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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 20:00

Mon copain bouddhiste, il dit que j'ai une intuition délirante. Il a même calculé mon chiffre « bouddhistique » qui le prouve. Mon chiffre, il symbolise l'intuition ET la passion. Rien que ça ! Mais rien à voir avec l'intuition féminine de base, hein. Moi je suis à un niveau bien supérieur. A un tel niveau que si j'étais bouddhiste, je serais amenée à faire de grande choses, à révolutionner le monde, ou à apporter la bonne parole, des trucs comme ça. Peut-être même qu'avec mon intuition je pourrais prévenir les grands de ce monde des trucs qu'il faut faire ou pas, comment éviter les grands conflits, comment agir pour rétablir la paix au Moyen Orient, des trucs comme ça. Mais bon, je ne suis pas bouddhiste, alors mon intuition elle me sert juste pour la vie de tous les jours, et c'est pas tout le temps facile à gérer. Parce que dès fois, je ressens des trucs que je préfèrerais ignorer.

Genre, quand je suis sortie avec Special K (oui on en revient toujours à lui, c'est une obsession, je sais...), j'ai tout de suite su qu'il allait me plaquer. Vraiment. D'ailleurs, je l'ai dit à tout le monde. J'ai dit « J'adore ce mec, ça se passe super bien entre nous, je pense même que ça pourrait être l'homme de ma vie, ou mon âme soeur un truc comme ça, mais je sais qu'il va me plaquer. C'est une certitude. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais je sais qu'il va me plaquer. Je sais que je vais au casse-pipe, mais je trouve que ça vaut le coup quand même... ». Oui, je suis du genre à me dire qu'il faut prendre ce qu'il y a de bon à prendre. Après, je ne me doutais quand même pas que je continuerais à penser à lui 6 mois après la rupture. Intuition, oui, mais on ne peut pas tout savoir non plus.

Parce que le truc, c'est que quand on pense avoir trouvé l'âme soeur, c'est très difficile d'admettre que ce n'est pas le cas (encore plus si votre copain bouddhiste vous calcule votre chiffre bouddhistique et détermine que vous avez une intuition hors du commun.. parce que là vous vous dites que vous ne pouvez vraiment pas vous planter).

Faut dire qu'on n'est pas aidées non plus. Parce qu'on a toutes rêvé du prince charmant. Et on a toutes été bercées par des histoires qui finissent bien. Dans les contes ou dans les comédies romantiques, quand les héros ont un coup de foudre, ça finit forcément bien. Même s'il y a des embûches, même si le type se casse à un moment donné, il finit par se rendre compte de son erreur et par découvrir qu'il a failli passer à côté de la femme de sa vie. Alors il fait tout pour reconquérir sa belle et il y arrive.

Dans la vraie vie, c'est plus rare. Dans la vraie vie, le type peut très bien ne jamais se rendre compte qu'il passe à côté de la femme de sa vie. Ou s'en rendre compte des années plus tard, et généralement c'est trop tard (oui parce que nous les filles on veut bien attendre un peu, mais au bout d'un moment, il faut qu'on passe à autre chose, on ne peut pas rester sans rien faire à se dire qu'à un moment donné notre grand amour va revenir...). En même temps, on ne sait pas, hein... Moi ça fait 6 mois que c'est fini, ça ne fait pas un an ou sept ans, comme Carrie et Mr Big. Allez savoir, peut-être que ça va s'arranger et que Special K va, d'ici quelques années, me faire une déclaration d'amour enflammée (garf, les contes de fée !!! on n'en sort jamais...)

Bref. Peut-être que je devrais devenir bouddhiste, allons-y à fond. Suivre les enseignements d'un maître gourou qui m'apprendrait à développer encore plus mon intuition déjà naturellement exacerbée. Histoire de voir plus loin. Parce que là, mon intuition me disait qu'il allait me plaquer, mais pas s'il allait revenir. Gros trou dans l'intuition, là, grosse faille. C'est ça qui est un peu embêtant. Je vais y penser dans mes résolutions pour 2009. Travailler mon intuition jusqu'à devenir médium. Carrément. Ce serait pratique, ça m'éviterais de perdre du temps. En même temps, je me connais, je crois que j'aurais quand même vécu cette histoire. Même en sachant que c'était totalement perdu d'avance, sans aucun espoir de s'arranger. J'y serais allée, rien que pour les deux mois de bonheur que c'était. Comme ça j'aurais eu l'impression d'être Juliette avec son Roméo, ou Iseult avec son Tristan. L'impression de vivre dans une tragédie et d'être une vraie romantique. Après les contes de fée, les tragédies... on n'en sort jamais (bis repetita) !

 

Illustration :

sweet intuition by ~maDmoiseel on deviantART

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 22:38


Ma tata Gwenda, elle est trop forte en conseils et en séduction. Tata Gwenda, elle a peut-être un nom pas super glamour, mais elle sait comment attraper les garçons. Elle en a eu plein dans sa vie, et elle dit qu'ils fonctionnent tous un peu pareil. Quand même. A la base. Après, quand on apprend à les connaître, il y a des trucs qui changent, mais quand il s'agit de les séduire, ils répondent tous aux mêmes signaux. Jusque là, c'est facile... Alors, tata, elle m'a dit un jour :

Pour draguer un peu, lâche tes cheveux
Si tu n'as pas de cheveux, maquille tes yeux

Pour draguer beaucoup, montre tes genoux

Pour tous les appâter, botte tes pieds

(oui tata Gwenda, en plus d'être une pro de la séduction, a aussi une âme de poète)

Bon, vous allez me dire que j'ai découvert l'eau chaude, là, mais n'empêche qu'il y a des choses qu'on oublie quand on a pas été célibataire depuis longtemps. Moi, j'avais oublié qu'en matière de séduction, il y a des trucs super basiques qui marchent à tous les coups. C'est le cas des cheveux par exemple.

Le jour où j'ai arrêté de les attacher pour laisser flotter au vent ma belle crinière ondulée, personne n'en est revenu. Même mon vieux voisin du dessus, qui pourtant ne me porte pas dans son coeur, m'a fait une déclaration d'amour dans l'ascenseur à base de « je ne vous avais pas reconnue (sympa...) avec vos cheveux, là, qu'est ce que vous êtes jolie, ça vous va vraiment bien ». Bon, ça c'est fait, je peux séduire un septuagénaire, c'est toujours ça de pris. Et ce n'est pas le seul à m'avoir fait la remarque. Je précise, sinon, je sens que la démonstration n'est pas convaincante. En vrac, les amis, les amies, les collègues, les cousins... Il y a même une fille dans le métro qui m'a demandé l'adresse de mon coiffeur parce que, je cite, « avoir une jolie coupe longue bouclée c'est tellement rare ». Donc les cheveux, niveau pouvoir de séduction, c'est prouvé.

Pour aller encore plus loin, j'ai testé la jupe, ou plutôt la robe. Là j'ai carrément eu droit aux coups de klaxon dans la rue, aux sifflement des ouvriers du bâtiments, et aux regards appuyés dans le métro. Les « Vous êtes charmante mademoiselle », on dit qu'on n'aime pas, mais quand c'est dit comme ça en passant et que ça ne se transforme pas en conversation drague lourde, on adore.

Si j'ajoute mes bottes, c'est carrément l'hécatombe, limite les gens s'évanouissent dans la rue devant tant de beauté (comment ça j'en rajoute ?).

Bref. Tout ça pour dire qu'en matière de séduction, ce sont les trucs les plus simples qui fonctionnent. Je sais maintenant que si je vais à une soirée, je sors la jupe, les bottes et les cheveux, et je suis sûre de séduire un garçon. Après qu'il soit beau, intelligent, drôle et qu'il me plaise, c'est une autre histoire. Mais au moins, je fais du bien à mon égo. Ce qui est très loin d'être négligeable. On dit merci tata Gwenda...


Illustration :

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 15:10

Comme je l'ai déjà dit, Facebook, c'est super pratique pour draguer. Là où ça devient moins pratique, c'est quand on rompt avec quelqu'un qu'on a rencontré par Facebook et qui, donc, fait partie de notre liste d'amis. Parce que là, ça devient carrément difficile à gérer. J'irais même jusqu'à dire que ça complique très largement la rupture et le processus de deuil.

Moi, quand j'ai rompu avec Special K (soyons exacte, c'est plutôt lui qui a rompu avec moi...), je l'avais dans ma liste d'amis. Forcément. Et ça n'a pas été facile...

Première semaine, je continue à aller sur Facebook régulièrement. En me disant qu'il n'y a pas de raison, et puis qu'il ne faut pas qu'il voit qu'il y a une différence dans mon comportement tout ça parce qu'il m'a plaquée. Franchement. Je continue à vivre ma vie tout va bien. (et puis comme ça, il peut voir que je suis en ligne, et si jamais il a des regrets, il peut me contacter super facilement, l'air de rien...)

Deuxième semaine, je continue à aller sur Facebook régulièrement, mais il ne me contacte pas. Pas grave, puisque pour moi tout va bien. D'ailleurs, comme je suis super finaude, je vais faire passer des messages subliminaux grâce à mon statut. Du genre « Gwendoline a la pêche », ou « Gwendoline s'en fout ». Malin, non ? N'empêche qu'il ne réagit pas...

Troisième semaine, ça m'énerve un peu, surtout qu'il commence lui aussi a mettre à jour son statut avec des phrases du genre « Special K est heureux », voire « Special K est plus heureux que toi ». Du coup, j'ai un peu l'impression qu'il y a une femme dans sa vie, ou du moins qu'il y a « quelque chose de nouveau dans sa vie ». Alors, je vais visiter sa page. Je regarde ses amis, ses nouveaux amis, ce qu'il font, où ils bossent, si elles sont jolies, si elles sont son genre. Je fais même des recherches Google pour en savoir plus. Je regarde à qui il parle, qui écrit sur son mur et qui lui envoie des « hugs ». Bref. J'espionne. Parce que ce qu'il y a de bien sur Facebook, c'est qu'on ne peut pas savoir qui visite votre page ni quand (ni combien de fois par jour). On peut donc s'en donner à coeur joie... Youpi, je suis une espionne. Mais je ne suis pas très fière de moi...

Quatrième semaine, je suis très énervée, je visite sa page tout le temps et j'ajoute plein de nouvelles photos de moi en train de faire la fête pour qu'il voit bien que je m'amuse comme une folle sans lui. Parce que, zut, il ne faudrait pas qu'il croit que je n'arrive pas à me remettre de notre rupture quand même. Je m'en fiche, moi. Cette histoire, elle était nulle de toute façon. Je suis bien mieux sans lui, ah, ah ! Je change aussi la photo de mon profil régulièrement pour que ça apparaisse sur sa page et qu'il pense à moi. Qu'il regrette de m'avoir plaquée, parce que je suis super belle, et super drôle, et je m'amuse. Et toc! Je suis de moins en moins fière de moi et je pense à lui tout le temps.

Cinquième semaine je décide enfin de boycotter Facebook. D'abord, c'est très énervant, je ne peux pas voir s'il visite ma page ou non. Je ne sais même pas si tout ce que je fais sert à quelque chose. C'est nul, Facebook. Je me retiens pour ne pas y aller. Ça me fait louper pas mal de soirées, mais j'assume.

Après quelques temps, quand ça va mieux, j'y retourne et je change les paramètres pour ne plus recevoir de nouvelles de lui. Comme ça, je peux continuer à avoir des nouvelles de mes vrais amis et ne pas savoir ce qu'il devient, lui. Et puis, quand j'ai une petite rechute, je peux toujours retourner sur sa page... Hum...

Bref. Tout ça pour dire que Facebook, c'est très pervers. Et qu'il est très facile de basculer du côté obscur de la force, et de devenir une espionne. Pas joli, joli tout ça. Alors, non seulement ça ne renforce pas l'estime de soi mais en plus, ça n'aide pas à passer à autre chose.

Facebook : 1, processus de deuil : 0.

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 18:54

J'ai un ami, appelons-le Q,  qui voyait une fille, juste comme ça, histoire de s'occuper. Comme il n'en avait pas grand chose à faire, il avait peur qu'elle s'attache (pourquoi les hommes sont toujours persuadé qu'on va forcément s'attacher et tomber très amoureuse d'eux, c'est un autre débat...) Il essayait donc toujours de se montrer froid avec cette fille, appelons la S, et ça ne marchait jamais. Pourquoi voulait-elle malgré tout continuer à le voir ? Certainement parce qu'elle n'en avait pas non plus grand chose à faire de lui et qu'elle ne voyait donc pas où était le problème. Mais surtout, le fond du truc, c'est qu'elle ne comprenait pas le langage de l'homme, tout comme lui ne comprenait pas le langage de la femme.

Démonstration par l'exemple.

Un jour, S demande à Q s'ils peuvent se voir. Il répond, par SMS : « Je bosse. Je vais essayer de dégager du temps. Bisous ». A ce stade, il est très fier de lui. Il me dit : « T'as vu comment je l'ai envoyé bouler ? Ça c'est de la froideur, hein ? Genre je bosse j'ai autre chose à faire, j'espère qu'elle a compris ». J'écarquille les yeux très très fort, je toussote un peu et j'explique, avec la voix qu'on prend pour expliquer aux enfants qu'ils ont fait une bêtise, que non, c'est raté et qu'elle ne va pas le lire comme ça du tout. Qu'elle va rajouter des trucs entre les lignes, forcément.

Parce que bon, soyons clair, la première phrase ne pose pas trop de problème, sauf qu'elle n'aura pas l'effet escompté. Elle va comprendre qu'il bosse, oui, mais elle sait qu'il bosse beaucoup et qu'il ne compte pas ses heures (pour replacer dans le contexte, Q n'est pas un jeune cadre dynamique, Q est un type qui, quand il bosse, commence à 9h et finit à 3h du matin en étant enfermé dans un genre de bocal). Elle ne va pas se sentir rejetée par cette phrase. Limite, elle va se dire, « ah, oui, le pauvre, il bosse comme un fou, c'est pas de sa faute, le pauvre ». Ça risque même de l'attendrir... En tout cas, il est peu probable qu'elle se dise que le « je bosse » voulait dire en vrai « fiche moi la paix ».

Surtout que derrière, il dit qu'il va « essayer de dégager du temps ». Ce qui veut dire, une fois passé à la moulinette d'un cerveau féminin, qu'il est embêté de bosser, et qu'il va faire son mieux pour réussir à la voir quand même. Pire, ça peut même vouloir dire qu'il va faire des efforts pour la voir. Donc, si on pousse le raisonnement plus loin, en étant vraiment optimiste, ça veut dire carrément qu'il est motivé. A ce stade, Q est franchement désespéré par mes explications. Et je l'achève : « Et pourquoi tu as mis « bisous » à la fin, hein ? Pourquoi t'as mis bisous ? A la limite, si tu n'avais rien mis ça aurait pu paraître vaguement froid, mais là... ». Il me répond, penaud, que bisous il le met dans tous ses texto, que c'est comme une signature, une façon de finir ses messages. Rien de gentil ni de tendre ou de sexuel là dedans. Rien de personnel en tout cas. Bisous à sa mère, à ses potes, à sa maitresse, à tout le monde quoi. Oui mais là non ! (je m'énerve un peu). Faut pas mettre bisous si on veut être froid quoi, zut !

Il s'est avéré que S avait bien lu le texto comme une fille. En rajoutant des lignes et des non dits. Alors, pour être clair et froid, il aurait du écrire « Je bosse. Pas le temps en ce moment. A+ » (encore que sur le « a+ » j'hésite, parce que ça peut vouloir dire « à bientôt », si on refuse vraiment de comprendre, et dès fois, on refuse vraiment de comprendre... Faut se méfier.

En même temps, les hommes ne sont pas les seuls à ne pas réussir à se faire comprendre par les femmes. Ça marche dans les deux sens. Parce que nous les filles, on a tendance au contraire à délayer l'information. A l'entourer de plein de circonvolutions, à faire des traits d'humour, à ne pas dire exactement ce qu'on voudrait dire, d'une phrase simple et claire, mais plutôt à faire des tours et des détours pour faire passer un message. Message qui est rarement compris, noyé qu'il est dans le flot d'information... Moi, je ne peux pas m'empêcher de tourner autour du pot, d'en rajouter des tonnes, alors que la seule info à retenir est aussi basique que « quand est-ce qu'on se voit ? » ou « tu me manque » par exemple. Mais maintenant j'ai trouvé la parade. Parce que je suis trop frustrée si je me contente d'une seule phrase. Alors je me fais plaisir en écrivant des tartines de texte, et à la fin, je traduis en une phrase. Comme ça, j'obéis à mes instincts et en même temps, je suis sûre d'être comprise. Du moins, s'il lit ma prose jusqu'à la fin. Ce qui n'est pas forcément gagné...


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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 19:13

Ce qu'il y a de bien à notre époque, c'est qu'on peut rencontrer des gens virtuellement. Ca multiplie les possibilités, ça, un truc de fou. On peut les rencontrer sur des sites de rencontres, comme ça on est sûr qu'ils cherchent quelqu'un (après, on n'est pas trop sûr que la photo soit récente, ni du pourquoi ils cherchent quelqu'un, ni même s'ils sont vraiment célibataires, mais c'est une autre histoire…). On peut aussi les rencontrer sur les réseaux sociaux, comme MySpace ou Facebook (sachant que MySpace, c'est un chouia plus jeune que Facebook au niveau du public, ça peut être utile comme information quand on cherche à se caser).

Comme je ne suis plus toute jeune (ce qui ne m'empêche pas d'être une bombasse, attention, ça n'a rien a voir… si, si), j'ai ma page Facebook. Et à la base, je ne l'avais même pas créée pour draguer mais tout simplement pour étudier le phénomène, par curiosité (c'est comme la première cigarette, en même temps, je n'aurais pas du…). Bref, tout ça pour dire que c'est grâce à Facebook que j'ai rencontré Special K, mon ex. C'est quelqu'un que j'avais croisé dans le boulot, une connaissance. Alors quand j'ai vu qu'il était sur Facebook, je l'ai accepté dans mes amis. Dans la vraie vie, je n'aurai jamais osé le rappeler, puisque ce n'était pas vraiment un ami. Mais, là, trop facile. On s'envoie un petit coucou (un petit "hug" comme on dit sur FB), un petit mail et hop, on va prendre un pot. Et, hop, on sort ensemble.

Donc, Facebook, c'est très pratique. CQFD.

Là où ça devient plus compliqué, c'est qu'il y a tout un langage Facebook. Par exemple, on peut ajouter plein d'applications sur sa page. Parmi elles, il y les "top friends" qui permet de mettre en évidence tous vos meilleurs amis. Ce qu'il faut savoir c'est qu'on peut les classer. Quand vous êtes n°1 des top friends de quelqu'un c'est qu'il vous adore ! Traduction : si un mec vous met en première position, c'est du tout cuit.

Tout est un peu codé. Quelqu'un qui vous envoie plein de tests du genre "quel est votre petit ami idéal" ou "le plus important pour vous dans une relation de couple" et qui compare ses résultats avec les vôtres, idem. C'est pour tester votre compatibilité amoureuse. Moi, avec Special K, on ne descendait jamais en dessous de 90%, ce qui est très très bon, et pourtant on a rompu quand même… Comme quoi.

Du coup, avec tous ces codes, on se pose aussi plein de questions sur Facebook. Par exemple, il y a un type, appelons-le Z, qui fait partie de mes amis. Comme Special K, c'est quelqu'un que j'ai déjà rencontré mais que je ne connais pas vraiment. L'autre jour, il m'a envoyé un "hug". Ca m'a surprise, vu qu'on ne se parle pas d'habitude. Je me suis dit qu'il s'était trompé de personne. Un peu plus tard, il m'a invité à un événement. J'ai fait la morte en me disant qu'il avait du inviter tout le monde et qu'il ne me reconnaitrait même pas si j'y allais (parfois, je fais preuve d'une très grande modestie).

Une autre fois, j'ai écrit sur son mur pour son anniversaire. En réponse, il m'a renvoyé un mail. Et ça, c'est très bizarre. Normalement, quand on écrit sur le mur de quelqu'un, il vous répond sur le mur. Le mail, c'est privé. J'ai eu l'impression de me retrouver dans le film Mina Tannenbaum (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans…). Mina Tannenbaum retrace la vie de deux amies, de leurs plus jeunes années à leur trentaine. Quand elle est aux Beaux Arts, Mina tombe folle amoureuse d'un de ses camarades de promo. Il est beau, il a les cheveux longs, il passe sa main dedans, il avance au ralenti devant les yeux de Mina... Et elle, elle en parle beaucoup avec sa super copine Ethel. Comme toutes les filles quand elles craquent sur un mec, elle étudie tous les gestes du beau gosse, tous les signes qui montreraient que lui aussi, il en pince pour elle. Or un jour, il dit bonjour à tous les autres, mais à elle, il lui dit salut. Là pour Mina, c'est le signe ultime : "Il a dit bonjour à tout le monde et à moi il a dit salut. Ca veut forcément dire quelque chose, non ?". (il s'avère que dans le film ça veut dire quelque chose en effet, mais en même temps, Mina fait tout capoter parce qu'elle va chez le coiffeur pour se faire belle et le coiffeur la loupe alors elle ne veut plus se montrer. Ce qui est idiot, on est d'accord, faire capoter une belle histoire d'amour pour une coupe de cheveux, mais en même temps on la comprend, Mina, parce que la coupe est vraiment moche… Bref.)

Pour en revenir à Z et à son mail sur Facebook : ça me fait me sentir comme Mina. Je me dis qu'à tous les autres il a répondu sur le mur, et à moi il a répondu par mail. Et je trouve ça bizarre. Ca m'intrigue. Je me pose des questions sur un type que je n'ai vu qu'une fois dans ma vie, et avec qui je ne me suis même pas spécialement bien entendu. Mais il est mignon. Et je suis célibataire. Et Facebook a déjà fait ses preuves, niveau efficacité de la drague, en ce qui me concerne… même si au final, on en revient à se poser les mêmes questions et à aboutir aux mêmes prises de tête. "Il m'a envoyé un mail et à tous les autres il a écrit sur le mur, ça veut forcément dire quelque chose, non ?". Vive les nouvelles technologies…

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 00:00

J'ai remarqué un truc : à chaque fois que je me sépare d'un homme, je deviens plus jolie. Bon, je vous rassure, ce n'est pas immédiat comme transformation. Le lendemain de la rupture, voire la semaine d'après ou même le mois qui suit, je suis comme tout le monde : une loque avec les yeux rouges. Je suis humaine quand même. Mais environ un mois après la rupture, de jour en jour je suis de plus en plus belle. Vous me direz, c'est peut-être le contraste avec le mois d'yeux rouges qui fait que quand j'arrête de pleurer et que je me remets à prendre soin de moi, je découvre soudain que je suis pas mal, que oh mes yeux quand ils ne sont pas rouges et gonflés ils sont verts, que oh ma bouche quand elle n'est pas constamment tirée vers le bas elle peut faire des sourires charmeurs, que oh mes joues quand elles ne sont pas striées de larmes elles sont roses, et que oh j'ai perdu quatre kilos et ça me va bien. Peut-être... En tout cas, peu importe les raisons, je suis vraiment plus belle qu'avant. Dans ma tête (très important le mental) et dans les faits. Ça me sidère moi même.


Par exemple, en début d'année, je me suis séparée de mon copain (appelons le ex-ex) après 4 ans d'amour et deux ans de vie commune. Une fois passée la période loque durant laquelle je ne comprenais rien à ce qui m'arrivait, je me suis refais une garde robe, je suis sortie, je suis allée chez le coiffeur et j'ai gagné un peu de sex-appeal. Tant et si bien que j'ai rencontré, au bout de deux mois, un nouvel homme qui m'a fait oublié le premier.

Donc si on résume : un mois de loque, trois semaine de transformation, un homme. Quand je me suis faite larguée par le deuxième (appelons-le Spécial K, parce que c'est comme les céréales du même nom, on croit que c'est bon, et en fait non) au bout de deux mois d'amour et zéro mois de vie commune (oui je suis belle mais ça ne suffit pas), je me suis remise en mode loque aux yeux rouges, mais pas très longtemps parce que cette période est assez proportionnelle au temps de la relation, et j'ai encore gagné un peu de sex appeal. J'ai encore changé de coiffure et encore acheté des fringues (ça peut devenir coûteux de se transformer en bombe, c'est l'un des inconvénients). Deux semaines après j'avais un rendez-vous galant. Un mois après, je rencontrais un homme.

Alors, je ne suis pas restée avec le rendez-vous galant ni avec l'homme parce que, bon, il y a des moments où il faut savoir rester célibataire un peu, et puis tous les hommes ne sont pas bons à prendre, il faut les choisir un minimum. Et puis je me suis dit aussi, ma fille, si tu continues à rompre, tu vas vraiment devenir magnifique, et là tu vas faire fuir tous les mecs. Parce qu'être trop belle, c'est pas bon, ça fait peur. Alors ce serait dommage d'être une célibataire qui fait peur, c'est pas le but non plus.

Du coup, j'ai décidé de me calmer sur les ruptures là. Histoire de ne pas être trop belle quand même. Le prochain, je le garde. Vous êtes témoins.


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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 23:14

L'autre jour, j'ai lu un article dans ELLE au sujet de la rupture. Ca s'appelait « Chagrin d'amour, le meilleur moyen de s'en sortir » et en fait ça ne donnait pas vraiment des trucs pour survivre, ce qui est quand même dommage, mais ça détaillait plutôt les passage obligés. Ça n'expliquait pas non plus vraiment comment oublier son ex mais ça, tant pis, on fera sans ELLE, on se débrouillera avec une desint'ex (j'y reviendrais).

Bref, ELLE nous disait qu'il y a plusieurs étapes dans une rupture et que, quel que soit notre caractère, et quelle que soit notre histoire amoureuse, on passait peu ou prou par ces différents états.

Première étape : le desespoir, la déception, la haine de soi et des autres (pas de panique, ce blog se veut drôle, même si ça commence assez mal, on est d'accord). Donc, je confirme. ELLE a raison. On se sent abandonné, trahi parfois, et même si on est d'accord pour rompre et qu'on ne voit pas de meilleure solution, ce n'est pas une partie de plaisir. Donc c'est l'étape où on pleure beaucoup, où on s'épanche beaucoup sur les épaules de ses amis, qui ne savent pas trop quoi dire en retour mais le principal de toute façon c'est qu'ils écoutent, où on tourne et retourne les souvenirs de la relation en boucle et où on a l'impression que ça ne va jamais s'arrêter. Là, c'est l'un des pires passages de la rupture parce que la seule chose à faire c'est de subir et d'être patient. Parce qu'en effet, selon ELLE, il « faut se donner du temps ». Ça c'est pas très cool non plus.Parce qu'on a beau le savoir, on a beau se dire que dans trois ou six mois tout ça sera derrière nous et que ça ira vachement mieux, n'empêche que le passage où on pleure tout le temps n'est pas vraiment facile à passer. Moi, c'est le passage où j'aurais voulu avancer le temps. Juste histoire de ne plus avoir mal.

Ensuite, on passe généralement par une étape de colère, qui est beaucoup plus sympa à vivre. En gros on a envie de tuer son ex, mais il ne faut pas le faire. On peut juste le faire en pensée ce qui soulage déjà pas mal. On peut se souvenir de tous les mauvais moments, de tous ses défauts... et finalement se réjouir qu'il soit sorti de notre vie. Moi, comme je suis assez adepte du kung-fu je n'arrêtais pas d'imaginer que je lui filais des coups de pieds ou des coups de poings qui l'envoyaient valdinguer à l'autre bout de la pièce. Un peu comme dans Matrix, quand Néo et Mr Smith s 'explosent l'un l'autre contre les murs (on a les référence qu'on peut... Un homme et une femme, la palme d'or 1966, ça avait plus de panache...). Ce qui est bien dans le fait d'imaginer qu'on tabasse son ex, c'est qu'on peut le faire à n'importe quel moment de la journée, dans les couloirs du métro, au bureau... paf, en pensée, un coup de poing et un mur (parce que pleurer, comme dans la première étape, c'est un peu moins facile de le faire n'importe où, il faut un peu plus se cacher, et ça fiche moins la pêche en plus. D'ailleurs, dans ELLE, ils disent qu'il ne faut pas « refouler ses larmes », et je suis assez d'accord, même s'il faut quand même éviter d'exploser en sanglot en pleine réunion ou durant un repas de famille, parce que là ça devient assez gênant.)

ELLE conseille aussi de « se mettre sous haute protection », c'est à dire d'éviter de fréquenter des amis en couple. Ça, ça peut être un peu difficile à gérer parce que ça arrive que tous vos amis soient en couple. Ce qui est embêtant.

Et enfin, il y a l'étape où on ne pense plus à l'ex, où ça va mieux, où on a envie de rencontrer de nouvelles têtes et de se remettre sur le marché. Là, il faut surtout sortir, aller à des soirées, rencontrer plein de gens, et ne pas se mettre la pression. Cette étape là, elle peut durer super longtemps parce que c'est pas tous les jours qu'on rencontre des hommes avec qui on a envie de passer plus d'une nuit, voire d'en passer une seule, de nuit. Cette étape là, ça peut être ce qu'on appelle communément le célibat...

Dans l'article de ELLE, il y aussi des témoignages. Des filles qui racontent leur rupture, qui expliquent à quel point c'était dur. Mais qui expliquent aussi que ça les a fait avancer, que ça les a construit. Et je suis assez d'accord avec ça aussi... Rompre avec son petit ami, ça permet de faire le point, de savoir où on va et ce qu'on veut vraiment dans la vie. On ne se laisse plus porter par les événements, on décide de notre orientation de vie, on repense boulot, appartement, objectifs. En même temps, on apprend aussi à vivre au présent. Et ça c'est très très important. Parce qu'après une rupture, si on pense à l'avenir, généralement on voit tout en noir.

C'est là que mon ami bouddhiste m'a beaucoup aidé. Bizarrement. Quand je suis allée le voir, il m'a dit : « Ça ne sert à rien de s'inquiéter pour l'avenir. Si l'avenir est noir, tu te seras inquiété à l'avance et ça n'aura servi à rien, de toute façon tu seras dans le caca pareil. Si l'avenir est rose, tu te seras inquiété à l'avance et tu te seras gâché le présent pour rien, puisque tout va bien au final ». Paf. Après ça, vous la ramenez moins, hein ? (Bon, cet ami bouddhiste il a aussi ajouté : « tu vois si tu perds un enfant, les bouddhistes il disent « quand tu n'avais pas d'enfant, tu étais heureuse, non ? Alors imagine que tu n'as jamais eu d'enfant et sois heureuse c'est pareil » » et ça, moi je suis pas trop d'accord avec, je veux bien être bouddhiste pour certains trucs mais je ne prends pas tout le package...).

Bref. Tout ça pour dire que ELLE et le bouddhisme, c'est assez utile pour survivre à une rupture. Alors, le bouddhisme je ne sais pas, mais ELLE c'est aussi efficace pour plein d'autres trucs, comme pour apprendre que le gras nous veut du bien, ou pour lire son horoscope de la semaine. Qui nous apprend qu'on a le vent en poupe, qu'on est magnifique, et qu'on va bientôt tomber follement amoureuse. Donc se recaser. Elle est pas belle, la vie ?


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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 23:30

Le célibat, c'est pas ce qu'on croit. Moi quand j'étais en couple, je me disais que les pauvres célibataires, ça devait pas être facile tous les jours pour eux. Je me disais qu'ils étaient tout seuls et je les plaignais un peu quand même. J'avoue, j'y pensais pas tout le temps non plus à mes amis célibataires et dans l'ensemble, j'avais l'impression qu'ils se débrouillaient plutôt pas mal. En même temps, ce que je me disais surtout, c'est que je n'aimerais pas être à leur place.

Parce que moi, ce qui me faisait flipper dans la vie de célibataire, c'était la solitude. Je me disais que si ça devais m'arriver, j'aurais bien du mal à me retrouver toute seule. Face à moi même. Et bien, ça a effectivement fini par m'arriver d'être célibataire mais la solitude, c'est vraiment la dernière chose que je ressens.

D'ailleurs, s'il y a un truc étonnant à retenir de cette expérience de célibat (parce que je prends encore ça comme une expérience, faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus...), c'est ça : la solitude est une vue de l'esprit. Et surtout, il se passe plein de trucs quand on est célibataire dans une grande ville. Alors, oui, c'est pas forcément facile de rencontrer de nouvelles têtes, et oui toutes les célibataires sont à la recherche de l'âme sœur. Faut pas se leurrer non plus. Mais on peut aussi n'avoir pas d'autre envie que d'une bouillotte pour la nuit, en attendant.

Après six mois de célibat, un bilan : les aventures des célibataires à Paris, elles sont généralement drôles comme un bon épisode de Sex and the City. En tout cas, elles méritent d'être vécues et d'être racontées. Alors, à défaut d'être scénariste et d'en faire une série ou d'être écrivain et d'en faire un best-seller, je vais me contenter d'être une bloggueuse. Chabadabada...

 

 

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Présentation

  • : ChaBaDaBaDa
  • : Un homme et une femme... chabadabada... Ce blog a été créé par une célibataire qui en avait marre de ne rien comprendre aux relations hommes / femmes. Depuis la célibataire s'est mise en couple et a eu un enfant. C'est pas pour ça qu'elle comprend mieux ce qui se passe, alors elle continue à le raconter, à se poser des questions, et à rigoler parce que mince, c'est quand même assez poilant en général ces histoires de Mars et Venus.
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