son cerveau. Qui est sincèrement à ce qu'il fait.

C'est quelqu'un qui aime profondément faire l'amour, pour qui ce n'est pas un tabou, pas un problème, pas un concours, pas une façon d'affirmer sa virilité. Quelqu'un qui ne fait pas les choses parce qu'il faut les faire. Par exemple, qui ne fait pas un cunilingus parce que c'est désormais devenu un passage obligé du sexe, un genre d'apéritif, comme l'est devenue la fellation. Parce que peu importe la manière dont est exécuté l'acte, si c'est fait avec technicité mais sans plaisir, ça se sent. C'est donc quelqu'un qui, s'il fait un cuni, le fait parce qu'il en a envie, parce qu'il aime ça, parce qu'il y prend plaisir. C'est tout.

Qui ne fait d'ailleurs rien en se forçant, ou en pensant que c'est ce qu'il faut faire. C'est quelqu'un qui s'écoute avant tout, et qui est à l'écoute, bien-sûr. Instinctivement.

C'est quelqu'un qui fait l'amour parce qu'il aime faire l'amour, tout simplement. Et ça n'a donc pas grand chose à voir avec les sentiments, même si c'est certainement encore mieux quand il aime sa partenaire.

C'est un oiseau rare, donc, parce que finalement, et bizarrement, peu d'hommes aiment à ce point là faire l'amour, sans se poser de question. Mais ils existent, et ça, c'est quand même super rassurant.

 

Illustration :

in my bed by ~ZiggyAnn on deviantART

 

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 01:31

Voilà. Je ne poste pas pendant une semaine, et quand je reviens c'est pour râler. Parce que dans la série "Gwendoline découvre la vie", Gwendoline (oui, elle-même) vient de découvrir que franchement, c'est pas facile, la communication entre les êtres humains. Carrément. Il n'est jamais trop tard pour se rendre compte de certaines choses en même temps... Mieux vaut tard que jamais, et toutes ces sortes de choses. Bref. Comme le sexe, c'est de la communication, de l'échange, du dialogue (je parle de dialogue des corps, là), le sexe c'est pas facile. Ça va mieux en le disant.

Je pourrais m'arrêter là, sur ce mini post coup de gueule, parce qu'en fin de compte, en quelques phrases, tout est dit, mais comme je suis une grande communicante, je vais développer.

Parce que c'est quand même bizarre. On nous a toujours dit que le sexe, c'est mieux quand on est amoureux (quand je dis « on », c'est l'entourage, les films, les séries, les livres, la culture populaire, quoi). Très bien. Je dirais même plus : ce n'est pas faux.

Mais comment ça se fait que dès fois, on n'est pas amoureux, et pourtant le sexe est génial ? Comment ça se fait que dès fois, on n'a pas de grandes affinités intellectuelles et pourtant au lit ça fonctionne ? Comment c'est possible que deux personnes qui n'arrivent pas à échanger trois mots, arrivent à dialoguer au lit ? Ça veut dire que le corps est totalement indépendant de l'intellect ? Que les corps peuvent arriver à se parler quand les cerveaux pêchent ? Quand on y pense, c'est étrange, non ? Ça ne devrait pas être comme ça. Parce qu'un type à qui on n'arrive pas à parler, c'est bien joli, mais il a beau faire l'amour comme un dieu, sur la longueur (hé, hé), ça ne tient pas la route. Et un type avec qui on peut discuter pendant des heures, si, quand il nous touche, c'est le néant total niveau sensation et extase, c'est pareil, ça risque de ne pas donner grand chose, au final. Alors, je ne parle pas de moi, là, pour une fois, je parle de tout le monde. Tout le monde est concerné, parfaitement. Qui n'a pas déjà rencontré quelqu'un en se disant « sexuellement c'est génial mais je n'ai rien à lui dire » ? Ou l'inverse ? Ah !

On est d'accord, je découvre la lune. Ce n'est pas nouveau tout ça, c'est même le propre des relations humaines. Pourquoi y a t-il des gens avec qui on peut parler pendant des heures alors qu'on vient juste de les rencontrer et d'autres à qui on n'aura jamais rien à dire ? Même combat, je sais. Ce qui est surprenant c'est que les corps ont des choses à se dire, indépendamment du cerveau. Personnellement, ça m'épate. Il ne m'en faut pas beaucoup, certes (je suis dans une période où je m'énerve assez facilement, vous l'aurez noté, mais aussi où je suis assez facilement interloquée par les choses de la vie... Ça me passera).

Évidemment dans un monde idéal, tout le monde aimerait tout le monde, et on pourrait tomber amoureux des gens avec qui on a une vraie affinité intellectuelle, et on aurait forcément des affinités intellectuelles avec ceux avec qui on a des affinités sexuelles (vous suivez ?). Et ce serait plus simple, et plus beau, et on se prendrait beaucoup moins la tête. Le prince charmant serait à tous les coins de rue, ce serait assez sympa. Ça rendrait peut-être le truc moins exceptionnel en même temps, du coup, ça enlèverait peut-être du charme. Et puis, je n'aurais pas à écrire des tartines pour essayer de comprendre la complexité des relations hommes-femmes, de démêler tout ça et d'en rigoler. En fait, ce serait simple.

D'un côté ça m'arrangerait bien. De l'autre, je ne suis pas sûre que ce serait aussi passionnant que ça... On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, et la crémière par dessus le marché, (et toutes ces sortes de choses...)

Illustration :

Dialogue by ~JPIshiro on deviantART

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 22:40

Ce qui est compliqué dans le fait d'être célibataire, ce n'est pas la solitude, toute relative, ce n'est pas non plus la difficulté de rencontrer des nouvelles têtes. Finalement, tout ça, c'est assez simple à gérer. Ce qui est difficile, c'est de recommencer à chaque fois. De se dire qu'on est resté un mois, deux mois, six mois avec un homme et que finalement, non, ce n'est pas le bon. Et qu'il faut tout refaire, rencontrer des personnes qui nous plaisent, instaurer une complicité, apprendre à se connaître...

Alors, ce serait chouette d'avoir un moyen de savoir si ça va fonctionner ou non, dès les premiers instants. Ça éviterait de perdre du temps. Ca permettrait aussi peut-être d'éviter les paumés. Parce que, bon, après tout, on n'a pas que ça à faire non plus. Et puis, l'horloge biologique tourne, mince !

Heureusement, il existe plein de trucs pour nous aider. Des scientifiques qui étudient le sujet, des magazines féminins qui nous proposent des tests (êtes-vous sur la même longueur d'onde ? Votre couple va-t-il durer ? Etc.). Et puis, il y a encore plus rapide : la calculette de l'amour. C'est trop bien, la calculette. Trop pratique. Pas besoin de passer des mois avec un type pour savoir si ça colle, dès qu'on le rencontre, hop, un coup de calculette, et on peut savoir si ça va marcher ou pas. Parce que le seul truc dont on a besoin pour s'en servir, c'est des prénoms. Ça, pour gagner du temps, c'est efficace.

Alors, comme je ne suis pas du genre à me laisser avoir par des tests bidons (ou des horoscopes), j'ai essayé avec des relations déjà finie, histoire de vérifier si ça marche. On ne me la fait pas, à moi... J'ai donc tapé « Gwendoline et Special K » dans la calculette. Et ça donne :

« À première vue, il peut paraître surprenant qu'un homme comme Specialk puisse tomber amoureux d'une femme comme Gwendoline, ou vice-versa, puisque les communications affectives entre ces deux prénoms semblent presque inexistantes ». Bon, je sais bien que j'ai choisi exprès des histoires finies pour tester l'efficacité de la calculette, mais ce n'est pas une raison pour être désagréable. Comme je suis particulièrement conciliante, on va admettre que la calculette a raison, allez.

« En fait, cet homme et cette femme sont assez proches l'un de l'autre, car ils ressentent tous les deux un sentiment de solitude inexprimé qui les fait aspirer à la sécurité émotionnelle par l'union avec un autre être. » Alors là, chère calculette, je trouve que tu te mêles un peu de ce qui ne te regarde pas et que tu tires des conclusions hâtives. Je pense que tu devrais quand même faire gaffe à ce que tu dis, parce que là, tu n'es pas très diplomate, excuse moi... Peut-être que pour faire passer le message, il faudrait mettre un peu les formes, histoire de ne pas être blessante. Parce que là, je te préviens que tu commences un peu à m'énerver avec tes jugements péremptoires, et que ce n'est pas très bon si tu veux que j'ai confiance en tes jugements par la suite.

«  Ainsi, le perspicace Specialk va-t-il peu à peu s'apercevoir que la hautaine Gwendoline, sous ses airs de suffisance et d'ambition froide, souffre en silence d'un besoin d'affection. » Je n'aime pas du tout cet usage abusif des adjectifs. Je crois que je hais cette calculette et que c'est réciproque. Mais comme je trouve ça bizarre qu'on puisse haïr une fille comme moi, je re-teste avec Monsieur S :

« Monsieur S est tout d'abord séduit par cette femme, qui a l'air de savoir ce qu'elle veut dans la vie, et qui lui semble également si douce et si féminine. En fait, même si Gwendoline est calme et réservée, Monsieur S ne doit pas en conclure pour autant qu'elle sera malléable et obéissante : ce serait une grave erreur. Cette femme est tout sauf docile ; elle est autoritaire et ne déteste pas commander. » Ca pourrait presque être flatteur si ça s'arrêtait à "malléable et obéissante", parce que ouais, j'ai du caractère et je trouve ça vachement bien. Malheureusement, ça se transforme en "autoritaire" ce qui est tout de suite beaucoup moins sympathique. Je crois malheureusement que ça se confirme et que la calculette persiste dans la voie de sa haine de moi. Je ne comprends pas bien pourquoi et ça m'attriste. Je trouve ça injuste.

«  Monsieur S saura vite déceler sous la froideur apparente de Gwendoline un profond sentiment de solitude et une vive sensibilité ». J'aimerai expliquer à la calculette que je vais bien et que je ne me sens pas seule, mais j'ai l'impression qu'elle restera campée sur ses positions. J'ai envie de crier « Je ne suis pas seule, je suis libre ! Je ne suis pas trop sensible, je ne suis pas une fiotte ! ». J'ai envie que la calculette m'aime.

« Côté sexe, pourquoi pas ? Gwendoline cache, sous des airs guindés, un réel appétit sexuel, ce qui ne peut pas déplaire à Monsieur S, à lui dont la fougue se contenterait mal d'une partenaire trop délicate ». Entre deux crises de larmes, je réussis à articuler que je ne suis pas guindée et que la calculette se trompe sur mon compte. Qu'elle doit confondre avec quelqu'un d'autre. J'avoue que j'ai du mal à comprendre tant de haine envers ma personne.

Suite à ça, (j'ai beaucoup souffert) j'ai décidé de ne plus voir la calculette, de rompre tout contact avec elle. J'ai décidé que ça n'allait pas être possible entre nous. Ça ne me fait pas plaisir, mais c'est comme ça. Et je suis très déçue.

Illustration :
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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 20:37
L'autre jour, conversation avec So' :
Moi (dans un jour de désoeuvrement) : « Je ne comprends pas, franchement, quand je rencontre un mec, il me paraît bien, ça se passe bien, et puis à chaque fois, il s'avère qu'il ne sait pas ce qu'il veut, qu'il est paumé. Comment je fais, moi, pour les repérer les paumés ? J'en ai marre. C'est comme les king size, ça, je voudrais vraiment qu'ils aient une pancarte sur le front, un truc qui clignote, qui permette de savoir où on met les pieds, mince ! »
So' (dans un jour de super patate) : « Ouais, de toutes façons, ils sont tous nuls, les mecs. Girl power !  On n'a pas besoin d'eux » (je crois qu'elle a même ajouté « Fuck ! ». Carrément.)
Il y a des jours où je suis assez d'accord avec ça. Mais en même temps, ça n'aide pas beaucoup parce qu'en fait, ce n'est pas vrai. Ce serait plus simple, on est d'accord. Mais on a quand même besoin des mecs. En général. Dans la vie.

Pas le même jour, conversation avec Tchi-Cha :
Moi (dans un jour de désoeuvrement, encore) : « Je ne comprends pas, franchement, quand je rencontre un mec, il me paraît bien, ça se passe bien, et puis à chaque fois, il s'avère qu'il ne sait pas ce qu'il veut, qu'il est paumé. Comment je fais, moi, pour les repérer les paumés ? J'en ai marre. C'est comme les king size, ça, je voudrais vraiment qu'ils aient une pancarte sur le front, un truc qui clignote, qui permette de savoir où on met les pieds, mince ! » (oui, je sais, on a l'impression que je me répète, mais j'ai le droit, parce que Tchi Cha, elle n'était pas là pendant ma conversation avec So', alors elle ne pouvait pas savoir que je m'étais déjà posé la question, et c'était important pour moi qu'elle donne son avis sur cette grave interrogation, ce questionnement existentiel qui me taraude, là, en ce moment, merci Special K et Monsieur S, d'ailleurs).
Tchi-Tcha (dans un jour de philosophie) : « Bah, je crois qu'à Paris, les mecs, ils sont tous paumés en fait. En province, ils ne sont pas comme ça. Paris, c'est la ville de tous les paumés. Et puis, on a passé 30 ans, les mecs qui restent et qui ne sont pas casés, il y a une raison. Ils sont immatures, ou perdus, ils ne savent pas ce qu'ils veulent. Ils ne nous reste plus que les rebuts de l'humanité en fait »
Ouais, ça demande réflexion. En même temps, moi aussi j'ai plus de 30 ans et moi non plus je suis pas casée. Je veux pas être considérée comme une rebut de l'humanité !

Encore un autre jour, conversation avec Chou :
Moi (dans un jour de désoeuvrement, décidément !) : « Je ne comprends pas, franchement... » (je vous épargne la suite parce que je crois que tout le monde a compris)
Chou (dans un jour d'empathie) : « oh la la ! Je ne comprends pas non plus. Je ne comprends pas, vraiment ça me dépasse. Je ne les comprendrais jamais, les mecs, jamais. Oh la la. Vraiment, ça me dépasse ! »
Oui. Moi aussi.

Une fois de plus, un autre jour, conversation avec Lilaï, ma super copine mariée deux enfants :
Moi (dans un jour de désoeuvrement, quel semaine...) : « Bla bla... Les mecs... Paumés... Savent pas ce qu'ils veulent... clignotent... mince ! »
Lilaï : « Les mecs sont cons, c'est tout ! »
Ouais, c'est pas faux non plus. C'est assez définitif en fait. Elle avait l'air sûre d'elle, bien convaincue. Je ne suis pas sûre que ça aide, mais ça fait du bien de s'énerver (j'ai des copines féministes, la preuve est faite).

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 00:55

Monsieur S a une idée précise de ce qu'il cherche chez une femme. Enfin, non. Monsieur S a plutôt une idée précise de ce qu'il ne cherche pas chez une femme. Monsieur S analyse et fait des cases. Monsieur S dit « si une femme aime les chevaux, c'est plutôt mauvais signe, parce que ça laisse entendre plein de choses sur son éducation. Déjà, ça a un côté bourgeois, l'équitation, ça sous-entend qu'elle a eu une enfance très protégée, très prout-prout. Ensuite, on surestime vachement les chevaux, meilleur ami de l'homme, service rendu à la nation tout ça, mais il y a des tests scientifiques qui ont prouvé que le cheval était l'un des animaux les plus bêtes du monde ! Alors, comment aimer une femme qui aime un animal aussi idiot ? ».

Monsieur S trouve aussi qu'une femme qui aime les chats c'est louche. Et une femme qui possède un chat c'est totalement rédhibitoire, ça veut dire « qu'elle n'est pas prête pour une relation de couple, qu'elle se suffit à elle-même. Avoir un chat, c'est comme envoyer un message à un homme pour lui dire « je n'ai pas besoin de toi » ».

Monsieur S a aussi des opinions tranchées sur certains prénoms qu'il ne trouve « pas sexy ». Et enfin, Monsieur S ne tombe amoureux que d'un type de fille : les brunes aux yeux bleus. Il sait que c'est idiot mais il ne peut pas lutter, c'est comme ça. Dit-il.

Alors, bien sûr, Monsieur S ne fait quand même pas une liste avec d'un côté les pour et de l'autre les contre quand il rencontre une nouvelle femme. Mais, plus ou moins consciemment, il analyse et note tout ce qui va ou ne va pas.

Attention, Monsieur S peut aussi noter les trucs positifs et s'exclamer « Oh, la la ! Le geste que tu viens de faire, là, la manière dont tu viens de réagir, c'est hallucinant. C'est exactement ce qui me fait penser que je pourrais vivre quelque chose de bien avec toi. On fonctionne pareil » ou dire, au milieu de nulle part « des fois, tu dis des choses ou tu fais des choses qui me touchent profondément, et tu n'en as pas conscience, c'est chouette ». (D'un côté, ça fait plaisir, de l'autre c'est flippant parce qu'on a vraiment l'impression d'être observée. Alors, quand on est avec un Monsieur S, mieux vaut ne pas trop y penser sinon c'est l'enfer et ça peut vite tourner à l'obsession : « Si je remonte cette mèche de cheveux, ça va lui plaire... ou pas ? », « Je pense à un truc, là, mais si je le dis, je coche une case positive ? Ou négative ? »).

Bref, de toute façon, peu de temps après, il confronte ça avec sa liste et ça le perturbe. Comment une fille qui aime les chevaux et les chats et qui n'est pas brune aux yeux bleus peut-elle le toucher à ce point ? C'est destabilisant. Et Monsieur S n'aime vraiment pas être destabilisé. Il aime contrôler.

Monsieur S est peut-être un genre à lui tout seul, au même titre que le Loïcos (il faut que j'étudie ça de plus près). Dans ce cas là, on peut affirmer sans trop se planter qu'il travaille dans les ressources humaines, ou dans un secteur où il doit manager des gens. Les évaluer. D'où, peut-être, une déformation professionnelle qui influe sur ses histoires de coeur.

Une chose est sûre, il n'est pas unique en son genre. Alors, on note certainement tous des petites choses qui nous touchent et d'autres qui nous énervent chez les gens qu'on rencontre. Mais sont-ils nombreux, ceux qui décident que ça ne peut pas marcher parce qu'on ne rentre pas dans des cases (ou que ça peut marcher parce qu'on rentre dans les dites cases... ce qui n'est pas beaucoup plus rassurant...) ?

Plus généralement : est-ce particulièrement masculin de rationaliser les histoires de cœur ?

 

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Thinking outside the box by `gilad on deviantART


 

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 18:46
L'autre jour, j'ai lu le portrait de Garance Doré dans Libé et j'ai eu une révélation. C'est ça que je veux faire dans la vie. Etre Garance Doré. Ou presque. Genre Garance Doré quoi. Parce que Garance, en 2006, elle a créé son blog, et un an après tout le monde la contactait, elle avait fait péter les stat' dans la blogosphère, elle avait plus de 50 commentaires par jour, et que des commentaires qui la complimentaient, et elle était devenue une référence, pas seulement dans le monde virtuel mais aussi dans le monde de la mode. Tout ça, je le savais avant de lire l'article de Libé puisque Garance, comme tout le monde, je l'avais découverte en surfant sur le Net.

Ce que je ne savais pas par contre, c'est que son blog, en plus de lui apporter une reconnaissance professionnelle et de la faire passer de l'ombre à la lumière, lui avait fait rencontrer l'amour. Ouais. Alors, je me suis dit, c'est un sacré bon plan cette histoire, je vais faire comme Garance et tout va s'arranger pour moi. Déjà, ça commence bien puisque j'ai un blog. Bon, je n'ai pas encore 50 commentaires par article, je n'écris pas tous les jours non plus, mais en même temps, c'est normal, ça ne fait pas non plus un an que je l'ai lancé, mon blog, et j'ai pas trouvé mon rythme (oui, c'est ça la raison, c'est pas du tout que je suis flemmarde...). Donc, ça peut s'améliorer.

Après, je me souviens que Garance au début de son blog, elle admirait vachement the Sartorialist, un blogueur new yorkais qui postait des photos de gens dont il admirait le style. Des gens pris dans les rues de New York. Alors elle linkait vachement sur lui. Et bien figurez-vous qu'elle a fini par le rencontrer et que c'est lui maintenant l'homme de sa vie. La classe quand même. Dans le genre je sors avec un new yorkais fan de mode, ça le fait (c'est mieux que l'argentin... même si on peut considérer que c'était une première tentative de « Garance's Life » pour moi... une incursion dans l'exotisme).
Bref. J'ai donc décidé non seulement de devenir célèbre et reconnue pour mon analyse pointue et subtile des relations hommes / femmes via ce blog, mais aussi de trouver l'homme de ma vie. En observant, donc, les blogs de mecs qui m'entourent, sur le même genre de thématiques (ça nous fait déjà un point commun). En organisant un casting virtuel en fait.

Alors, d'abord il y a Wam. Wam, il est super sympa avec moi, il trouve que ce que j'écris est super marrant, et fin et tout, et c'est déjà un très bon point pour lui (la flatterie ça marche à mort sur moi). Ensuite, dès le départ, il m'a mis dans ses liens, et ça c'est vraiment super génial (en allant visiter le blog de Wam, là, à l'instant, je viens de me rendre compte que non, j'y étais plus... Vlan ! Un mauvais point pour Wam...). Et enfin, Wam, il a un maxi tatouage dans le dos, tout le long de sa colonne vertébrale, et c'est assez intrigant pour moi, vu que je ne suis jamais sortie avec un mec tatoué. Jamais. Après, Wam il a aussi des tendances à l'exhibitionnisme, vu qu'il a quand même publié une photo de ses fesses sur son blog, et ça me fait un peu peur. Et surtout, il a avoué qu'il était sex addict. Enfin, il ne l'a pas dit comme ça, mais il a essayé de tenir un mois sans faire l'amour ni même se masturber, et il a tenu une semaine. Je trouve que c'est pas beaucoup....

En deuxième, il y a Raphaël Conforti. Raphaël il est aussi plutôt sympa avec moi, et il tient un blog qui est le pendant masculin du mien, ce qui est plutôt pas mal pour un début. Il est célibataire depuis un an aussi, et il se dit qu'il est plutôt bien comme ça et même des fois ça l'inquiète un peu de se sentir si bien tout seul. C'est le genre d'interrogations qu'il peut m'arriver d'avoir. Raphaël a l'air d'avoir pas mal de succès avec les femmes ce qui laisse entendre que c'est un mec pas mal, ou en tout cas un mec charmeur, ce qui est bien aussi. Après, Raphaël a quand même avoué qu'il se reconnaîssait dans mon portrait de Loïcos, et ça c'est pas bon du tout. Les Loïcos, j'ai déjà vachement donné et j'avais dit que j'arrêtais. Alors, j'hésite.

En troisième, il y a Alexander Stuff. Mais je crois que ça ne va pas être possible entre nous parce qu'Alexander aime les filles bêtes et que, comme chacun a pu s'en rendre compte, je suis très intelligente.

Et enfin, il y a Parazar, qui paraît assez fin comme garçon, sensible même (ça lui arrive de s'insurger quand je dis des trucs un peu trop caricaturaux sur ce blog). Mais entre Parazar et moi, rien ne sera jamais possible parce qu'il habite à Dakar et que moi, je suis vraiment contre les relations à distance (sauf s'il habite New York, comme l'amoureux de Garance, ça c'est pas pareil, là je veux bien).

Voilà.
Maintenant je me rends compte que je ne surfe pas assez sur les blogs de mecs, parce que quatre, pour un casting, c'est pas beaucoup quand même.
Je crois aussi que je vais peut-être faire vraiment comme Garance et commencer par me concentrer sur l'avenir professionnel de mon blog. Non seulement ça me rendra célèbre, mais en plus, ça augmentera les lecteurs, et donc les possibilités de castings.
La route est longue mais j'ai confiance.

Illustration :
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 23:25

Il n'y a pas que la notion du temps qui nous différencie des hommes, il y a aussi la question du timing. Très important la question du timing. On sait bien que dans toute relation amoureuse, le plus important, c'est d'arriver au bon moment. Il faut que ça colle, il faut qu'il y ait un feeling, de l'attirance, mais il faut aussi que les deux soient prêts à vivre une histoire. Par exemple, Special K est typiquement le genre d'homme que décrit Miranda dans Sex And The City : il n'a pas d'ampoule allumée au dessus de sa tête, il n'est libre pour personne. Il n'en aura sûrement que très tard, dans plusieurs années, quand il aura fait le tour des joies du célibat, qu'il commencera à se sentir vieux, que tous ses potes seront mariés avec enfants et qu'il se dira que s'il ne se case pas bientôt il ne se casera jamais (comment ça, je suis cynique ?). Le bon timing, pour Special K, ce sera à ce moment là. D'ici là, aucune fille n'aura sa chance. Alors il y a pas mal de mecs dans son genre, mais ce n'est quand même pas la majorité.

En revanche, tous les hommes sont très attentifs au timing, et pas de la même manière que les femmes. Moi, quand j'ai rencontré Special K (on y revient, oui, je sais, ça devient lourd), je n'étais pas du tout prête à vivre une relation sérieuse. Pas du tout prête à m'engager et surtout pas à tomber amoureuse. Je voulais juste une transition pour me sortir de ma rupture avec Ex-ex. Je ne savais plus trop où j'en étais, j'avais juste envie de plaire, de me rassurer pour pouvoir repartir sur de bonnes bases avec quelqu'un. J'ai choisi Special K sciemment, parce que je le connaissais un peu et que je savais qu'il était du genre Loïcos, du genre qui ne s'attache pas, du genre ludique et du genre à qui je plais. Ça paraissait parfait comme plan. Ça ne l'était pas, vu que quand on sort avec un Loïcos, la règle de base c'est de ne pas s'attacher... Special K ne devait être qu'une transition.

Après notre premier rendez-vous, quand il m'a envoyé des textos pour me dire à quel point il avait adoré la soirée, à quel point il avait envie de m'embrasser etc., j'ai tout de suite mis le hola, du genre « ouh la la je ne suis pas prête, je sors d'une rupture, au secours, au secours, je ne veux pas d'une relation, sois cool, je ne sais même pas si je suis capable de sortir avec un autre garçon ». Je n'étais pas du tout dans le bon timing. Mais au deuxième rendez-vous, quand j'ai vu que vraiment ça collait bien entre nous, je me suis dit, à bas le timing, allons-y. Ce n'est peut-être pas le meilleur moment, c'est peut être trop tôt, mais on ne tombe pas tous les jours sur quelqu'un qui nous plait, alors, hop, sautons sur l'occasion (sans mauvais jeu de mots) et lançons nous dans l'aventure. J'y suis allé. Et je ne regrette pas de m'être lancée. J'ai fait fi du timing. Mais Special K, lui, n'a pas allumé l'ampoule tout ça parce que ça marchait bien entre nous. Et monsieur S non plus.

Monsieur S, je l'ai rencontré il y a un mois. Monsieur S sortait d'une relation longue, avait besoin de s'amuser, ne cherchait pas à se caser mais voulait une transition. Il ne s'attendait donc pas à ce que ça marche entre nous. Il ne s'attendait pas non plus à avoir envie d'une vraie relation avec moi. Mais au lieu de se dire que tant pis pour le timing, maintenant que j'étais là ça valait le coup quand même d'essayer, Monsieur S a préféré tout arrêter, le temps de faire le point et d'être prêt. Pour lui, il était plus sûr de rompre et de me rappeler plus tard que d'essayer d'avoir une relation. Pour moi en revanche, quand il a rompu, il a loupé le coche.

Alors la vraie question dans cette histoire (à part pourquoi je tombe toujours sur des histoires compliquée) est : est ce que les femmes laissent plus de chance aux hommes ? Est ce que, quand une fille tombe sur quelqu'un qui lui plait vraiment, elle est capable de changer d'avis et de se laisser embarquer dans une histoire, même si ce n'est pas le meilleur moment ? Et surtout : y a t-il une bonne manière d'agir quand le timing n'est pas bon ?

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Time by ~sabotazystka on deviantART

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Présentation

  • : ChaBaDaBaDa
  • : Un homme et une femme... chabadabada... Ce blog a été créé par une célibataire qui en avait marre de ne rien comprendre aux relations hommes / femmes. Depuis la célibataire s'est mise en couple et a eu un enfant. C'est pas pour ça qu'elle comprend mieux ce qui se passe, alors elle continue à le raconter, à se poser des questions, et à rigoler parce que mince, c'est quand même assez poilant en général ces histoires de Mars et Venus.
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