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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 00:40

C'est bizarre comme parfois on a besoin de se référer à une instance supérieure. De croire en un quelque chose de plus haut, de se dire qu'il y a bien, quelque part, quelqu'un ou quelque chose, une entité, qui nous regarde et qui peut changer les choses, intervenir, rendre justice. Alors, bien entendu, c'est ce que beaucoup de gens appellent Dieu, (encore que bon, Dieu est un vaste concept, bien encadré par les diverses religions, avec des trucs à faire ou pas pour qu'il nous aime bien, des mots à dire, à réciter, et des idées précises sur la vie en général... bref, je ne souhaite pas rentrer dans le débat, là n'est pas la question).

Ce que je veux dire par là, c'est que même en étant athée, il y a forcément un moment où on a tendance à se tourner vers une instance supérieure pour demander des trucs.

C'est ce que j'expliquais , quand je parlais du retour de Special K dans ma tête, et que je disais que, entre autres conséquences, ça me faisait prier. Et à la réflexion, prier, ça m'arrive assez souvent.

Alors je ne récite pas le Notre Père, je n'ai même pas forcément conscience de prier, c'est juste que par moment, je me retrouve à souhaiter que « quelque chose » intervienne pour régler mes problèmes.

Par exemple, quand Special K revient en force dans mon esprit, je me concentre très très fort, souvent avant de dormir, et je formule un genre de prière, à base de « s'il vous plait (monsieur ou madame l'instance supérieure), faites que Special K pense à moi, faites qu'il se rende compte que je suis la femme de sa vie », ou « faites qu'il me rappelle » ou « faites que je le croise par hasard demain dans le métro. Oui par hasard dans le métro. Demain. Sur la ligne 1. Demain, par hasard dans le métro » (c'est un peu comme un mantra, quand on le répète plusieurs fois, on se dit que c'est plus efficace. Pour bien se faire comprendre de l'instance supérieure).

Ou dès fois, au milieu de nulle part, quand je me dis que j'en ai marre d'être célibataire et que j'aimerais bien tomber amoureuse, pareil, je pense « quand même, à un moment donné, ça va être mon tour, de rencontrer quelqu'un de bien, non ? S'il vous plait, là haut, faites que ça arrive» et je m'adresse à une instance qui est censée tout voir et bien se rendre compte que, c'est vrai, quoi, j'ai donné déjà, j'ai pas forcément eu de la chance en amour, donc ce serait normal que ça tourne. Je peux même dire des trucs comme « c'est pas juste, maintenant ça suffit, j'ai mérité de rencontrer un type bien. Alors, faut que ça arrive, hein ! Compris ? ».

Après, souvent, ce n'est pas formulé comme ça, ce n'est pas toujours aussi clair. Ça ne ressemble pas autant à des doléances.

Mais, on a tous l'impression de manière plus ou moins consciente, qu'à un moment donné, il va y avoir un ordre des choses, un ordre juste comme dirait l'autre, qui va se mettre en place pour qu'on arrête de galérer. Ça marche pour l'amour, mais ça marche aussi pour le boulot, ou pour à peu près tout ce qui peut clocher dans notre vie. Pourtant au fond, on sait bien que la vie n'est pas juste. On a vécu déjà assez longtemps pour s'en être rendu compte. D'ailleurs, si la vie était juste, je serais déjà casée avec un homme superbe et intelligent et drôle vu que je suis une fille super géniale et gentille de surcroit. Alors que je connais plein de gens vraiment peu fréquentables qui ont déjà rencontré leur amoureux... Donc c'est bien la preuve que c'est pas juste, c'est sûr.

Ça ne m'empêche pas de « prier » pour que justice soit rétablie.

Même si, objectivement, ça ne marche pas.

Illustration :

sky. by ~edlyytam on deviantART

 

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 00:01

Dès fois, les séries américaines sont surprenantes. On regarde une série comique, on se dit qu'on va se marrer, et paf, on réfléchit et on apprend des trucs sur la vie, là, au milieu de nulle part. Ça m'est arrivé avec How I Met Your Mother qui m'a appris que la règle des trois jours, c'était de la faute à Jesus. Ça m'est réarrivé avec Malcolm qui a réussi le tour de force de me faire réfléchir à l'amour. Oui. Et en plus, même pas au mariage ou à la difficulté d'élever des enfants, ce qui, à la limite, aurait pu être logique, mais à l'amour qui unit deux êtres, et à son intensité.

Je sais, c'est bizarre.

C'était un épisode dans lequel Loïs, la mère de la famille, apprenait que son mari, Hal, avait embrassé une autre femme. Ça l'énervait pas mal. Ça remettait en question plein de trucs, notamment la confiance qu'elle avait en lui et en son amour. Du coup elle faisait la tronche, elle enquêtait, elle poussait son mari à avouer sa faute. Et lui, qui en fait n'avait rien fait, finissait par lui dire : « mais Chérie, bien sûr que je t'aime plus que toi tu m'aimes. Sinon ce serait carrément invivable ! ».

Déjà, j'ai trouvé ça assez émouvant. Et Malcolm, c'est quand même pas la série qu'on regarde en s'attendant à être ému. Et ensuite, ça m'a fait réfléchir. A deux choses.

Tout d'abord, effectivement, je me suis dit que c'était certainement plus vivable si c'était le mec qui était plus amoureux que la fille. En tout cas, ça me paraît assez logique. Dans ma petite tête de pioche, qui a quand même tendance à caricaturer ces messieurs, j'ai l'impression que si l'homme est plus amoureux que la femme, ça rétablit un genre d'équilibre. Peut être parce que la femme a un besoin plus important d'être désirée, une envie plus grande de se sentir aimée, rassurée, de se voir belle et unique dans les yeux de son homme.

Peut être aussi parce que, dans ma petite tête de pioche toujours, j'ai l'impression que si c'est la femme qui aime plus l'homme, l'homme va avoir la trouille (« mince ! Elle va vouloir m'épouser – fonder une famille – me présenter à ses parents – brider ma liberté... » rayez la mention inutile), voire peut être qu'il va se dire que puisque la fille l'aime, il n'y plus d'enjeu, plus de conquête, plus de challenge, donc plus d'intérêt. Oui, je sais, je le répète, j'ai une tendance à la caricature, mais j'assume, et c'est pas comme si la vie et les gens autour de moi me donnaient tort.

Du coup, en poussant encore plus loin, ça m'a amené d'autres questionnements (comme quoi, Malcolm est super efficace pour me faire réfléchir). Est ce qu'il y a forcément, dans un couple, un qui aime plus que l'autre ? Plus fort, plus intensément ? Est ce que ce n'est pas possible d'être à égalité, à ce niveau là ? Je n'ai pas les réponses, ce serait trop simple. Mais j'aurais tendance à penser que oui. Et je ne trouve même pas ça triste ou dommage. Je trouve ça d'autant mieux que, comme je l'ai dit plus haut, il faut que ce soit l'homme qui aime plus la femme. Et ça me va assez, comme idée. D'être aimée à bloc.

Illustration :

Hug by *stressedjenny on deviantART

 

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 00:22

Depuis que je suis célibataire, je n'arrête pas de faire des découvertes. Par exemple, j'ai découvert les king size, les bons coups, et même l'hiver (pas de panique, je n'ai pas décidé de faire un best of par manque d'inspiration, c'est juste un début). Après, dès fois, je reviens dessus. Je découvre des trucs qui viennent tempérer ce que j'avais dit avant, ou le compléter. Comme quand les king size se sont révélés à moi mais qu'après j'ai découvert qu'un bon coup, ça n'avait rien à voir (ou pas grand chose même si ça aide) avec la taille du pénis.

Bref. Tout ça pour revenir sur le concept de la maman et la putain. Le concept qui fait que, quand on est une fille, il ne faut pas trop se lâcher au lit, sous peine d'entrer dans une catégorie (la putain) qui nous met direct hors jeu de l'autre catégorie (la maman, c'est à dire celle qu'on épouse). J'avais moi même fait l'expérience d'une fois où j'avais senti l'imperceptible glissement d'une catégorie à l'autre, ce qui était très embêtant parce que je l'aurais bien épousé tout en ayant vachement envie d'être à mon aise avec lui au lit.

Mais là où cette situation m'amenait à m'interroger plus activement, c'est que je n'ai jamais eu l'impression d'être une extravertie du sexe. Je n'ai jamais eu l'impression de faire des trucs de dingue, je n'ai jamais eu l'impression de sortir des sentiers battus ou de véritablement faire des choses qui puissent choquer. J'ai juste été « à l'aise ».

Du coup, j'en ai parlé à mes copines, forcément. C'est là que So' m'a dit la même chose. Qu'elle avait la même sensation. De passer pour une folle du sexe alors qu'elle n'était qu'elle même. Et qu'au final, toutes les deux, on est un peu coincée quand même. Pas trop. Mais un peu. Enfin, on a l'impression de.

Ce qui nous a amené à une autre réflexion : si on s'en tient à notre raisonnement, ça veut dire qu'elle sont comment, les autres filles, au lit ? Si, alors qu'on ne fait rien de particulièrement dingue, les hommes trouvent qu'on est sacrément extraverties, ça veut dire que les filles avec qui ils étaient avant faisaient l'étoile de mer ?

Comme je suis une journaliste d'investigation, que j'aime mener les enquêtes au bout, et tenter d'obtenir le fin mot de l'histoire, j'ai poussé le vice jusqu'à interroger des copains. Carrément. Je leur ai dit que je trouvais ça bizarre que les types soient étonnés dès qu'une fille aime le sexe. Et, dans leur grande majorité, ils m'ont répondu que la plupart des filles n'étaient pas désagréables en soi, ça non, mais qu'elles manquaient d'enthousiasme. Qu'il y en a plein qui font l'amour mais en fait, elles attendent un peu que ça se passe. Elles le font parce que, bon, faut bien passer par là, hein, mais au final, ça ne leur fait pas plus plaisir que ça. Ou en tout cas, elles le cachent bien.

Ça m'a étonnée.

D'autant plus que je parle quand même beaucoup avec mes copines et qu'elles ne sont pas comme ça. J'estime que ça fait un échantillon représentatif de la population, que toutes mes copines ne sont pas des exceptions, ce serait étrange, et que donc il y en a qui mentent dans le lot.

Après, peut-être que celles qui font l'étoile de mer sont dans le rôle de la maman aussi. Ça expliquerait tout. Que les types, ils trouvent qu'elles manquent d'enthousiasme parce qu'en fait, elles n'osent pas se lâcher, de peur de rentrer dans la catégorie de la putain. Et là, c'est le serpent qui se mort la queue, si vous me pardonnez l'expression.

Illustration :
fallen star by ~buhoazul on deviantART
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 15:12

Le plus important quand on est célibataire, ce n'est pas forcément d'avoir des amants, ou de rechercher une relation sincère, ce n'est pas non plus d'être seul ou accompagné. Le plus important, c'est d'avoir une cible, une « target » comme on dit. Tout est là. Peu importe à quel point la cible est accessible, peu importe si on sait quand est-ce qu'on va la revoir ou pas, et même, peu importe qui c'est en fait. Ce qui est important, c'est de savoir qu'elle existe.

Parce que quand on est célibataire, le plus dur, ce sont les périodes où personne ne nous plait. Où on n'a personne à qui penser. Parce que si on passe quelques semaines ou quelques mois à ne rencontrer que des mecs qu'on trouve bof, ça finit par déprimer un peu quand même (et pourtant, je suis super optimiste, comme fille). On finit par en faire une généralité. Par se dire que, décidément, tous les mecs biens sont pris, ou qu'on n'est trop difficile, qu'il va falloir réviser nos ambitions à la baisse (et ça, c'est quand même assez mauvais, je trouve). Ou qu'on va devoir se faire à l'idée de rester célibataire toute notre vie. Ça mine, mine de rien.

Alors que, à l'inverse, c'est assez chouette de jouer avec l'idée d'un homme qu'on a repéré. De se dire que dans deux semaines peut être, on va le revoir, chic, chic. De se faire des films.

Nous les filles, on est super douées pour se faire des films. Pour imaginer comment ce sera quand on sera avec tel type. D'imaginer la prochaine fois qu'on va le revoir, comment on sera habillée, comment on va l'aborder, ce qu'on va pouvoir lui dire, comment ça va se passer. Mais on imagine souvent plus loin. Comment ce sera au lit, quel amant merveilleux il sera, comment il est trop bien foutu (encore que, on l'a bien observé et on dirait qu'il a des poignées d'amour, mais en même temps ça lui va bien).

Voire, on projette très loin. Comment ce sera quand on sera ensemble, qu'il sera forcément super romantique et super amoureux de nous (bah, sinon, c'est pas drôle, on va pas commencer à imaginer les problèmes non plus). D'ailleurs ce sera sûrement l'homme le plus amoureux de nous qu'on aura connu. Comment ce sera quand il nous demandera en mariage et qu'on aura des enfants. Ah oui, ce sera bien quand on aura des enfants parce qu'on sera d'accord sur l'éducation, et il sera forcément super génial comme mari et comme papa, et même dès fois on laissera les enfants parce que nous, on sera un couple moderne et avant tout très amoureux, et on partira en vacances tous les deux. Rien à foutre des enfants. Ça fait chier les enfants !

Bref. J'extrapole. Ce qui est chouette c'est de pouvoir imaginer tout ça avec, en tête, quelqu'un de précis. De se dire que là, on n'a pas encore rencontré l'homme de notre vie, mais que celui qu'on a repéré pas plus tard qu'hier, c'est peut-être lui. De personnifier notre fantasme. De jouer avec. De pouvoir se dire que là, ok, il n'y a personne dans notre vie, mais que demain, ce sera lui. Ça pourrait... Ou, en tout cas de se dire que lui, il nous plait, que ce n'est donc pas comme si il n'y avait personne à l'horizon.

Penser à quelqu'un, même si au final, ça n'aboutit à rien, ça permet de garder espoir. De se dire que, youpi, si il y en a un qui nous plait, ça veut aussi dire qu'il peut y en avoir d'autres. Et que donc, si ça ne marche pas avec celui-là, ça marchera avec un autre. Et c'est ça qui compte.

Illustration :

Target Board by ~0lalaa on deviantART

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 01:53

Il y a un concept qui est super à la mode en ce moment, c'est celui du friend fucker, appelé plus communément sex friend ou ami sexuel (moi je préfère dire « friend fucker parce que c'est ce que je disais avant que ça devienne à la mode et je n'aime pas trop me plier aux nouvelles tendances, sauf en matière de chaussures éventuellement, mais c'est un autre débat).

Le friend fucker donc, sur le papier, c'est un truc super pratique quand on est célibataire. L'idée c'est d'avoir un ami qui, de temps en temps, quand il est libre et qu'on est libre et qu'on en a envie, devient un amant.

Sur le papier, donc, c'est génial, parce que ça permet d'avoir quelqu'un dans son lit quand on n'a pas envie de dormir seule. Ça permet aussi d'éviter les poussées d'hormones intempestives, dans le métro ou ailleurs, ce qui est quand même bien pratique aussi. Et enfin, ça permet de se rassurer sur son sex appeal, sur le fait d'être désirée tout ça (parce que trop de célibat pur et dur attaque quand même sérieusement la confiance en soi, je pense). En bref, c'est tout bon. Pas de prise de tête puisqu'on n'est pas amoureux. Et en même temps, on peut continuer, tranquillement, à chercher un homme avec qui on se sent vraiment bien, un type qui nous fait vibrer, sans non plus être aux abois, forcément, puisqu'on n'est pas vraiment seule, on a un friend fucker on a dit.

Si ça marchait comme c'est écrit ce serait super chouette. Seulement, généralement, non. En tout cas, pour moi, ça ne marche pas (c'est peut-être mon côté trop romantique ou trop coincée, va savoir, qui ressort dans ces moments là...).

Le premier gros problème du friend fucker, c'est qu'il y a forcément un moment où on se demande pourquoi on ne se met pas en couple avec lui. Si c'est un ami à la base, c'est qu'on s'entend bien. On a des trucs à se dire, de la conversation, on rigole, c'est plutôt quelqu'un avec qui on a des affinités. Si on couche avec lui, c'est aussi qu'il y a de l'attirance quelque part (il faut quand même que le friend fucker nous plaise parce que, bon, c'est pas parce qu'on est célibataire qu'on est désespérée, faut pas pousser non plus). Et avec un peu de chance, au lit, ça se passe très bien.

Alors il arrive inévitablement un moment où on va se poser des questions. On va poser l'équation « je m'entends bien avec lui, intellectuellement + je m'entends bien avec lui sexuellement = pourquoi ne pas tenter une vraie histoire ? ». Vous allez me dire, oui pourquoi ? Bonne idée, en fait. Sur le papier, toujours, oui. Sauf que non. Parce que si la relation est établie comme friend fucker, rien ne dit que l'autre est dans le même état d'esprit au même moment. Rien ne dit qu'il va poser la même équation. Limite, en tomber amoureuse, c'est trahir le « pacte du sex friend » (ouais, j'utilise « sex friend », mais c'est juste pour éviter les répétitions). D'où problème. Et du coup, fin du friend fucker, mais aussi probablement fin de l'amitié. Ah. Très très mauvais. On perd tout dans l'histoire.

En ce qui me concerne, l'autre raison pour laquelle le friend fucker n'est pas un bon plan, c'est que je suis mono tâche : quand je vois régulièrement quelqu'un, j'arrête de regarder ailleurs. Je ne me rends plus disponible pour les autres. J'ai l'impression d'être déjà dans une relation. Donc, deuxième mauvais point.

Alors, je ne dis pas que le sex friend (encore !) est mauvais pour tout le monde. Mais c'est au final beaucoup plus compliqué que ça en a l'air. Et pour que ça fonctionne, il faut des règles.

Déjà, il faut être super cool, se dire que, s'il n'est pas libre le soir où on a envie de le voir, c'est pas grave, se dire que s'il rencontre quelqu'un d'autre, c'est pas grave non plus. Se dire aussi que pendant une soirée, il peut draguer quelqu'un d'autre (et nous aussi. On est super libre, c'est fantastique... mais si on ne trouve personne on repart ensemble). Il ne faut donc pas avoir peur d'être la cinquième roue du carrosse.

Ensuite, il ne faut pas se voir trop souvent, parce que sinon, on déborde de la relation de simple friend fucker, on rentre dans une vraie relation, mais non dite. C'est perturbant. Parce que si votre FF vous appelle trois fois par semaine et qu'à chaque fois que vous vous voyez, ça finit au lit, ça passe quand même au stade supérieur, là. Sauf que personne ne l'admet. Attends, on a dit au début qu'on était juste des potes qui couchent ensemble, hé !

Enfin, peut être qu'il ne faut pas être ami avec son friend fucker en fait. Peut être qu'il vaut mieux ne pas trop se connaître et en rester à une relation d'amant, un truc purement sexuel, où il n'y a pas d'affinités intellectuelles, histoire de ne pas avoir de velléités d'aller plus loin. Mais dans ce cas là, ce n'est plus un friend fucker. Et on en revient donc à la bonne vieille notion d'amant, tout court, qui n'est pas vraiment à la mode (et dont on peut tomber amoureuse aussi, en même temps. Comme quoi, rien ne change...).

Illustration :

soul II by =dinemiz on deviantART

 

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 23:56
Il y a quand même un truc qui n'est pas juste et qu'il faut que les hommes sachent. Ça a un peu à voir avec le concept de la maman et la putain, avec tout ce qu'on nous dit, tout ce qu'il faut être ou ne pas être quand on est une fille, comment il faut se conduire, comment il faut réagir avec les hommes.
Parce qu'il y a plein de trucs qu'on apprend, qui se transmettent par je ne sais quel moyen, par les magazines féminins, les croyances populaires, et toutes ces choses fascinantes. On est pas mal conditionnées sur plein de choses en fait...

Je veux parler là de la panne. La panne sexuelle. Oui, je sais que ça n'arrive qu'aux autres, en attendant, nous, les filles, on est toutes tombées un jour sur un type qui était victime d'une panne.

Alors, pas de soucis, hein, on est préparées à ce genre de situation. On est coachées, en quelque sorte, dès le plus jeune âge (ou presque) pour savoir comment réagir.
Moi, je ne sais plus trop comment je l'ai su, mais je savais qu'il fallait dire « mais c'est pas grave, tu sais, ça arrive. La fatigue, le stress, les pensées négatives, tout ça. C'est rien, ça arrive à tout le monde. Limite, ça prouve que tu es humain, tu vois, tu n'es pas une machine, on peut pas toujours être au top, des coups de mou (ouais enfin, il vaut mieux éviter l'expression), ça arrive ». Voilà.

C'est exactement ça qu'il faut dire. Il faut ra-ssu-rer l'homme. L'homme est une petite bête fragile qui est toute perturbée si son engin ne marche pas. Il n'aime pas la défaillance, l'homme. Il n'aime pas se dire qu'il ne contrôle pas tout. Il vit très mal les problèmes de bandaison. Ça lui montre qu'il n'est pas le superman qu'il croyait être. Ça l'affaiblit. C'est en tout cas ce que pensent toutes les filles, ou en tout cas ce qu'on a dit à toutes les filles. Toutes les filles ont donc été préparées à cette situation, et toutes les filles y répondent de la même manière. Elles rassurent.

Alors les hommes réagissent différemment à la situation. Il y en a qui s'en remettent assez vite et qui s'endorment en se disant que demain, ça ira mieux. Il y a ceux qui sont assez en colère, fâchés contre eux-même et qui disent que c'est bon, ça va, laisse moi dormir. Il y a ceux qui sont tout déçus, tout penauds et qui n'arrêtent pas de dire que vraiment, ils ne comprennent pas, que ça ne leur arrive jamais, que pourtant, ils avaient la pêche et paf, plus rien, que c'est très bizarre et que pourtant, ils ont vraiment envie mais leur corps non, mais vraiment c'est étrange parce que ça ne leur est jamais arrivé, je te jure...

Eux, c'est peut être les pires. Parce que ce qu'on ne nous dit pas, c'est à quel point c'est perturbant aussi pour nous. Mine de rien, si panne il y a, ça nous concerne. Et, nous ce qu'on se dit, tout en étant des braves filles qui rassurent leur homme pour ne surtout pas que ça le perturbe, c'est que c'est peut-être de notre faute aussi. Et que si ça ne lui arrive jamais en plus, c'est que c'est forcément lié à nous. Du coup. Que si monsieur a une panne, c'est peut-être parce qu'on ne l'excite pas. C'est peut-être parce qu'il ne nous trouve pas à son goût, pas assez belle, pas assez bandante, en résumé.
Alors, on a beau rassurer, on n'a qu'une envie, c'est d'être rassurées à notre tour. Qu'on nous dise, à nous aussi, que c'est pas de notre faute, que ça n'a rien à voir avec son désir pour nous, ni avec l'amour qu'il nous porte. Éventuellement. Enfin, si c'était possible que ce soit dans les deux sens cette histoire de rassurer, ce serait pas mal. Je trouve.

Illustration :
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 11:02

Conversation téléphonique avec Monsieur S. Postulat de base : il voulait me voir la veille et je n'ai pas pu. Postulat de base 2 : je veux le voir ce soir là, mais il n'est pas sûr d'être libre. J'appelle.

Moi (il aurait pu appeler, quand même) : " Coucou. T'es où ? " (je vous la fait brève)

Lui (gros bruit derrière) : " Hé hé, je prends des pots avec des amis. Pas loin de chez toi. Ah, ah ! Tu veux venir prendre un whisky ? Ah non, je suis bête, tu bois plus de whisky ! "

Moi (bah voilà il me propose un pot tout en me disant qu'il ne me propose pas de pot. Quel nul !) : " Hi, hi, non je ne bois plus de whisky en effet. Tant pis alors ? "

Lui (gros bruit derrière) : " qu'est ce qu'il fait le serveur là ? Pfff ! Bon et sinon ça va bien toi ? bla bla bla "

Moi (groumph) : " Hi hi. Ca va. Bla bla bla"

Lui : " Bla bla "

Moi : " Bla bla "

Lui : " Bla "

Moi : " Bla "

Je raccroche
Je suis énervée quand même
Je suis très énervée, mince, j'avais envie de le voir.
Il n'a même pas proposé. Alors qu'il était pas loin. Ca m'énerve.
Il faut toujours être à sa disposition, voilà. Il me saoule. Mince !
Je ne suis pas à sa disposition, mince !
Argh !
Je vais lui envoyer un texto.
Ou pas.
Si, je vais le faire. Pour lui dire que mince, c'est pas normal, hier il voulait me voir, aujourd'hui il ne veut plus. C'est énervant à la fin.
Oui, mais il va me trouver super chiante.
J'envoie. Zut ! Je vais pas rester à m'énerver toute seule. Zut ! Après, tout. Mince. J'envoie.
Ah, il rappelle.

Lui : "Pourquoi t'as pas dit que tu voulais me voir "

Moi : " Parce que t'as pas proposé "

Lui : " Mais je voulais te voir, moi, mais comme t'as rien dit je me suis dit que t'avais pas envie "

Moi : " Bah j'avais envie de te voir mais comme t'as rien proposé je me suis dit que t'avais pas envie "

Lui : " ... C'est nul "

Moi : " Bah t'as qu'à t'exprimer aussi "

Lui : " Bah toi même "

Moi : " je suis pas dans ton cerveau, mince ! "

Lui : " moi non plus, flute ! " (oui avec Monsieur S, on n'est pas du tout vulgaire, on utilise des mots d'énervement qui ne sont pas des gros mots. On est très comme ça)

Moi : " Bon. La prochaine fois on se dit les choses d'accord ? "

Lui : " Bah oui. Parce que là, quand même, on est comme deux idiots "

On raccroche.
Hi, hi, en fait il avait envie de me voir.
C'est chouette.
Enfin... c'est ce qu'il dit.
En même temps c'est moi qui ait appelé. Il aurait peut-être pas appelé, lui. Et puis, quand même, on se voit pas, là.
Il me réénerve.
J'envoie un texto ?


Illustration :
Pastel Phone Wallpaper by ~maxon on deviantART 

Note à mes fidèles lecteurs : Désolée de mon absence prolongée sur ce blog. Je culpabilise à mort... Faut le savoir...

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 19:52

Je sens que là, il va falloir que je rétablisse une vérité. Parce que l'autre jour, Mélodie lisait mon blog et me disait : « Hi, hi ! C'est marrant, quand on lit tes compte rendu de soirées, on a l'impression que tu es une bombasse incendiaire alors qu'en fait, pas du tout ».

Je sais, j'aurai pu mal le prendre. Mais non. D'abord parce que je suis dotée d'une intelligence hors du commun et d'un recul sur moi de folie, mais surtout parce que Mélodie, elle a raison.

Alors, loin de moi l'idée de faire tout un article pour dire que je ne suis pas une bombasse (en plus ça contredirait l'article qui explique que j'en suis devenue une, et quand même, c'est pas mon genre de me contredire), mais ça m'amène à un constat : quand enjeu il n'y a pas, succès il y a (je serai tentée d'ajouter, « jeune Podowan » mais je me retiens).

Ce que je veux dire par là, c'est que je n'ai jamais eu autant de succès qu'aujourd'hui et que pourtant, j'ai des rides. Comment cela se fait-il donc ?

Déjà, je suis beaucoup mieux dans mes baskets aujourd'hui que quand j'avais 20 ans, et ce malgré mes rides. Je suis consciente que je ne révolutionne pas le cours de la pensée philosophique voire sociologique en disant ça, puisque tout le monde sait que 30 ans c'est le bel âge et que c'est pile le moment où les femmes commencent à accepter leur corps, à le connaître et donc à être à l'aise avec (et avec leur sexualité, ça va de soi).

Alors bien sûr, ça joue. Quand on se sent bien, quand on se sent beau, séduisant, attractif, on dégage un truc attirant qui fait que les autres nous trouvent aussi beau, séduisant et attractif. Paf, j'enfonce des portes ouvertes et j'aime ça.

L'autre truc, c'est la question de l'enjeu. Quand j'avais une vingtaine d'année, je mettais tous mes espoirs dans une relation, j'étais dans une recherche d'un idéal, je voulais réussir ma vie amoureuse. Draguer un garçon c'était mettre ma vie en jeu. Me faire plaquer, c'était presque mourir.

Aujourd'hui, et bizarrement, parce que quand même, l'horloge biologique tourne il ne faut pas se leurrer, je ne mets plus autant d'enjeu dans mes tentatives de séduction, dans mes approches de l'homme, dans ma recherche amoureuse. Ça ne veut pas dire que j'ai perdu tout espoir de rencontrer l'homme de ma vie. Ça veut juste dire que je suis beaucoup plus cool à ce niveau là. Comme si j'avais compris qu'il fallait essayer, tester pour finalement approuver. Comme si je me disais que je finirais bien par rencontrer le bon un jour, un homme avec qui je me sens vraiment bien, mais que quand ça arriverait je le saurai, et qu'en attendant autant profiter de la vie. Comme si, bon, j'avais déjà testé la relation longue durée, et que ça n'avait pas donné ce que j'espérais, alors autant arrêter de se prendre la tête et tester tous azimuts.

En fait, tout est moins grave maintenant que quand j'avais 20 ans.

Et quand on ne met pas d'enjeu au départ, tout est beaucoup plus simple. D'abord on n'a pas de risque d'être déçue. Ensuite, on fait beaucoup moins peur aux hommes. Parce qu'une fille qui joue toute sa vie dans une relation, ça fait flipper. Une fille qui se fait draguer ou qui drague en pensant mariage, bébé, enfants, ça se sent.

Du coup, tout est plus simple, la séduction devient facile. Et ça n'a finalement pas grand chose à voir avec la beauté. C'est une question d'état d'esprit.

Je finirais par une phrase de Puce qui, rendons lui justice, dit quand même des trucs puissants : « J'ai l'impression qu'à 20 ans je suis un vieux con, et que tous les trentenaires que je connais sont de jeunes insouciants, bohèmes, et qui se prennent beaucoup moins la tête ». Quand il a dit ça, j'ai dit oui, oui. Et peut être même que je l'ai embrassé pour fêter ça.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 21:16

Cher Puce

Quand même, il fallait que je te dise. Le lendemain des 18 ans de Chou, quand tu m'as envoyé un texto pour me revoir, franchement, tu m'as étonnée. Je ne m'y attendais pas du tout. Déjà d'habitude, quand j'espère qu'un type me rappelle, il attend au moins trois jours. Minimum. Mais toi, je n'attendais rien. Je pensais vraiment que nous deux, ce ne serait que pour une soirée. Attends, je te rappelle quand même qu'on était bien saoul, et aussi que tu as dix ans de moins que moi. Mais bon, tu m'as surprise, et ça quand même, c'est bien.

Comme je suis un peu pétasse, évidemment, je t'ai dit de ranger mon numéro et de me rappeler plus tard. Franchement, je me suis encore dit que tu ne le ferais pas. Et puis si. Dès le lendemain en plus ! Là j'ai pensé « il est fou, ce type! ». Et comme je suis un peu pétasse, décidément, je t'ai répondu que je partais en week-end. Au fond de moi, je me disais, quand même , il m'étonne ce garçon, c'est bizarre de vouloir absolument qu'on se revoit. Je me disais qu'on n'aurait rien à se dire en dehors d'une soirée bien arrosée. Que c'était vraiment une drôle d'idée. Et en même temps, je t'avoue, ça attisait ma curiosité. Et puis quand même, j'avais trouvé que tu embrassais bien l'autre soir, alors quelque part j'avais bien envie de savoir ce que ça pourrait donner au lit tout ça. Ouais, j'ai un côté curieux. Investigation journalistique. Peut-être que je me disais aussi que ça ferait un bon billet pour mon blog. Tu vois, j'ai une certaine conscience professionnelle.

Quand finalement tu m'as à nouveau rappelé la semaine d'après, je me suis dit que je ne pouvais pas reculer éternellement. Que, quitte à être curieuse, autant mener l'expérience jusqu'au bout. T'avais l'air d'y tenir. C'est pour ça que j'ai accepté de prendre un pot.

Ce qui est marrant dans tout ça c'est que pendant qu'on buvait une bière en discutant, mon téléphone a sonné. Tu te souviens ? Il était au moins une heure du matin et je me disais que c'était mes copines qui appelaient rien que pour m'emmerder. Je peux te dire la vérité maintenant : c'était Monsieur S. Ça m'a bien fait rigoler sur le coup. Je me suis dit « ah bah ça, c'est bien les mecs ! Il suffit que je sois en plein milieu d'un rendez vous galant pour qu'il se réveille, alors qu'il n'a pas donné de nouvelles depuis un bout de temps ». Bref. Quand Monsieur S a compris que j'étais avec quelqu'un, il m'a dit qu'il était jaloux. Hi, hi ! Ça m'a fait bien plaisir. Mon côté pétasse encore, sûrement. Après, quand tu m'as raccompagnée au pied de chez moi et que tu m'as fait la bise, je me suis dit que bon, peut-être qu'une fois à jeun, tu me trouvais trop vieille pour toi, avec trop de rides ou je ne sais pas, et que donc, je n'entendrais plus parler de toi. Parce que quand même, raccompagner une fille à 2h du mat' sans même tenter un petit quelque chose, je crois qu'on ne me l'avait jamais faite celle-là.

Ceci dit, je me suis encore trompée, vu que le lendemain tu m'as encore rappelé pour me proposer de passer chez toi. Quand j'y suis allée, il y avait tes colocataires. C'était déjà un assez mauvais point. Et, tu sais, quand mon téléphone a sonné, encore vers 1h du mat', c'était encore Monsieur S. Je crois qu'il a un sixième sens, lui ! Hi, hi ! Et quand tes coloc' sont partis, là, je me suis dit que c'était pas possible, que tu allais forcément bouger tes fesses. On ne rappelle pas une fille tout le temps, juste pour prendre des pots quand même. Surtout une fille qu'on a embrassée à une soirée la semaine d'avant... Puce ! Tu ne peux pas être aussi empoté ! Mais si. Apparemment, tu peux. En fait, tu n'as pas arrêté de m'étonner, c'est vrai. Mais, comme je ne suis pas non plus d'une patience sans bornes, j'ai rejoins Monsieur S. Faut dire que tu commençais sérieusement à m'énerver. Au moins, avec Monsieur S, je sais à peu près où j'en suis, et puis, j'ai assouvi ma curiosité avec lui, c'est pas pareil.

Si je t'écris cette lettre, c'est d'ailleurs pour mettre les choses au point. C'est tout d'abord pour que tu te rendes compte que je suis vachement demandée comme fille. Dès qu'un mec m'approche, il y a mon ex qui rapplique. Il faut le savoir, c'est important pour mon image je trouve.

Ensuite, je voulais aussi te dire que c'est pas comme ça qu'il faut agir avec une fille. Je crois que tu as trop l'habitude de draguer quand tu es saoul. Il va falloir que tu apprennes à séduire en étant sobre. C'est important aussi. Ou alors, que tu apprennes à savoir ce que tu veux. Heureusement que je m'en fichais complètement qu'il se passe quelque chose entre nous ou non, parce que si tu m'avais vraiment plu, tu m'aurais rendue folle à m'appeler tout le temps puis à ne rien tenter.

Voilà, c'est dit. Après, je me doute bien qu'on se reverra à des soirées. Et que là, l'alcool aidant, tu seras un petit peu plus entrepenant. D'ailleurs, toi même, tu sais...

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 19:00

Je sais bien que, dans les relations homme-femmes, il y a plein de trucs qui sont de la faute à Jésus, enfin, pas à Jésus exactement, mais plutôt à la religion. Je sais qu’il y a plein de trucs, de blocages, de complications, qui découlent de notre morale judéo chrétienne, et de siècles de préceptes religieux. Mais, malgré tout, il y a des trucs, vraiment, je n’aurai pas soupçonné.
Notamment, je n’aurai jamais imaginé que Jésus était responsable de la règle des trois jours. La fameuse règle qui dit qu’un mec ne doit jamais rappeler une fille avant les trois jours fatidiques. La règle connue de tous les hommes de la planète qui rend les filles complètement dingues, parce que, même si elles sont au courant que cette règle existe et qu’elles ne devraient donc pas s’attendre à un appel avant, elles espèrent toujours que l’homme dérogera à cette fameuse règle et décrochera son téléphone au bout de… deux heures (c’est bien deux heures, non ?).
Bref. Maintenant je sais. C’est Jésus le responsable. C’est un homme en même temps, tiens, faut pas s’étonner après tout.


C’est How I Met Your Mother, une sorte de Friends des années 2000, qui m’a tout expliqué. Ouais, c’est parfois dans les endroits les plus incongrus qu’on trouve matière à se cultiver. Donc, dans How I Met Your Mother, il y en a un qui rencontre une fille. Et, comme c’est un grand romantique, il veut l’appeler très vite. Mais les autres ils disent « Non, mais tu es fou ! Il y a la règle des trois jours ! Ne jamais rappeler une fille avant trois jours, c’est hors de question ! ». Le romantique n’a pas l’air super convaincu et surtout pas prêt du tout à attendre. Il se dit que c’est n’importe quoi cette règle, que lui il a envie de la rappeler, la fille, et qu’il ne voit pas vraiment au nom de quoi il devrait se retenir de le faire, mince ! « Au nom de Jésus » lâche alors le don juan de la bande. Là, il scie tout le monde. Personne ne s’y attendait à celle-là. Alors il explique.
C’est que Jésus, il a attendu trois jours pour ressusciter. Pas un jour, pas deux, trois jours. C’est forcément que c’est le bon timing. Et ce n’est pas par hasard qu’il a attendu trois jours. Ni parce qu’il lui fallait ce temps là pour se réveiller, être en forme et passer faire un coucou à Papa Dieu avant de redescendre. Trois jours, c’était une technique marketing.
Parce que s’il avait attendu un jour, personne n’aurait su qu’il était mort. Un jour, c’est pas assez pour que les gens se rendent compte que vous avez disparu. Et si sa mort et sa résurrection étaient passées inaperçues, il aurait quand même totalement loupé son coup. Logique. Et le lendemain, c’était samedi, les gens bossaient, ils avaient autre chose à faire que de voir si Jésus était mort ou vivant. Pareil, ça aurait eu moins d’impact, c’était pas malin. Alors, non. Jésus à attendu exactement le nombre de jour qu’il fallait pour ressusciter : trois. Du coup si les hommes attendent trois jours pour appeler une femme c’est parce que c’est le temps que Jésus veut qu’ils attendent. Jésus a donné le timing pour des siècles à venir (même s’il ne se doutait certainement pas que ça servirait comme technique de séduction, son truc de résurrection, mais bon).


Donc, on dit tout d’abord merci aux séries américaines de nous instruire, parce que quand même ça faisait un moment que je me demandais d’où ça venait, cette règle des trois jours, et comment c’était possible que tout le monde soit au courant. Si c’est Jésus, ça explique pas mal de choses. En matière de communication planétaire, il était quand même assez fort.


Ensuite, on dit aux hommes : libérez vous du carcan judéo chrétien ! Jésus, c’était un type bien, on est d’accord, et pour le marketing et les miracles, il savait y faire. Mais rien ne prouve qu’en matière de séduction, il était fiable. On a bien des pistes comme quoi il avait du succès avec les femmes, et notamment avec Marie Madeleine, mais on n’est sûr de rien à ce niveau là. Pour le coup, l’Eglise a plutôt tendance à dire que Jésus, en matière de séduction des femmes, c’était une brèle (y a bien le Da Vinci Code pour lui prêter une liaison avec Marie Madeleine, mais je ne suis pas sûre que ce soit super fiable, comme source). Donc, je ne vois pas pourquoi on l’écouterait. Moi, la règle des trois jours, je suis contre.

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Présentation

  • : ChaBaDaBaDa
  • : Un homme et une femme... chabadabada... Ce blog a été créé par une célibataire qui en avait marre de ne rien comprendre aux relations hommes / femmes. Depuis la célibataire s'est mise en couple et a eu un enfant. C'est pas pour ça qu'elle comprend mieux ce qui se passe, alors elle continue à le raconter, à se poser des questions, et à rigoler parce que mince, c'est quand même assez poilant en général ces histoires de Mars et Venus.
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