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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 00:00

Comme je l'ai déjà dit, Facebook c'est à la fois super pratique pour draguer et pour espionner les gens (particulièrement les ex). Comme je l'ai déjà dit aussi, là où ça devient compliqué, c'est quand on a son ex dans sa liste d'amis. Pas seulement parce que la tentation de l'espionner est trop grande (ce qui n'est pas bien, mais pas bien du tout) mais aussi parce que la question est : faut-il l'en virer ou pas, de la dite liste. Vous me direz, facile, la réponse est oui. Facile, facile, moi je répondrais, c'est vite dit. Parce que oui, ok, si on réagit très vite, qu'on a les neurones qui connectent dans les temps, et qu'on sévit dans les deux jours qui suivent la rupture, pas de doute, mieux vaut le virer. Ça évite d'avoir la tentation de l'espionner. Ça fait passer le message « on n'est plus copains ». Et, si jamais il a envie de reprendre contact par la suite, il pourra toujours se dire que son expulsion de Facebook était dû à l'énervement, la tristesse, la colère, tous ces sentiments bien légitimes après une rupture. Donc virer son ex de ses amis Facebook dans les jours qui suivent la fin d'une relation, c'est définitivement et sans aucun doute la chose à faire.

En fait, tout est une question de timing. Moi, à ce niveau là, j'ai foiré. Je n'ai pas viré Special K de mes amis tout de suite. D'abord j'avoue que je n'y ai même pas pensé. Ensuite, je n'y croyais pas vraiment, au fait qu'il me plaque (oui, je sais...). Et enfin, j'avais vraiment trop envie de l'espionner même si je luttais contre. Tout ça pour dire que je ne l'ai pas viré. Et que, plus on attend, plus c'est signifiant.

Là, par exemple, ça fait quatre mois qu'on ne s'est pas vus et qu'on n'a plus aucun contact (sauf à considérer que le texto de Noël est un contact...). Je ne vais même plus espionner sur sa page Facebook, d'ailleurs pour régler le problème, je ne vais même plus sur ma propre page Facebook. Ça m'évite d'avoir envie d'espionner, et mieux encore, ça m'évite d'avoir de ses nouvelles alors que je n'en veux pas. Parce qu'en ce moment, j'ai surtout envie de passer à autre chose, je le rappelle, au cas où ce ne serait pas clair.

Alors, pourquoi ne pas le virer maintenant ? Parce que le virer maintenant, c'est le virer en ayant eu le temps de la réflexion. C'est avoir réfléchi quatre mois avant d'agir. C'est donner du poids à cette action. C'est comme de dire « oui j'ai bien réfléchi, je ne te veux plus comme ami, allons même plus loin, je ne veux plus jamais que tu me contactes ». Or, et c'est bien là le problème, je ne suis pas prête à faire passer ce message là... Hum...

Cette histoire à plusieurs moralités :

1- Je ne suis pas encore guérie de Special K

2- Maintenant, je n'ai même plus accès à ma page Facebook, je pourrais me désinscrire, ce serait plus simple, et ça n'aurait pas la même signification

3- Facebook, ça peut sacrément vous bouffer la vie



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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 19:00

Pas de panique, je ne compte pas vous exposer par le menu mes résolutions pour 2009, de toutes façons, je n'en ai pas pris (si il y a un truc que m'a appris 2008, c'est qu'on ne peut pas prévoir grand chose (paf, Gwendoline enfonce des portes ouvertes #3)). En revanche, je vais vous parler de mon horoscope. Parce que, même si on ne peut rien prévoir, ça ne coûte rien de se renseigner quand même. Et, bizarrement, ils disent vaguement la même chose, d'un magazine féminin à l'autre. Bon, dans Biba, on voit que c'est pour les femmes déjà bien installée dans la vie parce qu'on n'a pas trop le droit d'être célibataire. Biba, ça parle famille, boulot, heureux événement tout ça. Et c'est pas trop la joie parce que déjà ça commence par « jusqu'au 29 octobre pas de quoi grimper aux rideaux, le climat est... neutre ». Jusqu'au 29 octobre 2009 ! C'est dans un an ! Donc pendant un an, il ne se passe rien. Et ça empire après, rassurez-vous, puisqu'à partir du 30, je suis handicapée par Saturne, « la Rigueur, la Lenteur, la sale planète des blocages ». Ils sont pas malins chez Biba, faut jamais dire ça. L'horoscope, on le lit en se disant que, forcément, ils vous nous prédire une année trop terrible, vachement mieux que l'année précédente. Bon après, ils disent que ma période « up, up, up ! » c'est pendant l'été (je trouve ça un peu facile personnellement, vu que pendant l'été, tout le monde va bien).

Heureusement, les autres magazines sont vachement plus sympa avec moi. Chez Glamour par exemple, ils disent que « du passé amoureux [je] fais table rase » et que je prends « définitivement acte de la fin d'une histoire ou de l'impossibilité d'une histoire », ce qui me permet d'écrire « le prochain chapitre de mes aventures amoureuses ». Alors au départ, quand je l'ai lu, je n'étais pas très contente. Moi, j'aurais voulu qu'ils me disent que l'histoire que je ressasse depuis des mois allait enfin trouver une fin heureuse, que mon amour perdu allait revenir tout ça. Au début je me suis dit, pfff, c'est n'importe quoi ces horoscopes. Aujourd'hui, je suis entrée dans une autre phase (c'est bien connu, il y a plusieurs étapes après une rupture), où ça me ferait franchement des vacances d'arrêter de penser à Special K. Donc j'espère qu'ils ont à fond raison chez Glamour.

Mais les mieux, ce sont Cosmo et ELLE. Dans Cosmo, ils disent que je vais avoir une grande histoire sérieuse avec un homme plus vieux que moi. Et même que « Saturne évoque un mariage » (elle est pas tant que ça dans la lenteur cette planète moi je dis, parce que là quand même, c'est du rapide...). Et en même temps, ils disent que mon cadeau de l'année c'est le libertinage, mais qu'il faut que je fasse gaffe si je veux garder mon histoire sérieuse. En gros, je vais avoir tellement de succès en 2009 que j'aurais un mec et plein d'autres possibilités. Il faudra que je résiste à l'appel de la luxure. ELLE dit exactement la même chose d'ailleurs (l'histoire sérieuse en moins). Selon ELLE, je ne freine pas mes ardeurs et je multiplie les rencontres, cette année ma « libido s'enflamme » le « sexe est une valeur ajoutée » . Ils précisent quand même qu'il faut que je fasse gaffe aux relations extra-conjugales, mais comme je ne suis pas mariée ça devrait aller.

Mais l'horoscope que je préfère et que je choisis, c'est celui de mon ascendant. Alors attention, je ne prends pas l'ascendant juste parce que ça me fait plaisir, mais parce que c'est scientifiquement prouvé qu'après trente ans, c'est l'ascendant qui prend le pas sur l'autre signe. Parfaitement. Du coup, moi, je veux l'horoscope de mon ascendant version Cosmo qui dit : « Coup de foudre en vue (en avril), vous l'aimerez de façon entière absolue (...) l'année qui vient vous donnera raison car l'amour sera réciproque ». Et en plus, ça se rejoint avec ce que dit Elle puisque Cosmo ajoute que « au chapitre érotique, [je] n'aurais pas besoin d'aphrodisiaques pour tenir le haut de l'affiche ». Youhou ! 2009, année de moi. Prends-en de la graine, Biba !

Illustration :

Glance into the Future by ~cowluva on deviantART

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 03:37

Une fois n'est pas coutume, je vais parler de sexe (vous pouvez vous reporter à la dernière phrase de mon précédent post pour en savoir plus)... Il y a quelques années de cela, je discutais avec un de mes amis, DomJ, qui avait énormément de succès avec les filles et qui me disait qu'il ne comprenait pas comment elles fonctionnaient au lit. Enfin, il savait très bien comment ça marchait, hein, ça pas de soucis, il avait même une sacrée réputation de bon coup, mais il nous trouvait illogiques. Il me disait : « Quand je couche avec une fille et qu'on sait tous les deux que ça ne durera qu'une nuit, la fille se lâche et c'est génial. Mais dès que je couche avec une fille et que c'est un peu sérieux, qu'on a envie que commencer une vraie relation, la fille est timide. Réservée. Je sens qu'elle se retient. Alors que c'est idiot. Pourquoi tout donner quand on s'en fout, et ne pas oser se lâcher quand on aimerait que ça débouche sur une vraie histoire ? ». Moi, super prosaïque, je lui avais répondu qu'elles avaient sûrement peur de passer pour des Marie couche-toi là (je reste super polie, j'aime pas les gros mots), et de le perdre si elles se donnaient à fond. Il trouvait ça idiot et il était vraiment sincère.

Le problème, c'est que la plupart des hommes disent rêver avoir une femme qui soit à la fois une bonne maman et une putain dans leur lit. Enfin... quand je dis problème, ça n'en serait pas un si c'était vrai. En réalité, la plupart des hommes ont du mal à admettre qu'on puisse être les deux à la fois. Du coup ils choisissent plutôt l'option une maman (ou une bonne épouse, une fille bien, un peu de retenue bon dieu, on n'est pas des bêtes) ET une super bonne au pieu comme maîtresse.

A ce stade, vous vous dites que je suis en train de tourner franchement anti-mecs, qu'en fait je n'aime pas les hommes et que je suis une grosse frustrée. Mais pas du tout (je ferais un post très bientôt sur mon amour des hommes parce que je sens que ça va s'avérer nécessaire...). Juste, je constate, que ces messieurs sont très paradoxaux en matière de désirs sexuels. A part DomJ, et sûrement quelques autres ne leur jetons pas la pierre, qui sont vraiment très honnêtes avec eux-mêmes et avec ce qu'ils recherchent (d'ailleurs, ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu DomJ, il faudrait que je le rappelle...).

J'en ai fait l'expérience (oui, je suis auto-centrée et oui, je ne suis peut-être pas un bon exemple), et mes copines aussi (ah ! Et toc!). Avec un type que je ne nommerais pas (mais qui cela peut-il être franchement je me demande... ouh là là c'est difficile), qui était très à l'aise avec son corps, très cool avec la sexualité, du genre je ne me prends pas la tête, faisons nous plaisir, on est tellement heureux ensemble. J'étais assez d'accord avec le principe et avec toutes ces affirmations, j'étais super bien avec lui, youpi yai, lâchons nous. Sauf que j'ai peut-être été trop à l'aise. Non pas que j'ai fait des trucs hallucinants, non, j'ai juste été comme j'avais envie d'être. Je ne me suis pas pris la tête. Et à un moment donné, j'ai perçu un changement dans son attitude. Pas radical, le changement, mais quand même, un changement imperceptible. Quand il a rompu il m'a dit « sexuellement c'est génial entre nous, intellectuellement aussi, j'adore discuter avec toi, mais je crois que je ne pourrais pas tomber amoureux ». Bam. Alors, je ne remets pas en cause cette affirmation non plus. L'amour c'est irrationnel, tout le monde sait cela. Il y a des gens avec qui tout se passe bien mais il n'y a pas le petit truc en plus, et d'autres qui sont de fieffés abrutis dont on tombe raides dingues. On est d'accord, ça ne s'explique pas. N'empêche cette histoire de sexe m'a quand même interpelée. Et je suis persuadée qu'inconsciemment, l'idée qu'il se fait de la femme de sa vie est, entre autre, coincée dans une certaine idée des choses à faire ou pas au lit... Ou qu'en tout cas, il y a des trucs qui vous font perdre le respect de l'autre. Et sans estime, point d'amour ma bonne dame...

C'est là que j'en reviens à ma copine So', qui a vécu peu ou prou la même chose. Très à l'aise bla bla bla, mais parce que c'est avec lui qu'elle se sent bien. Sans complexes. Et puis quand on aime, on a envie de se donner à fond. Et un jour, elle s'entend dire qu'elle est un peu « fofolle », super à l'aise avec son corps, trop sûre d'elle au lit, que lui cherche une fille plus stable, plus coincée en somme.

Bon. Alors, d'un côté on a les magazines féminins qui nous disent qu'on doit s'éclater avec les sex-toys, la crème chantilly, le SM, les plans à trois*, et tutti quanti, de l'autre on a les mecs qui se disent qu'on ne peut pas être à la fois une fille fréquentable et une fille qui s'éclate au lit. Si on ne devient pas schizo avec ça, on aura de la chance... Ajoutez à cela une culture fortement ancrée dans des principes judéo-chrétiens, et on obtient une armée de gens perturbés niveau sexe.

La moralité dans tout ça ? Pour garder un mec le plus longtemps possible, mieux vaut suivre les préceptes dont se plaignait mon pote DomJ : rester bien sage. Et c'est quand même un constat qui n'a pas de quoi faire sauter au plafond, si vous me pardonnez l'expression.


*Lu dans je ne sais plus quel magazine féminin récemment un article sur les filles sexuellement incorrectes, c'est-à-dire les filles qui aiment faire l'amour avec un seul homme, le leur (oh, my god !), dans un lit (nan, ça existe ?), ou qui n'aiment pas parler de leurs aventures à leurs copines (j'hallucine sur comment elles sont trop incorrectes, sexuellement... j'ai du mal à y croire).

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 00:00

On dit toujours que le premier baiser, c'est un truc super important. Je ne parle pas du tout premier baiser de notre vie, je parle du premier baiser avec une nouvelle conquête. Moi, on m'a toujours dit que le premier baiser devait être vraiment bien, qu'il fallait entendre les oiseaux tout ça. Qu'un premier baiser raté augurait une relation pourrie. En général, si le premier baiser n'est pas terrible, le sexe après n'est pas terrible non plus. Il faut vibrer, dès le baiser. Bon, j'y croyais moyen à tout ça. Je me disais « Sornettes ! Les oiseaux je les ai jamais entendus, c'est des trucs de midinette tout ça. Y a des baisers qui sont bien, on est d'accord, mais pas de quoi perdre totalement la tête non plus ni entendre les cloches, oh, soyons sérieux cinq minutes ». Genre, on ne me l'a fait pas, la vraie vie c'est pas comme dans les contes de fée.

J'avais jamais pensé à ce que ça ferait d'embrasser quelqu'un de nouveau après avoir vécu quatre ans avec le même homme. On n'y pense pas à ça. On est monogame, on ne connaît plus qu'un seul homme, une seule peau, une seule manière de toucher, de rouler des palots, de faire l'amour. Et puis un jour, ça s'arrête. Et il faut découvrir quelqu'un d'autre.

La première fois que j'ai embrassé un mec après Ex-ex, la question n'était donc pas de savoir si j'allais entendre les oiseaux. Je sortais tout juste de mon trou, j'avais passé deux mois à pleurer sur ma relation perdue, et j'avais accepté un rendez-vous avec Special K (qui n'était encore qu'une simple connaissance et que j'envisageais bien comme une petite transition assez cool, histoire de me remettre dans le circuit... J'ai dit que j'avais de l'intuition, moi ?) La soirée se passe à discuter sans se rendre compte du temps qui passe, à se dire que décidément on avait plein de trucs en commun, qu'on était vraiment faits pour s'entendre. Et, en rentrant, Special K s'approche de moi et m'embrasse. Et là, je ne me suis pas dit que c'était génial. Je ne me suis même pas demandé si c'était bien, je me suis juste dit que c'était bizarre. Bizarre d'embrasser quelqu'un de nouveau. Intéressant. Tiens, c'est c'est ça que ça fait d'embrasser un autre garçon... Un peu comme le tout premier baiser quand on se dit que c'est mouillé. Bon, là, je savais que c'était mouillé, faut pas pousser non plus, mais ça n'avait pas le même goût. Special K n'embrassait pas pareil. Il n'avait pas les mêmes lèvres. Pas la même odeur. Pas la même texture. Tout avait changé. Ça m'a perturbée. Ça m'a amusée. Ça m'a étonnée. Je n'ai pas su quoi en penser.

Déjà, j'étais contente d'avoir expérimenté le truc. D'être capable d'embrasser quelqu'un de nouveau. Parce que ça ne faisait pas très longtemps que je n'étais plus avec Ex-ex, alors je n'étais pas sûre d'être prête à me laisser approcher par quelqu'un d'autre. Là, je me prouvais que j'étais prête. Alors j'étais toute contente de moi. Mais de là à savoir si c'était bien, c'était pousser un peu trop loin la réflexion. Je n'avais pas trouvé ça mauvais, c'est sûr, mais c'est tout.

Ce n'est qu'après cette première fois que j'ai pu savoir vraiment ce que je ressentais en l'embrassant. Et je peux dire que c'est très étrange que je n'aie rien ressenti la première fois, parce que les oiseaux tout ça c'est pas de la gnognotte. Je dirais même plus : Special K, il suffisait qu'il m'embrasse, et j'avais un orgasme (ok, j'avoue, avec cette dernière phrase j'espère augmenter les stat' de mon blog. « Orgasme », ça va faire venir du monde ça, non ? Sans compter que dans le post on relève également les mots « sexe », « baiser », « mouillé » « lèvres » et « trou »... La vache, si j'atteins pas le millier de visiteurs avec ça, je ne sais plus quoi faire).

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kiss by ~ifoexe on deviantART

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 00:22

Est-ce qu'on a toutes un Mister Big dans notre vie ?

J'explique : dans Sex and the City, Carrie est très amoureuse de Mister Big, qui, a priori, est aussi amoureux d'elle. Ils sont ensembles pendant de nombreux mois, et Big finit toujours par la quitter, ou Carrie finit toujours par quitter Big parce qu'il refuse de s'engager. Il peut éventuellement se marier avec quelqu'un d'autre mais pas avec Carrie. Et on ne sait jamais vraiment pourquoi, puisqu'il a l'air bien avec elle. Big n'a pas peur d'être seul, Big a peur d'être avec Carrie. Pourtant, quand il est avec elle, aucun doute, il l'aime. Ce n'est pas logique mais c'est comme ça. Carrie, quant à elle, replonge toujours quand elle le revoit. Elle a beau savoir qu'il finira par la quitter, elle espère toujours. C'est l'homme de sa vie. Cette histoire en dents de scie (entre deux ruptures, Carrie et Big ont d'autres amants) dure sept ans, jusqu'à ce que Big se décide à déclarer sa flamme à Carrie, par un miracle du scénario.

D'après mon expérience, de nombreuses femmes ont un Big dans leur vie. Un homme qu'elles aiment et qui paraît très amoureux aussi, mais qui finit par les quitter. Évidemment, elles passent à autre chose, elles ont d'autres histoires, mais le Big revient toujours. C'est bien le problème. Au bout de quatre, six ou huit mois, il finit par rappeler. Et les filles replongent. Forcément.

Alors, bien sûr, il y a des différences dans ces histoires, mais la trame est toujours à peu près la même.

Ma copine So' par exemple a eu une histoire d'amour de deux ans et demi avec un Big. Un an d'amour et le Big s'en va. Perturbé, ne sachant plus où il en est. Ouh là là, c'est trop compliqué, je serais pas en train de tomber amoureux là, vite sauvons nous avant que ça aille vraiment bien (j'extrapole, là, ok, je l'ai un peu mauvaise sur les mister Big moi...). Il revient des mois après, la reconquiert. Huit mois d'amour et il s'en va à nouveau. « Tombé amoureux d'une autre » dit-il. Ok, ça fait mal. So' accuse le coup. Finit par passer à autre chose. Again. Mais le Big revient. Il rappelle six mois plus tard, s'excuse, dit qu'il ne peut pas se passer d'elle. C'est repartit. Six mois de bonheur et le Big refait demi-tour. So' décide de ne plus jamais lui parler. Six mois plus tard, elle reçoit un mail de lui. Bon, y a un moment où il faut savoir dire stop. So' en est arrivé là. C'est bon, elle a donné, elle sait ce que ça donne, elle décide de ne pas répondre. L'amour a ses limites. La souffrance amoureuse aussi...

Ma copine Angel a eu une histoire avec un Big. C'était un peu différent. Ensemble pendant deux ans, je t'aime moi non plus, ni avec toi ni sans toi, je t'aime mais je te fais du mal, ils ont été séparés par les kilomètres car il devait aller faire des études en province. C'est elle qui, ne supportant pas cette relation à distance, a rompu. Durant les deux années d'études du Big, ils ont gardé contact. Elle a eu plein d'amants. Aucun n'arrivait à la cheville de son Big. Quand il est revenu sur Paris, ils se sont remis ensemble. En se disant qu'ils allaient faire les choses bien cette fois-ci, qu'ils avaient un peu foiré le truc au départ mais qu'ils avaient trop souffert d'être séparés. Après six mois de relation, le Big étant gravement fuyant, elle a rompu. Il rappellera...

Je résume, là, forcément. Il y avait des rebondissements dans tout ça, de la passion, des sentiments. Je mets deux ans en quatre lignes...

L'autre jour, ma copine Chou m'a dit : « Je n'ai jamais eu de nouvelles de mes ex, moi. Quand c'est fini, c'est fini ». Alors, elle n'a pas connu de Big...

Mais la vraie question dans tout ça est : qui peut expliquer pourquoi les Big agissent ainsi ? Pourquoi quittent-ils des femmes qu'ils ont l'air d'aimer ? Et pourquoi reviennent-ils ?

Et pourquoi nous, les filles, on se laisse avoir ? Est ce que c'est simplement un défaut de timing ou un défaut de casting ?

Contrairement à Sex and the City, dans la vraie vie, les Mister Big finissent rarement par déclarer leur flamme. Dans la vraie vie, les filles remisent leurs Big au placard, lassées de trop de ruptures, ne répondent plus quand ils les rappellent, et finissent par épouser un type qui les aime et qui ne s'enfuit pas. Bien entendu, elles continueront à penser à leurs Big de temps en temps... mais comme un vieux souvenir agréable, et sans regret. Parce qu'on ne peut décemment pas regretter un homme qui est incapable de vous choisir...

Illustration :

 

 

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 23:45

L'hiver, ça craint. Oui je sais j'enfonce des portes ouvertes et j'ai (encore) l'air de découvrir l'eau chaude. Mais mettez-vous à ma place un peu. Quatre ans que je n'avais pas expérimenté un hiver en célibataire. C'est comme les trucs de base de la séduction, l'hiver, je ne savais plus comment ça marchait. J'appréhendais en même temps, j'avais des copines célibataires qui me disaient « tu verras, l'hiver, c'est vraiment pas cool. Personne n'a envie de sortir, même toi tu n'as plus envie de sortir alors tu restes chez toi, il fait froid, il fait nuit, c'est la galère ». Un tableau bien noir, elles m'avaient fait. Psychologiquement, j'étais prête. Et puis octobre est arrivé et c'était toujours la fête, les rencontres, même pas peur octobre, paf, pas de problème. Et puis novembre est arrivé et, pareil, franchement, moi qui croyait que l'hiver allait être rude, trop facile, je me disais. J'en parlais avec mes copines So', Chou et Angel et on se disait que franchement, il n'y avait pas de quoi paniquer.

Et puis soudain, décembre. Déjà décembre, c'est Noël et ça fiche toujours un peu le bourdon. Mais en plus, d'un coup il s'est mis à faire froid, et gris, et de plus en plus nuit. Là, c'est devenu moins drôle déjà. Sortir ? Heu... Bof, pas envie, pourquoi faire ? Je préfèrerais rester au chaud sous la couette. En même temps, y a personne sous la couette avec moi, et c'est pas là que je vais rencontrer quelqu'un. C'est une certitude. C'est pas là non plus que je vais discuter à bâtons rompus avec un bel inconnu. Donc, c'est moyen niveau vie sociale.

Là où ça se complique, c'est que, quand on prend notre courage à deux mains et qu'on sort... c'est moyen niveau vie sociale aussi. D'abord parce qu'il y a moins de gens qui sortent, c'est un peu vide dans les rues. Ensuite parce qu'on peut moins engager la conversation avec des inconnus en fumant une clope dehors (encore que « ouh la la, il fait froid non ? Faut avoir du courage pour fumer, hé hé », « oui il fait froid, brrrr, on est vraiment drogués, ah, ah. Bon allez je rentre » ça peut marcher, on ne sait jamais, c'est un sujet de discussion comme un autre...). Enfin, parce qu'on a remisé les robes au placard. Il fait trop froid c'est pas possible, moi les collants je peux, mais uniquement sous le jean. Avec les chaussettes. Montantes. Dans les bottes. Et le gros pull, par dessus le sous-pull et le Damard Thermolactile. Super sexy. Dans ses conditions, même la superbe chevelure ondulée négligemment lâchée sur mes frêles épaules ne marche plus, limite ça rajoute au fait qu'on ne me voit plus du tout sous toutes les couches de vêtements.

Bref. Mes copines avaient raison : l'hiver ça craint. Alors, j'assume le fait de ne pas poster un article super original. Ça méritait d'être dit. Je suis sûre qu'il y a plein de célibataires dans Paris et ailleurs qui se font la même réflexion. Je me fais la voix de toutes ces magnifiques filles seules sous la couette. Avec des chaussettes (parce que l'hiver, on a froid aux pieds, même à l'intérieur). Je suis leur porte-parole. Il en faut. Quand on sait que ça va durer jusqu'en mars en plus...

Heureusement, il reste Internet pour draguer sans sortir de chez soi. J'avoue que je ne m'y suis pas encore mise, mais j'y pense sérieusement. Une conversation sur msn bien au chaud sous ma couette, ça peut résoudre le problème. Et puis il paraît que ça marche. Moi je connais plein de gens qui se sont rencontrés par Internet, qui se sont mariés et qui ont même eu des enfants. Bon, évidemment, il a bien fallu qu'ils sortent de chez eux à un moment donné. C'est le problème. On ne peut pas rester sous la couette éternellement non plus... Je vais tester. Bientôt. Demain. Un jour.

Ce qui est sûr, c'est que maintenant que j'ai expérimenté mon premier hiver en célibataire, l'année prochaine, on ne m'y reprendra plus. L'année prochaine, je ne passerais pas tout l'été à batifoler bêtement sans penser au lendemain, non. Je ne me trouverais pas dépourvue quand la bise sera venue. L'année prochaine, je batifolerais, oui, mais arrivée aux premiers jours d'automne, je commencerai à traquer mon mâle de l'hiver. Celui qui sera là pour me tenir chaud. Celui sur les mollets duquel je pourrais poser mes pieds glacés, hé, hé. Celui qui m'évitera de sortir dans le froid pour en chercher un. L'année prochaine, je prévois.

Illustration :

Winter by =MissHeroin on deviantART

 

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 07:00

Une femme qui dit oui n'est pas toujours une femme qui dit oui (et je ne parle pas de sexe, là, encore que ça peut marcher dans à peu près toutes les situations). Il faut le savoir. C'est comme pour la lecture ou l'écriture des textos ou des mails, il faut savoir lire entre les lignes. Toujours. Et c'est ça qui peut être difficile. En même temps, quand on y met un peu du sien, ce n'est pas si compliqué. Prenons un exemple simple.

L'homme : « Y a Steph' qui nous invite à une pure soirée samedi. Ça te tente d'y aller ? »

La femme : « oui »

Là, l'homme se dit, cool, samedi on va chez mon pote Steph', ça va être trop de la balle. Mais a-t-il bien écouté la réponse ? Déjà, il peut se poser une question simple : est-ce que la femme aime bien Steph' ou pas ? Si elle ne l'aime pas c'est étonnant qu'elle dise oui sans broncher. C'est déjà un premier indice à prendre en compte.

Mais surtout, tout est dans l'intonation de son oui. Si elle dit oui avec un grand sourire, ok, rien à dire, c'est certainement un oui (si en plus elle frappe dans ses mains en disant que vraiment c'est une trop bonne idée la soirée de samedi, que ça fait longtemps qu'elle n'a pas vu Steph' et qu'elle est hyper contente de sortir, pas de doute, elle veut y aller, c'est un oui franc et massif). Mais elle peut aussi dire oui en faisant une grimace. Là, attention, il faut être attentif. Ça veut dire qu'elle n'a pas du tout envie d'y aller mais que « c'est vraiment pour te faire plaisir ». Ça veut surtout dire qu'elle ne veut pas dire non pour ne pas passer pour une rabat-joie mais qu'en fait ça la saoule. Enfin, ça veut dire qu'elle ne veut pas dire non, mais qu'elle pense non, et qu'elle aimerait bien que l'homme soit assez attentif et la connaisse assez bien pour comprendre que c'est non. Sans qu'elle ait besoin de le dire. Vous suivez ? Comme ça elle teste en même temps les capacités de l'homme à comprendre ses désirs sans qu'elle ait besoin de les formuler. Oui, y a des pièges partout, je sais, c'est dur à admettre. En même temps, s'il y arrive il devient un héros, faut le savoir aussi. Sinon, non seulement elle n'aura toujours pas envie d'aller à cette soirée, mais en plus elle ruminera le fait que l'homme ne comprend rien, qu'il n'écoute pas, et que, franchement, il n'en a rien à faire d'elle. Du coup, elle tirera une tête de trois mètres de long (alors, qu'au départ, rappelons-le, elle a dit oui et c'est ce que l'homme, bêtement, a entendu).

Les hommes eux, c'est généralement plus simple. Quand ils disent oui ça veut dire oui, quand ils disent non ça veut dire non. Faut pas chercher plus loin. Là où ça se complique, c'est quand ils n'ont pas envie de quelque chose mais qu'ils ne veulent pas le dire parce qu'ils sentent que ça va faire des histoire (l'homme n'aime pas les histoires en général, il aime bien quand c'est assez calme et qu'il n'y a pas trop de prise de tête). Du coup, il adopte la pire attitude à avoir avec une femme : il élude la question.

Prenons un exemple simple.

La femme: « Chéri, ça te dirais qu'on passe des vacances en Bretagne »

L'homme: « ... » ou, éventuellement « hm, hm... », et il part faire autre chose (un bricolage urgent dans la maison, une carte-mère à changer,...). Le problème, c'est que tant que la femme n'a pas de réponse, elle repose la question. Donc l'homme n'est pas débarrassé en faisant le mort. Il aura droit à la question plusieurs fois jusqu'à obtention d'une réponse. Même si la femme, elle n'est pas bête, elle a bien compris qu'il n'avait pas du tout envie d'aller en Bretagne, mais elle veut l'entendre.

C'est comme pour les ruptures, ça. Généralement, l'homme n'aime pas rompre (souvent, il s'arrange pour devenir désagréable et que ce soit la femme qui s'y colle). Quand il doit rompre, la plupart du temps, l'homme préfère s'éloigner petit à petit, plutôt que de dire les choses clairement. Il n'aime pas les histoires, j'ai déjà dit. Et il se dit que de prendre la décision de rompre, ça va faire des histoires, il va y avoir des larmes, des cris, et que ça va être hyper dur à gérer. Moi, je dis que c'est plutôt un mauvais moment à passer, et qu'il vaut mieux l'affronter plutôt que de fuir, parce que fuir, c'est pire. Pas parce que c'est lâche et honteux, ce qui est le cas, certes, mais parce que la femme, comme pour tout, si elle n'a pas de réponse, elle va tout faire pour en obtenir une. Non pas qu'elle soit bête, je le répète. Elle a bien compris que le type qui trouve des excuses chaque semaine depuis des mois pour ne pas la voir, c'est qu'il ne veut plus la voir. Mais tant qu'elle ne l'aura pas entendu clairement de sa bouche, elle ne le laissera pas en paix. C'est comme ça. Il faut mettre des mots sur les choses pour qu'elles deviennent tangibles et réelles. La femme ne croit que ce qu'elle entend... Il suffit d'être un peu attentif, quoi, zut.

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 20:00

Mon copain bouddhiste, il dit que j'ai une intuition délirante. Il a même calculé mon chiffre « bouddhistique » qui le prouve. Mon chiffre, il symbolise l'intuition ET la passion. Rien que ça ! Mais rien à voir avec l'intuition féminine de base, hein. Moi je suis à un niveau bien supérieur. A un tel niveau que si j'étais bouddhiste, je serais amenée à faire de grande choses, à révolutionner le monde, ou à apporter la bonne parole, des trucs comme ça. Peut-être même qu'avec mon intuition je pourrais prévenir les grands de ce monde des trucs qu'il faut faire ou pas, comment éviter les grands conflits, comment agir pour rétablir la paix au Moyen Orient, des trucs comme ça. Mais bon, je ne suis pas bouddhiste, alors mon intuition elle me sert juste pour la vie de tous les jours, et c'est pas tout le temps facile à gérer. Parce que dès fois, je ressens des trucs que je préfèrerais ignorer.

Genre, quand je suis sortie avec Special K (oui on en revient toujours à lui, c'est une obsession, je sais...), j'ai tout de suite su qu'il allait me plaquer. Vraiment. D'ailleurs, je l'ai dit à tout le monde. J'ai dit « J'adore ce mec, ça se passe super bien entre nous, je pense même que ça pourrait être l'homme de ma vie, ou mon âme soeur un truc comme ça, mais je sais qu'il va me plaquer. C'est une certitude. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais je sais qu'il va me plaquer. Je sais que je vais au casse-pipe, mais je trouve que ça vaut le coup quand même... ». Oui, je suis du genre à me dire qu'il faut prendre ce qu'il y a de bon à prendre. Après, je ne me doutais quand même pas que je continuerais à penser à lui 6 mois après la rupture. Intuition, oui, mais on ne peut pas tout savoir non plus.

Parce que le truc, c'est que quand on pense avoir trouvé l'âme soeur, c'est très difficile d'admettre que ce n'est pas le cas (encore plus si votre copain bouddhiste vous calcule votre chiffre bouddhistique et détermine que vous avez une intuition hors du commun.. parce que là vous vous dites que vous ne pouvez vraiment pas vous planter).

Faut dire qu'on n'est pas aidées non plus. Parce qu'on a toutes rêvé du prince charmant. Et on a toutes été bercées par des histoires qui finissent bien. Dans les contes ou dans les comédies romantiques, quand les héros ont un coup de foudre, ça finit forcément bien. Même s'il y a des embûches, même si le type se casse à un moment donné, il finit par se rendre compte de son erreur et par découvrir qu'il a failli passer à côté de la femme de sa vie. Alors il fait tout pour reconquérir sa belle et il y arrive.

Dans la vraie vie, c'est plus rare. Dans la vraie vie, le type peut très bien ne jamais se rendre compte qu'il passe à côté de la femme de sa vie. Ou s'en rendre compte des années plus tard, et généralement c'est trop tard (oui parce que nous les filles on veut bien attendre un peu, mais au bout d'un moment, il faut qu'on passe à autre chose, on ne peut pas rester sans rien faire à se dire qu'à un moment donné notre grand amour va revenir...). En même temps, on ne sait pas, hein... Moi ça fait 6 mois que c'est fini, ça ne fait pas un an ou sept ans, comme Carrie et Mr Big. Allez savoir, peut-être que ça va s'arranger et que Special K va, d'ici quelques années, me faire une déclaration d'amour enflammée (garf, les contes de fée !!! on n'en sort jamais...)

Bref. Peut-être que je devrais devenir bouddhiste, allons-y à fond. Suivre les enseignements d'un maître gourou qui m'apprendrait à développer encore plus mon intuition déjà naturellement exacerbée. Histoire de voir plus loin. Parce que là, mon intuition me disait qu'il allait me plaquer, mais pas s'il allait revenir. Gros trou dans l'intuition, là, grosse faille. C'est ça qui est un peu embêtant. Je vais y penser dans mes résolutions pour 2009. Travailler mon intuition jusqu'à devenir médium. Carrément. Ce serait pratique, ça m'éviterais de perdre du temps. En même temps, je me connais, je crois que j'aurais quand même vécu cette histoire. Même en sachant que c'était totalement perdu d'avance, sans aucun espoir de s'arranger. J'y serais allée, rien que pour les deux mois de bonheur que c'était. Comme ça j'aurais eu l'impression d'être Juliette avec son Roméo, ou Iseult avec son Tristan. L'impression de vivre dans une tragédie et d'être une vraie romantique. Après les contes de fée, les tragédies... on n'en sort jamais (bis repetita) !

 

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 22:38


Ma tata Gwenda, elle est trop forte en conseils et en séduction. Tata Gwenda, elle a peut-être un nom pas super glamour, mais elle sait comment attraper les garçons. Elle en a eu plein dans sa vie, et elle dit qu'ils fonctionnent tous un peu pareil. Quand même. A la base. Après, quand on apprend à les connaître, il y a des trucs qui changent, mais quand il s'agit de les séduire, ils répondent tous aux mêmes signaux. Jusque là, c'est facile... Alors, tata, elle m'a dit un jour :

Pour draguer un peu, lâche tes cheveux
Si tu n'as pas de cheveux, maquille tes yeux

Pour draguer beaucoup, montre tes genoux

Pour tous les appâter, botte tes pieds

(oui tata Gwenda, en plus d'être une pro de la séduction, a aussi une âme de poète)

Bon, vous allez me dire que j'ai découvert l'eau chaude, là, mais n'empêche qu'il y a des choses qu'on oublie quand on a pas été célibataire depuis longtemps. Moi, j'avais oublié qu'en matière de séduction, il y a des trucs super basiques qui marchent à tous les coups. C'est le cas des cheveux par exemple.

Le jour où j'ai arrêté de les attacher pour laisser flotter au vent ma belle crinière ondulée, personne n'en est revenu. Même mon vieux voisin du dessus, qui pourtant ne me porte pas dans son coeur, m'a fait une déclaration d'amour dans l'ascenseur à base de « je ne vous avais pas reconnue (sympa...) avec vos cheveux, là, qu'est ce que vous êtes jolie, ça vous va vraiment bien ». Bon, ça c'est fait, je peux séduire un septuagénaire, c'est toujours ça de pris. Et ce n'est pas le seul à m'avoir fait la remarque. Je précise, sinon, je sens que la démonstration n'est pas convaincante. En vrac, les amis, les amies, les collègues, les cousins... Il y a même une fille dans le métro qui m'a demandé l'adresse de mon coiffeur parce que, je cite, « avoir une jolie coupe longue bouclée c'est tellement rare ». Donc les cheveux, niveau pouvoir de séduction, c'est prouvé.

Pour aller encore plus loin, j'ai testé la jupe, ou plutôt la robe. Là j'ai carrément eu droit aux coups de klaxon dans la rue, aux sifflement des ouvriers du bâtiments, et aux regards appuyés dans le métro. Les « Vous êtes charmante mademoiselle », on dit qu'on n'aime pas, mais quand c'est dit comme ça en passant et que ça ne se transforme pas en conversation drague lourde, on adore.

Si j'ajoute mes bottes, c'est carrément l'hécatombe, limite les gens s'évanouissent dans la rue devant tant de beauté (comment ça j'en rajoute ?).

Bref. Tout ça pour dire qu'en matière de séduction, ce sont les trucs les plus simples qui fonctionnent. Je sais maintenant que si je vais à une soirée, je sors la jupe, les bottes et les cheveux, et je suis sûre de séduire un garçon. Après qu'il soit beau, intelligent, drôle et qu'il me plaise, c'est une autre histoire. Mais au moins, je fais du bien à mon égo. Ce qui est très loin d'être négligeable. On dit merci tata Gwenda...


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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 15:10

Comme je l'ai déjà dit, Facebook, c'est super pratique pour draguer. Là où ça devient moins pratique, c'est quand on rompt avec quelqu'un qu'on a rencontré par Facebook et qui, donc, fait partie de notre liste d'amis. Parce que là, ça devient carrément difficile à gérer. J'irais même jusqu'à dire que ça complique très largement la rupture et le processus de deuil.

Moi, quand j'ai rompu avec Special K (soyons exacte, c'est plutôt lui qui a rompu avec moi...), je l'avais dans ma liste d'amis. Forcément. Et ça n'a pas été facile...

Première semaine, je continue à aller sur Facebook régulièrement. En me disant qu'il n'y a pas de raison, et puis qu'il ne faut pas qu'il voit qu'il y a une différence dans mon comportement tout ça parce qu'il m'a plaquée. Franchement. Je continue à vivre ma vie tout va bien. (et puis comme ça, il peut voir que je suis en ligne, et si jamais il a des regrets, il peut me contacter super facilement, l'air de rien...)

Deuxième semaine, je continue à aller sur Facebook régulièrement, mais il ne me contacte pas. Pas grave, puisque pour moi tout va bien. D'ailleurs, comme je suis super finaude, je vais faire passer des messages subliminaux grâce à mon statut. Du genre « Gwendoline a la pêche », ou « Gwendoline s'en fout ». Malin, non ? N'empêche qu'il ne réagit pas...

Troisième semaine, ça m'énerve un peu, surtout qu'il commence lui aussi a mettre à jour son statut avec des phrases du genre « Special K est heureux », voire « Special K est plus heureux que toi ». Du coup, j'ai un peu l'impression qu'il y a une femme dans sa vie, ou du moins qu'il y a « quelque chose de nouveau dans sa vie ». Alors, je vais visiter sa page. Je regarde ses amis, ses nouveaux amis, ce qu'il font, où ils bossent, si elles sont jolies, si elles sont son genre. Je fais même des recherches Google pour en savoir plus. Je regarde à qui il parle, qui écrit sur son mur et qui lui envoie des « hugs ». Bref. J'espionne. Parce que ce qu'il y a de bien sur Facebook, c'est qu'on ne peut pas savoir qui visite votre page ni quand (ni combien de fois par jour). On peut donc s'en donner à coeur joie... Youpi, je suis une espionne. Mais je ne suis pas très fière de moi...

Quatrième semaine, je suis très énervée, je visite sa page tout le temps et j'ajoute plein de nouvelles photos de moi en train de faire la fête pour qu'il voit bien que je m'amuse comme une folle sans lui. Parce que, zut, il ne faudrait pas qu'il croit que je n'arrive pas à me remettre de notre rupture quand même. Je m'en fiche, moi. Cette histoire, elle était nulle de toute façon. Je suis bien mieux sans lui, ah, ah ! Je change aussi la photo de mon profil régulièrement pour que ça apparaisse sur sa page et qu'il pense à moi. Qu'il regrette de m'avoir plaquée, parce que je suis super belle, et super drôle, et je m'amuse. Et toc! Je suis de moins en moins fière de moi et je pense à lui tout le temps.

Cinquième semaine je décide enfin de boycotter Facebook. D'abord, c'est très énervant, je ne peux pas voir s'il visite ma page ou non. Je ne sais même pas si tout ce que je fais sert à quelque chose. C'est nul, Facebook. Je me retiens pour ne pas y aller. Ça me fait louper pas mal de soirées, mais j'assume.

Après quelques temps, quand ça va mieux, j'y retourne et je change les paramètres pour ne plus recevoir de nouvelles de lui. Comme ça, je peux continuer à avoir des nouvelles de mes vrais amis et ne pas savoir ce qu'il devient, lui. Et puis, quand j'ai une petite rechute, je peux toujours retourner sur sa page... Hum...

Bref. Tout ça pour dire que Facebook, c'est très pervers. Et qu'il est très facile de basculer du côté obscur de la force, et de devenir une espionne. Pas joli, joli tout ça. Alors, non seulement ça ne renforce pas l'estime de soi mais en plus, ça n'aide pas à passer à autre chose.

Facebook : 1, processus de deuil : 0.

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Présentation

  • : ChaBaDaBaDa
  • : Un homme et une femme... chabadabada... Ce blog a été créé par une célibataire qui en avait marre de ne rien comprendre aux relations hommes / femmes. Depuis la célibataire s'est mise en couple et a eu un enfant. C'est pas pour ça qu'elle comprend mieux ce qui se passe, alors elle continue à le raconter, à se poser des questions, et à rigoler parce que mince, c'est quand même assez poilant en général ces histoires de Mars et Venus.
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